Pour vous y retrouver sur le marché de l’assurance vie, la rédaction a sélectionné des contrats qui correspondent à plusieurs profils d’épargnants selon leur âge, leur projet, leur tempérament. Voici les 10 qui sortent du lot.
Avec plusieurs centaines de contrats commercialisés, le marché de l’assurance vie est foisonnant. Dès lors, comment faire le tri ? En s’intéressant aux dix points essentiels qui déterminent un bon contrat : le fonds en euros, les frais, l’offre financière, le service après-vente, etc. Pour chacun de ces aspects, nous vous proposons un produit particulièrement en pointe.
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Cette approche se veut pragmatique, avec l’objectif de coller aux appétences des épargnants, variables selon leur tempérament, leur âge, leurs projets, etc. Quand l’un sera surtout attentif aux solutions de gestion pilotée, l’autre s’attachera plus à regarder le poids des frais ou les garanties de prévoyance. Certes, l’idéal serait de trouver une enveloppe au top sur les dix critères. Inutile de chercher, ce mouton à cinq pattes n’existe pas. Voici donc dix contrats à (re)découvrir, ce qui rendra votre travail de sélection plus simple. Pour élargir le panel des solutions, nous mentionnons pour chaque critère quelques assurances vie ayant aussi fait leurs preuves.
Avec le fonds en euros, votre capital est garanti. Son rendement doit être apprécié sur la durée, en se méfiant des moyennes du marché. Illustration : sur huit ans, les meilleurs fonds en euros ont rapporté près de 32 % net quand le taux moyen affichait seulement 22,54 % et les pires supports autour de 17 %. Nul ne vous le dira – les assureurs cherchant avant tout à vous vendre des multisupports – , mais les fonds en euros les plus performants, et accessibles pour 100 % de votre mise, se trouvent au sein des rares contrats dits monosupports. Beaucoup vous dissuaderont d’y investir, ce produit ne donnant pas accès à d’autres véhicules financiers. A tort, puisque rien ne vous empêche de cumuler un bon contrat en euros avec un ou deux multisupports offensifs.
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Notre choix : Dynavie. Géré par la mutuelle d’assurances Capma & Capmi (groupe Monceau Assurances), ce monosupport en euros est à la fois récent et vieux. Expliquons-nous. Son lancement date de 2017, la mutuelle souhaitant proposer alors un produit simple et compétitif aux épargnants en quête de sécurité. Mais le fonds en euros qu’on y trouve est bien plus ancien, puisqu’il était disponible dans l’ex-Dynavie, version multisupport. Il présente trois attraits notables. Un, ses performances : 2,80 % en 2017 et 29,00 % cumulés sur huit ans. Deux, sa gestion n’est pas mélangée avec celle d’autres fonds en euros de l’assureur. Voilà qui évite les bidouillages de rendement entre contrats. Trois, la mutuelle redistribue chaque année l’ensemble des gains générés par le fonds. Une pratique à rebours du marché, qui n’en finit plus de constituer des réserves dont on attend toujours la redistribution (voir p. 18). Rentable et équitable, ce produit, qui s’ouvre avec 1 000 euros, repose aussi sur des frais modérés (2 % sur les versements, 0,54 % sur la gestion).
Et aussi : Ampli-Grain 9 (Ampli Mutuelle), Compte Epargne Transmission (MIF), Epargne Retraite 2 (Asac-Fapès), Plan Eparmil (AGPM).
Face à l’érosion du fonds en euros, la diversification de son épargne est nécessaire pour aller chercher de la performance. En assurance vie, cette prise de risque porte un nom, les unités de compte. Le plus souvent, votre contrat vous donnera accès à quelques supports financiers, ce qui pourra être suffisant s’ils sont bien sélectionnés. Mais pour trouver une offre réellement fournie, reposant sur un nombre d’au moins cent unités de compte, avec, surtout, une véritable diversité de sociétés de gestion pour les piloter, nul autre choix que de vous tourner vers les contrats diffusés par Internet. Ce sont de véritables supermarchés de fonds, aux frais contenus. Plutôt pour épargnant averti.
Notre choix : LinXea Spirit. Courtier en ligne commercialisant de l’assurance vie depuis une quinzaine d’années, LinXea propose depuis 2012 ce contrat garanti par l’assureur Spirica (groupe Crédit Agricole). Avec quelque 600 supports financiers, pour 120 sociétés de gestion aux commandes, vous y trouverez forcément chaussure à votre pied. Outre les fonds actions et obligataires, on y recense des trackers, des actions en direct (du CAC 40 et de l’Euro Stoxx 50), mais aussi de la pierre papier avec vingt-quatre SCPI, SCI et OPCI. Idéal pour un épargnant autonome qui profitera des services de gestion en ligne bien développés par l’assureur. Point important : les frais sont particulièrement bas avec seulement 0,50 % prélevé sur la gestion des unités de compte (0,85 % en moyenne sur le marché), sachant qu’il n’y a pas de frais sur versement chez les courtiers en ligne. Sans surprise, ce produit avait obtenu une mention « bien » lors de nos Grands Prix de l’assurance vie 2018. Sa position lors de l’édition 2019 (en mai prochain) sera à suivre de près.
Et aussi : Darjeeling (Placement-direct), Mes-placementsLiberté (Mes-placements), Titres@Vie (Altaprofi ts).
Gare à l’effet de mode ! Un à un, les assureurs déploient des offres de gestion pilotée, dite aussi sous mandat ou déléguée, y compris dans leurs contrats destinés au grand public. De quoi s’agit-il ? De donner les clés de votre capital à une société de gestion qui va le piloter selon un profil de risque défini avec vous. Séduisant sur le papier. Dans les faits, les offres sont très hétérogènes. Entre la gestion pilotée d’un contrat bancaire, déléguée à sa filiale de gestion, et celles des contrats patrimoniaux ou de gestion de fortune de ces mêmes banques, il y a un gouffre. D’où l’intérêt des solutions développées par les acteurs du Net, notamment par les nouvelles fintech, ces sociétés combinant les approches technologiques et mathématiques pour gérer vos capitaux. Leurs offres s’avèrent accessibles, simples et moins onéreuses.
Notre choix : Yomoni Vie. Il y a trois ans, la fintech Yomoni se lançait à l’assaut du marché de l’assurance vie. Son contrat, garanti par Suravenir (groupe Crédit Mutuel Arkéa) s’est installé dans le paysage des solutions digitales. Clairement, on y souscrit pour accéder à la gestion pilotée. Dix profils sont proposés, du plus sécurisant au plus risqué. Pour y adhérer, vous renseignez un questionnaire en ligne ergonomique, permettant de définir vos caractéristiques, vos projets, votre horizon. Et donc de partir sur le profil adéquat. Les performances ? Affichées sur le site et calculées depuis la création du produit, elles vont de 5,2 % pour le profil sécurisé à 21,9 % pour le plus offensif (sur la période du 01-09-2015 au 03-12-18), le tout net de frais. La gestion repose sur des fonds indiciels, d’où des frais globaux moins élevés que pour les gestions pilotées traditionnelles, dites actives.
Et aussi : Nalo Patrimoine (Nalo), WeSave Patrimoine (WeSave).
L’assurance vie est un placement cher. On vous ponctionne sur les versements, de 0 à 5 %. En sus, chaque année, des frais de gestion sont prélevés sur votre capital : 0,70 % en moyenne sur le fonds en euros, 0,85 % sur les autres fonds. Sachant que ces derniers supportent aussi des frais de gestion internes, par exemple autour de 2 % sur les fonds actions ! D’autres ponctions seront appliquées seulement si vous utilisez certaines options du contrat, comme l’arbitrage. Bref, la facture est lourde. D’où l’importance de choisir une enveloppe de qualité aux frais contenus. On les trouve surtout chez certaines associations d’épargnants ou mutuelles d’assurance et sur Internet.
Notre choix : RES Multisupport. Commercialisé depuis 2005 par la MACSF, mutuelle du corps médical, ce contrat ouvert à tous, qui pèse environ 8 milliards d’euros, est une valeur sûre du marché. Ses frais modérés concourent à ce succès. Sur les versements, la facture est limitée à 1 % (0,60 % sur les versements programmés). Pour les frais de gestion annuels, quasi impossible de trouver moins cher, avec 0,50 % par an, voire 0,45 % si le cumul des versements est égal ou supérieur à 450 000 euros ! Autres points forts : le contrat ne prend aucuns frais sur les changements de profil de gestion (quatre profils sont proposés en plus de la gestion libre) ni sur les arbitrages automatiques et propose un arbitrage gratuit par an (0,20 % ensuite). Ces atouts tarifaires complètent un produit bien équilibré, avec un fonds en euros solide (2,40 % en 2017) et une offre de seize supports en multigestion. Pour y souscrire, 200 euros suffisent.
Et aussi : Carrefour Horizons (Carrefour Banque), Contrat multisupport Afer (Afer-Aviva).
La qualité du service après-vente (SAV) d’une assurance vie est souvent passée sous silence. Logique, la majorité des assureurs ne sont pas à la pointe sur ce terrain. De quoi parle-t-on ? De la vie de votre contrat une fois souscrit : versements, retraits, arbitrages, etc. Que pourrez-vous faire en ligne ? Quels seront les délais pour réaliser vos demandes  ? Ne vous contentez pas de réponses vagues. Aujourd’hui, la plupart des assureurs ont certes développé la consultation en ligne du contrat, mais guère plus. Intéressez-vous de près aux engagements pris par votre compagnie sur le SAV et la relation clients.
Notre choix : Multi Vie. A première vue, ce contrat de la Macif ne fait pas d’étincelles. Son fonds en euros est décevant, avec 18,13 % cumulés sur les huit dernières années. Et son offre financière reste minimaliste : trois fonds profilés et quatre unités de compte supplémentaires, en grande partie gérés par OFI AM, filiale de la Macif. Concernant le SAV, en revanche, la Macif, et plus précisément sa filiale assurance vie, Mutavie, est au top. La qualité de service n’y est pas un vain mot, en témoignent les dix-sept engagements pris par l’assureur et certifiés par l’Afnor, un fait rare sur le marché. En pratique, vous pouvez tout gérer en ligne, versements comme retraits. Les opérations sont traitées rapidement. Pour un retrait, en trois jours, l’argent est disponible sur le compte bancaire associé. C’est fluide, ergonomique, efficace. Autre atout du contrat, l’absence de frais sur les versements. Bref, ce produit se pilote comme une sorte de livret d’épargne.
Et aussi : Compte Epargne Libre Avenir Multisupport (MIF).
Dans assurance vie, il y a le mot assurance. Protection, si vous préférez. La principale de ces assurances s’appelle la garantie plancher, qui vous donne la certitude que le bénéficiaire de votre contrat touchera un capital au moins égal à vos versements nets, après votre décès. Une précaution utile, car si vous investissez sur les marchés financiers, votre capital peut être en moins-value quand vous passerez de vie à trépas. Ces garanties doivent être regardées avec attention. Quel est leur coût ? Jusqu’à quel âge fonctionnent-elles ? Y a-t-il un plafond sur le montant reversé ? Bref, vigilance.
Notre choix : SéquoiaCe contrat de la Société Générale n’a jamais brillé dans nos Grands Prix de l’assurance vie, pénalisé par un fonds en euros moribond. Pour autant, il affiche une offre financière avenante pour qui veut investir sur les marchés. Surtout, elle est accompagnée de protections substantielles en cas de décès. Deux assurances sont incluses sans formalités médicales ni exclusions. Outre une garantie plancher valable jusqu’aux 80 ans de l’assuré et pour un montant élevé de 1,525 million d’euros, le contrat prévoit une majoration du capital versé pouvant aller jusqu’à 25 % pour un décès accidentel, plafonnée à 45 000 euros. Et passé 80 ans ? La particularité de ce contrat est de proposer, via l’option Gestion Sérénité, une garantie décès illimitée en âge, valable pour un investissement comprenant jusqu’à 30 % de fonds risqués. Le prix des garanties est inclus dans les frais de gestion pour les deux premières, frais dégressifs allant de 0,96 à 0,48 %. Il est fixé à 0,96 % pour la garantie Sérénité.
Et aussi : Boursorama Vie (Boursorama Banque), Himalia (Generali).
Voilà près de dix ans que les sociétés civiles de placement immobilier (SCPI) sont l’une des marottes de l’assurance vie. A raison, car ce placement s’est avéré rentable, 4 à 5 % brut depuis plusieurs années. Ce type de produit générant des revenus réguliers, l’intérêt de le loger dans une assurance vie est évident : les revenus fonciers seront conservés dans le contrat à l’abri du fisc. Prenez toutefois garde aux frais élevés de ces supports. Autre écueil, l’offre est limitée : vous n’en trouverez pas dans la plupart des contrats grand public, et même au-delà, le choix reste restreint. Un seul mot d’ordre, chassez les contrats spécialisés sur ce terrain, principalement sur Internet ou via des conseillers en gestion de patrimoine indépendants.
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Notre choix : Patrimea Premium. Assuré par Oradéa Vie (groupe Société Générale), ce contrat est diffusé par le site de courtage Patrimea. Sa particularité : vous pouvez y placer 100 % de votre capital sur des supports immobiliers. Notamment sur des SCPI, au nombre de treize dans cette enveloppe. Avantage : l’assuré perçoit l’intégralité des loyers des SCPI et, au choix, ces revenus servent à racheter des parts de la même SCPI ou atterrissent sur le fonds en euros du contrat ou sur un autre fonds. On y compte aussi cinq SCI (sociétés civiles immobilières) et quatre OPCI (organismes de placement collectif en immobilier). Pour les aficionados de pierre papier, c’est un outil adapté, d’autant que la grille de frais est mesurée : 0 % sur les versements et 0,72 % pour la gestion annuelle. Nouveauté : l’accès à une gestion pilotée immobilière (introuvable ailleurs sur le marché) par la société Fundesys (0,4 à 0,6 % de frais supplémentaires).
Notez que ce contrat permet aussi d’investir tout son capital sur le fonds en euros (1,85 % de rendement en 2017 dans ce cas), donne accès à 300 autres fonds et 50 trackers ainsi qu’à des gestions pilotées. Le tout avec une garantie décès plancher incluse dans les frais. Bref, une offre complète avec un accompagnement pratique sur le site. Il faudra toutefois bourse délier puisque le versement minimum pour ouvrir le contrat est de 50 000 euros.
Et aussi : Frontière Efficiente (MonFinancier ), MesplacementsLiberté (Mes-placements), Netlife (UAF Life Patrimoine).
L’assurance vie est-elle vraiment le placement financier préféré des Français ? Oui, au regard de ses encours (1 701 milliards d’euros). Mais en réalité, la moitié du marché repose sur les clients fortunés ou patrimoniaux qui ouvrent des contrats avec plusieurs dizaines ou centaines de milliers d’euros. Rassurez-vous, il existe une frange d’enveloppes plus accessibles, avec quelques centaines d’euros. Problème, les contrats bancaires grand public sont décevants, sauf exception, ceux des grosses compagnies d’assurances aussi. Pour dénicher une offre populaire de bonne tenue, il faut plutôt se tourner vers les mutuelles, les associations d’épargnants, le Net ou, plus surprenant, vers les services financiers des grandes surfaces.
Notre choix : Carrefour Horizons. Le saviez-vous ? Même la grande distribution s’est essayée à l’assurance vie. A vrai dire, seul Carrefour (et, dans une moindre mesure, Auchan, via sa filiale Oney) a réussi à s’implanter durablement sur ce terrain. Lancé voici vingt et un ans déjà, son contrat Carrefour Horizons est hyperaccessible puisque 100 euros suffisent pour le mettre en route. Mieux, ensuite vous pourrez y effectuer des versements programmés ou ponctuels de 15 euros seulement – difficile de trouver plus bas chez les concurrents. Grand public, ce contrat se veut simple, avec un fonds en euros performant (2,44 % en 2017, 26,78 % sur huit ans) géré par Axa, l’assureur du produit. Le contrat propose aussi des profils d’investissement facilement abordables, combinant le fonds en euros et un trio de supports gérés par BNP Paribas AM. A noter : un nouveau fonds diversifié sera intégré courant janvier. Enfin, le niveau des frais est limité avec 1,50 % sur les versements et 0,50 % seulement sur la gestion.
Et aussi : Assurance vie Oney (Oney), Fortuneo Vie (Fortuneo Banque), Plan Assurance Vie (Crédit Mutuel).
La quasi-totalité des assurances vie commercialisées aujourd’hui n’ont pas de terme fixe, elles se prolongent d’année en année par tacite reconduction. En revanche, plus embêtant, la plupart des assureurs font régulièrement tourner leur gamme de contrats en vitrine. Ceux fermés à la vente perdent alors en qualité et affichent des rendements moins élevés. Mais ce n’est pas le cas partout. En cherchant bien, on trouve sur le marché quelques produits ayant vingt à trente ans d’âge. Cette vieillesse est bienvenue, le signe que la machine fonctionne bien et, surtout, évolue sans cesse. Ce n’est pas toujours vrai, toutefois. Certains vieux contrats auraient bien besoin d’une grande rénovation, comme BNP Paribas Multiplacements 2 (lancé en 1990) ou Groupama Modulation (1997)…
Notre choix : Batiretraite Multicompte. 20 ans, c’est l’âge atteint en 2018 par ce contrat de la SMABTP qui pèse près de 1,9 milliard d’euros. Dédiée aux professionnels du bâtiment, cette assurance vie est en réalité accessible à tous les publics. Depuis son lancement en 1998, elle a bien évolué. Tout dernièrement, l’assureur SMAvie BTP lui a adjoint des services de gestion accessibles depuis son smartphone. Voici quelques années, il avait déjà innové avec la mise en place d’une option inédite, A Contrario, pour investir à contre-courant sur les marchés boursiers. En parallèle, le contrat dispose d’un fonds en euros solide, qui a repris des couleurs l’an dernier (2,26 %). Mais aussi d’une petite trentaine de supports financiers en multigestion, dont une unité de compte investie sur le marché de l’or, là encore peu commune. Les frais sont raisonnables (2,5 % sur les versements, 0,60 à 0,84 % pour la gestion). Il faut 500 euros pour souscrire cette assurance vie.
Et aussi : Cler (Agipi/Axa), Contrat multisupport Afer (Afer/Aviva).
Existe-t-il un contrat au top sur les neuf critères précédents ? Non, les points forts des uns sont souvent les points faibles des autres. Alors, pourquoi ne pas rechercher un contrat bien positionné sur l’ensemble de la chaîne, « tout-terrain » en somme ? Cette quête est compliquée. La plupart des assurances vie dédiées au grand public échouent dans cette synthèse. Les contrats les plus vendus, ceux des banques, sont généralement trop minimalistes. Et les produits dits haut de gamme contiennent des services superflus et coûteux. Ce sont dans les vieux pots que l’on fait les meilleures soupes. D’où l’intérêt d’aller voir l’offre homogène des associations d’épargnants, présentes sur ce marché depuis des décennies.
Notre choix : Cler. C’est l’un des plus vieux contrats du marché à être toujours commercialisé. Cler a été lancé en 1985 par l’association d’épargnants Agipi. Il pèse plus de 12 milliards d’euros, gérés par Axa, une signature emblématique. Ce sont d’ailleurs les agents généraux de cette compagnie qui commercialisent ce contrat résolument tout-terrain. Son offre financière est l’une des plus complètes, avec un fonds en euros correct (2,10 % en 2017), un fonds euro-croissance, plutôt rare sur le marché, et des options de gestion pilotée très variées. Appréciable aussi, l’existence de « conventions de gestion » bien bâties, qui proposent des solutions adaptées à votre profil d’épargnant. Une option « développement durable » est désormais disponible en gestion pilotée. Cette enveloppe est également protectrice avec sa garantie plancher. La gestion administrative, réalisée par Adis, filiale d’Axa, pour le service de l’Agipi, a bonne réputation. Point faible du contrat : des frais élevés.
Et aussi : Epargne Retraite 2 Plus (Asac-Fapès), Gaipare Selectissimo (Gaipare).

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