Alors que les États-Unis pourraient entrer en récession et après eux le monde entier, force est de constater que la Bourse américaine a su au cours des dernières décennies s’imposer comme la locomotive de la finance mondiale. Ses indices emblématiques affichent des rendements records qui attirent les investisseurs avisés. La correction sévère de 2022 peut être un point d’entrée appréciable pour les investisseurs buy & hold ayant un horizon d’investissement suffisamment long.
Avant de se lancer et investir sur la Bourse américaine, il nous paraît important de revenir sur la composition du marché américain, les principaux indices boursiers et les différentes façons pour un investisseur particulier d’investir dans une action américaine ou de s’exposer aux marchés américains.
Quelles sont les caractéristiques de la Bourse américaine ? Quels marchés et quels indices sont représentatifs de la bourse américaine ? Comment investir sur le marché actions US lorsque l’on est un particulier français ? Quels sont les différents moyens d’investir dans une action américaine ? Quels frais pour les transactions effectuées sur la Bourse américaine ? Quelle fiscalité pour vos investissements sur le marchés US ? Retrouvez dans cet article tout ce qu’il faut savoir sur la bourse américaine et découvrez les avantages et inconvénients de 5 moyens d’investir en Bourse dans les actions aux États-Unis.
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Wall Street est une rue au sud de Manhattan où se trouve la Bourse de New York. Son nom vient du mur en bois construit en 1635 par les colons néerlandais pour se défendre contre les Anglais et les Indiens.
Le terme de Wall Street sert aussi souvent à désigner la Bourse de New York : le New York Stock Exchange (NYSE) sur lequel nous reviendrons dans cet article, voire le monde de la finance en général. Il faut dire que Wall Street est aussi le lieu d’implantation historique de très nombreuses sociétés de courtage mais aussi des plus grandes banques d’investissement des États-Unis et de ce fait “Wall Street” est vite devenu une façon de désigner la communauté financière US, qui comprend les Bourses, les grosses banques et les courtiers, les sociétés de placement et, par extension, les grandes entreprises. On oppose parfois les intérêts de ces grosses sociétés de « Wall Street » à ceux des petites et moyennes entreprises de “Main Street”.
Enfin, Wall Street, dans l’imaginaire collectif, reste le symbole du krach de 1929 mais aussi de la vitalité de l’économie américain et bien au-delà de la puissance financière, y compris ses dérives. C’est d’ailleurs le titre du célèbre film d’Oliver Stone retraçant les frasques du financier de génie fictif Gordon Gekko.



Le marché actions US est un marché vaste et mature qui regroupe de très nombreuses entreprises, de secteurs d’activité et des styles d’investissement très différents avec des valeurs emblématiques growth, notamment dans la Tech aves les fameux GAFAM, mais aussi des aristocrates du dividende comme AT&T, ExxonMobil ou Coca-Cola, des valeurs Value comme de nombreuses sociétés du secteur immobilier, etc.
Le New York Stock Exchange ou NYSE désigne la Bourse de New York où l’on retrouve les actions des plus grandes entreprises du pays (Coca Cola, Boeing). Il s’agit du premier marché américain et du premier indice boursier mondial. Jusqu’en 2005, le NYSE est une association à but non lucratif. Il devient ensuite une société anonyme : le NYSE Group. Dès 2006, le NYSE Group et Euronext fusionnent pour former NYSE-Euronext. NYSE Euronext est racheté par ICE en 2013, qui se sépare d’Euronext en l’introduisant en bourse.
Si on lui associe d’ordinaire deux des plus grands indices américains : le Dow Jones Industrial Average, appelé plus communément Dow Jones et le Standard & Poor’s 500, appelé également S&P 500, le véritable indice du NYSE est cependant le NYSE Composite qui couvre toutes les actions ordinaires cotées à la Bourse de New York, y compris les certificats de dépôt américains, les fiducies de placement immobilier, les actions de suivi et les cotations étrangères
Le Nasdaq, acronyme de National Association of Securities Dealers Automated Quotations, est une Bourse de valeurs ouverte en 1971. Le Nasdaq est le deuxième plus important marché d’actions des États-Unis, en volume traité, derrière le New York Stock Exchange. Il est le plus grand marché électronique d’actions du monde. Situé à Times Square à New York, la place de marché Nasdaq appartient au groupe européano-américain Nasdaq. Elle a donné son nom à l’indice boursier qui mesure la performance de ce marché.
Enfin, on ne peut parler de la Bourse américaine sans parler de la Bourse de Chicago, située dans le secteur du Loop. Deuxième plus ancienne Bourse de commerce au monde, elle fut fondée en 1848, après la bourse du riz de Dōjima, créée elle en 1697. Le Chicago Board of Trade (CBOT) est une Bourse où se négocient des contrats agricoles et financiers.
À ses débuts, il ne s’y échangeait que des matières premières comme le blé, le maïs ou le soja. Spécialisée dans les contrats à terme sur les matières premières agricoles, la Bourse de Chicago s’est avec le temps diversifié sur tous types de produits dérivés. De nos jours en effet, le CBOT propose des contrats d’options et futures sur une large gamme de produits dont l’or et l’argent, les bons du trésor américain et l’énergie, ainsi que les indices et les taux d’intérêt.
En juillet 2007, le CBOT a fusionné avec le Chicago Mercantile Exchange (CME) pour former le CME Group.



Le Dow Jones, qui est l’indice de référence du NYSE, est composé des 30 plus grosses capitalisations boursières du pays. Cet indice boursier est le plus connu et le plus ancien du monde. Sa première publication remonte à 1896, ce qui en fait un moyen d’étudier l’évolution de l’économie sur plus de 120 ans. C’est d’ailleurs pourquoi il est encore publié aujourd’hui malgré le fait que l’indice Dow Jones correspond à une pondération sur la valeur des actions qui le composent et non sur la capitalisation boursière des sociétés. Ce mode de calcul peu pertinent et sa composition peu étendue (30 sociétés seulement) lui ont valu peu à peu d’être remplacé par le S&P 500 comme indice représentatif de la performance de l’économie américaine.
Parmi les actions qui le composent, on retrouve par exemple American Express, Boeing, Caterpillar, The Coca-Cola Company, Goldman Sachs, ou encore Nike, Procter & Gamble, Visa et Walt Disney.
Depuis 1900, son rendement moyen annualisé est de l’ordre de 7 %.

Le S&P 500, créé le 4 mars 1957, est un indice basé sur 500 grandes sociétés cotées sur les bourses américaines. Son nom vient de l’agence de notation financière Standard & Poor’s qui le gère.
Représentatif du marché boursier américain, le S&P 500 a peu à peu détrôné le Dow Jones comme indice représentatif de la bourse USA. Il a même su s’imposer au fil des décennies comme le baromètre de l’économie mondiale puisqu’il est composé de très nombreuses sociétés, pas forcément américaines, mais qui sont cotées sur les marchés américains.
De ce fait, le S&P 500 est l’indice le plus suivi par les gérants de fond et les professionnels de la finance.
À noter : 84,4 % de la capitalisation totale du S&P 500 provient du NYSE, 15,5 % du NASDAQ et 0,1 % de l’AMEX.
Parmi les actions qui le composent, on retrouve par exemple Nvidia, Apple, Berkshire Hathaway, JP Morgan Chase & Co, Pfizer, Verizon Communication, Intel Corporation, Alphabet, AT & T, Wells Fargo & Company, Netflix, General Motors Company, etc.
De 1971 à 2021, son rendement moyen annualisé est de l’ordre de 9,94 %.

Le NASDAQ, principalement composé d’entreprises de technologie, d’internet et de telecoms, est souvent considéré comme l’indice des valeurs technologiques.
Cependant, le Nasdaq ne se limite pas à ce seul secteur d’activité puisqu’on y trouve aussi des sociétés des secteurs de l’industrie, de la banque, des transports ou encore du secteur des biopharmaceutiques par exemple. Retenez toutefois qu’il s’agit quasiment toujours d’entreprises growth à fort potentiel de croissance.
Le Nasdaq qui a conservé dans sa composition la plupart des compagnies technologiques naissantes qu’il avait accueillies dans les années 1980 et 1990 cote aujourd’hui environ 6 000 valeurs avec le NYSE.
Parmi les actions qui le composent, on retrouve par exemple exemple Apple, Amazon, Alphabet, Microsoft, Meta Platforms (ex-Facebook), Netflix, Tesla, mais aussi Mylan NV, Biomarin Pharmaceuticals, ou encore Americain Airlines Group.
De 1926 à 2021, le rendement moyen annualisé du Nasdaq Composite est de l’ordre de 10,5 %.
Aux côtés du Nasdaq composite, on retrouve le Nasdaq 100 qui correspond aux 100 plus grandes entreprises non financières cotées au NASDAQ.

D’abord, il est possible d’investir dans les sociétés américaines cotées en Bourse en direct via des titres vifs. Cela consiste à acheter des actions d’entreprises américaines. Vous pourrez ainsi procéder vous-même au stock picking et sélectionner les actions de sociétés qui vous intéressent et les détenir directement au sein de votre portefeuille boursier. Le choix sera très vaste. Renseignez-vous tout de même sur les titres réellement disponibles chez tel ou tel courtier Bourse avant de choisir un broker pour investir en actions américaines. Mieux vaut ouvrir un compte de courtage chez un courtier qui vous donne accès à toutes les valeurs que vous envisagez de trader si vous souhaitez investir dans une action américaine très précise.
Le plus simple lorsque l’on veut investir dans une action américaine en direct est de loger ce titre sur un compte titres ordinaire (CTO), une enveloppe que vous pourrez ouvrir très facilement auprès de n’importe quel courtier Bourse si vous n’en détenez pas déjà un. Certains assureurs proposent également quelques titres vifs US depuis les supports en unités de compte de leur contrat d’assurance vie. Cependant, le choix sera beaucoup moins large. Mais il pourra être suffisant si vous ciblez seulement quelques valeurs américaines parmi les plus connues comme TeslaApple ou Amazon par exemple. Rappelons que les titres vifs d’actions US ne peuvent être détenus sur un PEA à la fiscalité avantageuse pour lequel sont éligibles uniquement les titres des entreprises dont le siège social est situé en UE.
Enfin, le choix d’investir en actions américaines via la détention de titres vifs en direct requiert un capital important. En effet, compte tenu des valorisations parfois extrêmement élevées des actions US, construire un portefeuille d’actions US respectant les règles élémentaires de diversification nécessite un capital de départ important.  Par exemple, si vous souhaitez investir dans l’action américaine Apple, vous devrez débourser mi-juin 2022 132 dollars environ et 248 dollars environ pour une action Microsoft, une action Tesla coûte elle environ 650 dollars !
Tout comme les sociétés européennes, les entreprises américaines cotées en Bourse sont tenues de mettre à disposition des investisseurs les dernières informations concernant leurs activités et leurs revenus. Comme c’est le cas pour les sociétés européennes, la meilleure façon de disposer de ces informations reste de les consulter directement sur le site web de l’entreprise dans la section « Relation investisseur ». Les rapports peuvent être trimestriels ou annuels.
Comme le fait l’AMF en France, la SEC surveille de très près les entreprises américaines et ne manque pas de sanctionner les délits d’initiés avec de très lourdes amendes. Le régulateur américain est connu pour sa sévérité dans le montant des amendes pouvant chiffrer parfois à plusieurs centaines de millions.



Il est également possible d’investir sur le marché américain via un ETF ou trackers, ces fonds gérés passivement qui répliquent la performance d’un indice. En l’occurrence ici, il s’agira soit d’un indice boursier américain (S&P 500, Nasdaq 100Dow Jones, etc.). Ce type d’investissement vous permettra de disposer d’un portefeuille diversifié (au moins en numéraire), à moindre coût. Non seulement le prix d’un ETF sur un indice boursier est bien moins onéreux que le montant obtenu en achetant tous les titres qui le composent, mais en plus vous n’aurez qu’un ordre de Bourse à passer (et donc des frais à régler pour un seul ordre de Bourse).
De plus, certains ETF, y compris sur les indices boursiers US, peuvent être logés sur un PEA. Ils constituent même le meilleur moyen d’investir hors Europe en bénéficiant de la fiscalité avantageuse du PEA qui, rappelons-le, au bout de 5 ans de détention du plan, permet à son titulaire d’être exonéré d’impôt sur les plus-values (les prélèvements sociaux restent toutefois dus).
L’investissement sur le marché US via des ETF ne permet cependant pas de réaliser soi-même son stock picking et de ne cibler que les actions identifiées par l’investisseur comme particulièrement intéressantes.
L’investissement sur le marché US peut également se faire par d’autres moyens que les titres vifs et les ETF. Il sera en effet possible pour l’investisseur particulier français d’investir dans les actions US via un OPCVM géré s’il ne souhaite pas choisir lui-même ses titres tout en faisant confiance à l’expertise d’un gérant. Attention tout de même avec ce type de produit à évaluer la performance du fonds en fonction de son indice de référence sur les dernières années, mais aussi sa volatilité, notamment le max drawdown, toujours à comparer à l’indice de référence, ainsi que les frais pratiqués.
Si en théorie déléguer son investissement sur la Bourse américaine à des experts via un recours à des OPCVM gérés activement peut sembler une bonne idée, n’oubliez pas qu’en réalité très peu de gérants de fonds parviennent à surperformer dans la durée leur indice de référence. Et la performance du fonds est également grignotée par les frais, bien plus élevés que ceux affichés par les ETF par exemple.
Les actions fractionnées, qui consistent à acheter seulement une part d’action, constituent un moyen particulièrement avantageux d’investir sur le marché US pour l’investisseur qui souhaite réaliser lui-même son stock picking mais ne dispose pas de capitaux importants pour construire un portefeuille boursier diversifié. Grâce à ce système, l’investisseur est exposé à la valeur en question, mais avec un ticket d’entrée moins élevé. Par exemple, un investisseur peut acheter 1/10 d’action Alphabet et payer ainsi 223 dollars environ contre 2 230 dollars pour une action de la holding de Google dans sa totalité. Notez que si la société verse des dividendes, l’investisseur pourra toucher la part de dividendes correspondant à la part d’action possédée. Ainsi, si vous possédez 1/10 d’une action, vous toucherez 1/10 du dividende.
Attention cependant, peu de courtiers proposent l’investissement en actions fractionnées qui, à ce jour, reste en France une prérogative des neo courtiers en ligne. Vérifiez donc bien que l’intermédiaire financier que vous envisagez propose cette solution.
Notez aussi que, sur le papier au moins, ce type d’investissement entraîne une multiplication des frais de courtage. En effet, pour posséder une action acquise par dixième, il vous faudra effectuer 10 transactions (et donc payer 10 opérations d’achat en frais de courtage). L’investissement en actions fractionnées est-il donc une mauvaise idée ? En réalité, les courtiers Bourse nouvelle génération qui le proposent sont peu gourmands en frais, voire proposent des offres 0 % commissions. Parmi les courtiers Bourse qui proposent l’investissement en actions fractionnées, on peut citer  Trade Republic, eToro ou encore Trading 212.
Pour se positionner sur le marché américain, il est également possible d’opter pour des produits dérivés, notamment lorsque l’on veut faire du trading et mettre en place des stratégies d’investissement sophistiquées. Il sera ainsi possible d’anticiper une hausse ou une baisse des cours ainsi que de profiter de l’effet de levier, avec par exemple des produits de Bourse comme les turbos, les warrants ou les certificats mais aussi via des produits dérivés comme les options par exemple. Attention, ces produits sont à réservés aux traders expérimentés car ils peuvent entraîner une perte de capital très rapide et parfois supérieure à la somme initialement investie.



Comme pour n’importe quel investissement sur un actif, pour vous positionner sur le marché américain, vous devrez ouvrir un compte de courtage auprès d’un courtier Bourse ou d’une banque. Vous pourrez loger vos titres sur un compte-titres ou bien, certains actifs, sur un PEA. Le compte-titres permettra d’investir sur l’ensemble des solutions possibles pour investir sur le marché américain : titres vifs et actions fractionnées, ETF, OPCVM gérés activement ou encore produits dérivés.
Le PEA qui comporte lui des restrictions en termes de titres permettra de se positionner sur le marché américain seulement au travers de certains ETF ou OPCVM.
Dans tous les cas, la sélection de titres, le passage d’ordres et le suivi de votre portefeuille sera identique à ce que vous avez l’habitude de faire pour vos investissements en Bourse sur le marché français ou européen.
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Il y a cependant une particularité à bien prendre en compte : les horaires d’ouverture de la Bourse USA qui bien sûr sont différents de ceux des places boursières européennes. Ainsi, les échanges sur le NYSE ont lieu du lundi au vendredi entre 9h30 et 16h (heure locale), ce qui correspond à l’heure de Paris à une ouverture des marchés US entre 15h30 et 22h à l’heure d’été et entre 14h30 et 21h à l’heure d’hiver.
Si vous décidez d’investir sur des actions américaines, il peut être intéressant d’aller chercher des informations sur des sites spécialisés. Vous trouverez déjà sur Café de la Bourse de très nombreuses informations en français et notamment nos analyses d’actions américaines du moment et nos articles Top valeurs US. Mais pour aller plus loin, voici quelques sites très complets en anglais (Google traduction peut aider).
Site de référence des investisseurs américains avec 17 millions de visiteurs par mois, Seeking Alpha met à disposition des internautes de très nombreuses analyses de plus de 500 contributeurs. Des sections dédiées aux dividendes et aux ETF offrent des idées d’investissement bien spécifiques.
Incontournable site sur l’actualité boursière des États-Unis, MarketWatch est une filiale du groupe DowJones offrant un accès aux données de marché sur les actions américaines ainsi que de nombreux outils comme des screeners action, un calendrier des IPO, un calendrier des Earnings, etc…
MarketWatch organise aussi des jeux de bourse avec de l’argent virtuel avec un aspect communautaire, il s’agit du Virtual Stock Exchange.
Équivalent américain de BFM Business, CNBC n’est pas seulement une chaîne TV d’actualité financière mais aussi un site d’information très connu pour disposer des dernières actualités concernant l’économie américaine.



Attention à bien avoir en tête les différences de frais qui peuvent exister entre l’investissement sur la Bourse européenne et l’investissement sur la Bourse américaine. En effet, les transactions sur titres vifs US seront souvent plus onéreuses que les transactions sur Euronext Paris. Mais tout dépend de l’offre de votre courtier en Bourse. Si vous envisagez d’investir régulièrement sur le marché américain, peut-être est-ce un point qu’il faudra prendre en compte dans le choix de votre broker.
Pour ce qui est des actions fractionnées, la plupart des courtiers en ligne ne factureront pas les actions US plus chères que les actions européennes. Certains acteurs comme Trade Republic ou Scalable Capital proposent sans aucun frais de transaction l’investissement en actions fractionnées via un plan d’investissement programmé qui permet d’investir tous les mois une somme définie à l’avance dans les ETF ou actions de son choix.
Les frais sur les ETF sont eux souvent identiques qu’il s’agisse d’ETF permettant d’investir sur un indice boursier européen ou US. N’oubliez pas que si vous investissez sur le marché US via des ETF éligibles au PEA, quel que soit votre courtier en Bourse, les frais du PEA seront plafonnés à 0,50 % par ordre sur internet.
Rappelons également que dans le cas des produits de Bourse (comme les ETF par exemple), les frais sont intégrés dans le cours. Pour connaître le montant de ces frais, il conviendra de consulter le DICI (Document d’Informations Clés pour l’Investisseur).
Enfin, les produits dérivés peuvent comporter des spreads plus ou moins élevés, pas forcément très faciles à évaluer.
Autre coût éventuel à prendre en compte lorsque l’on investit sur la Bourse américaine : le risque de change.
Le risque de change correspond au risque de perte associé aux fluctuations du cours des devises (ex. EUR vs USD).
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Source : TradingView
La perte peut se matérialiser par une amputation sur la performance de l’action si la valeur de l’action est en hausse, ou une augmentation de la perte si l’action est en baisse. On parle de risque de change et pas d’un coût de change car ce facteur de risque peut aussi bien découler sur un gain que sur une perte.
Par exemple, les investisseurs français qui ont investi sur des actions américaines mi-2008, alors que l’EUR face au USD était au plus haut des 20 dernières années, ont largement profité de la baisse de valeur de l’euro dans le cadre de leurs investissements en dollar US. Plus récemment, c’est une surperformance de presque 20 % dont les investisseurs français ont pu profiter depuis début 2021 en investissent sur les marchés américains.
A contrario, les investisseurs qui ont acheté des actions américaines avant 2003 ont subi de grosses pertes de change jusqu’en 2008 (-60 %) et ne sont toujours pas positif en ce qui concerne le taux de change.
Acheter des actions US correspond indirectement à acheter du Dollar US.
Les gérants professionnels ont recours à des produits de bourse comme les options pour couvrir le risque de change et tenter au mieux de le neutraliser.
Pour conclure, il existe des ETF offrant une exposition sur les marchés américaines avec un risque de change couvert. C’est le cas par exemple du :



En ce qui concerne les plus values, vous serez imposé comme pour n’importe quelle action de votre compte titres. Rappelons que les plus-values au sein d’un compte-titres sont soumis au choix à la flat tax à 30 % ou au barème de l’impôt sur le revenu + prélèvement sociaux si cela est plus avantageux pour vous.
En ce qui concerne les dividendes, le fisc américain va prélever à la source 15 % du montant des dividendes payés et vous paierez en France au choix la flat tax de 30 % ou les prélèvements sociaux + l’impôt sur le revenu selon le barème en sachant que vous bénéficiez dans ce cas d’un abattement de 40 % sur le montant des dividendes perçus.
Notez également qu’en raison de la convention fiscale entre le France et les États-Unis qui permet d’éviter la double imposition, le prélèvement à la source des USA vous donne droit à un crédit d’impôt en année N+1.
Source des images : Freepik
Toutes nos informations sont, par nature, génériques. Elles ne tiennent pas compte de votre situation personnelle et ne constituent en aucune façon des recommandations personnalisées en vue de la réalisation de transactions et ne peuvent être assimilées à une prestation de conseil en investissement financier, ni à une incitation quelconque à acheter ou vendre des instruments financiers. Le lecteur est seul responsable de l’utilisation de l’information fournie, sans qu’aucun recours contre la société éditrice de Cafedelabourse.com ne soit possible. La responsabilité de la société éditrice de Cafedelabourse.com ne pourra en aucun cas être engagée en cas d’erreur, d’omission ou d’investissement inopportun.
Clémence Tanguy |
Responsable Editoriale – Café de la Bourse
Après des études littéraires et une double formation en communication à la Sorbonne et au CELSA, Clémence Tanguy a travaillé à la SNCF et au Conseil Général des Hauts-de-Seine avant d’intégrer l’équipe de Café de la Bourse en 2015. Elle est en charge des sujets relatifs à l’actualité macro-économique, aux crypto-monnaies, aux produits financiers, aux finances personnelles et à l’investissement en général, avec une approche pédagogique et pragmatique.
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