L’assurance-vie, contrat permettant au souscripteur d’épargner de l’argent, est un placement financier qui comme son nom l’indique est lié à la survie ou au décès du souscripteur. Ainsi, en cas de survie de ce dernier, l’assureur reverse le capital en fin de contrat, avec intérêts. Lorsque le souscripteur décède avant la fin du contrat, le capital est reversé au(x) bénéficiaire(s). De nos jours, l’assurance-vie est principalement utilisée comme produit d’épargne permettant de bénéficier d’avantages fiscaux liés à ce placement, mais aussi touchant à la transmission du patrimoine. Ainsi, les contrats d’assurance-vie sont principalement ouverts dans le but de préparer sa retraite, anticiper un projet immobilier ou bien se constituer un capital à terme. Il convient néanmoins de faire la différence entre un contrat d’assurance-vie et un contrat d’assurance-décès. Radins.com vous explique tout.
Comme expliqué en introduction, l’assurance-vie est un produit d’épargne permettant donc au souscripteur d’épargner de l’argent dans le but de le transmettre à un ou plusieurs bénéficiaires lorsque survient un événement lié à l’assuré, à savoir sa survie ou son décès. En fonction du capital investi, le souscripteur perçoit des intérêts sur son contrat. Deux solutions se présentent alors :
L’assurance-vie est un placement différent de l’assurance-décès. En effet, le fonctionnement de l’assurance-décès diffère de celui de l’assurance-vie, puisque l’assureur s’engage à verser un capital ou une rente limitée au(x) bénéficiaire(s) désigné(s) par l’assuré, si ce dernier décède avant une certaine date. Ce placement financier est généralement souscrit par un assuré pour permettre à sa famille de rembourser un emprunt ou bien pour financer les études des enfants s’il vient à décéder prématurément.
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En ce qui concerne les supports d’investissement de l’assurance-vie, ce placement financier s’appuie sur des fonds en euros, qui permettent d’offrir une garantie en capital, ainsi que des unités de compte (UC), lesquelles n’offrent pas de garantie sur le capital, mais sont investies en parts de SICAV, SCI, SCPI, FCP ou bien trackers, qui sont à leur tour investis en actions, obligations ou immobiliers.
Un contrat d’assurance-vie comporte donc un fonds en euros sécurisé qui fait office de garantie en capital. Le souscripteur ne peut absolument pas perdre d’argent en investissant son argent sur ce type de fonds. Les intérêts versés chaque année au 31 décembre, sont définitivement acquis. Ainsi, le rendement du fonds de l’assurance-vie se compose d’un taux minimum garanti, autrement dit un taux technique, et de la participation aux bénéfices.
Pour information, une unité de compte (UC) n’offre pas de garantie en capital. Elle est un support d’investissement permettant au souscripteur d’investir dans différentes classes d’actifs au travers d’unité de comptes comme l’immobilier, les actions et les obligations. En cas de baisse des marchés financiers, une UC peut alors avoir un rendement négatif engendrant une moins-value pour le souscripteur, laquelle se traduit par une perte d’une partie du capital investi. En contrepartie de ce risque en capital, le taux de rendement espéré sur des unités de compte est donc plus élevé que sur le fonds en euros.
Concernant la durée d’un contrat d’assurance-vie, aucune limite légale n’est fixée. Le souscripteur peut donc fixer librement une durée déterminée et le contrat sera reconduit tacitement d’année en année, sauf en cas de demande de clôture. Selon les contrats, l’assuré peut également choisir une durée viagère.
L’investissement au sein d’un contrat d’assurance-vie se fait principalement de trois manières différentes :
Un contrat d’assurance-vie entraîne plusieurs types de frais :
Les assureurs proposent généralement plusieurs modes de gestion des contrats d’assurance-vie :
L’assuré peut effectuer à tous moments des retraits ou rachats partiels. Dès réception de la demande, l’assureur a deux mois pour verser les fonds demandés. Lors du rachat partiel, l’assuré doit stipuler l’option fiscale choisie : le prélèvement forfaitaire libératoire ou bien l’impôt sur le revenu.
Le souscripteur peut également programmer des rachats partiels afin de, par exemple, se constituer des revenus réguliers lors de sa retraite. Le montant minimum de ses rachats partiels est généralement défini dans le contrat et la fréquence ainsi que le montant sont régis par les mêmes règles que celles concernant le rachat partiel.
Une avance prend la forme d’un prêt consenti par la compagnie d’assurance-vie, sous réserve d’intérêts. Si votre besoin d’argent est ponctuel, alors une avance est parfois préférable à un rachat partiel, puisqu’elle n’est pas imposable et ne diminue pas la valeur du contrat d’assurance-vie.
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Pour clôturer définitivement son contrat d’assurance-vie, l’assuré doit effectuer un rachat total à la suite duquel l’assureur verse alors la valeur correspondant au rachat du contrat. Radins.com vous conseille de ne pas forcément effectuer un rachat total, mais de laisser sur votre contrat d’assurance-vie le minimum exigé par la compagnie d’assurances, car vous conserverez ainsi l’antériorité fiscale de votre contrat. Le cas échéant, vous pourrez également procéder à de nouveaux versements.
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