On ne va pas se le cacher. L’été n’est pas toujours un long fleuve tranquille. Depuis une dizaine d’années, il y a eu des coups de chaud en Bourse. Personne ne sait prédire quand et où un signal d’alerte risque de se produire, mais c’est certain, il y en aura. Cet été, ou un autre.
Le contexte économique est atypique, la remontée des taux d’intérêt et l’inflation sont là, et l’économie ralentit. Cessez pourtant de vous tracasser en pensant récession, remake des années 70. Paniquer ne sert à rien. Même les professionnels ne confirment la phase de récession que lorsque que l’on y est depuis un certain temps, a posteriori. Nul ne peut prédire l’avenir sur les marchés financiers comme dans d’autres domaines.
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Ce postulat donne de la sérénité et des principes. C’est vrai, les voyants ne sont pas au vert actuellement et des turbulences sont possibles. C’est une raison de plus pour ne pas faire n’importe quoi, mieux vaut rester bien accroché sur son siège quand on entre dans une zone de turbulences. Accrochez-vous à votre stratégie d’investissement. Elle doit vous servir à atteindre vos objectifs de long terme, alors si l’inflation reste élevée pendant trois à quatre ans, cela ne change pas grand-chose. Bien moins que vous ne le pensez. L’inflation ne doit surtout pas vous faire sortir des marchés de peur des risques.
Les risques existent, mais l’inflation devrait au contraire vous conduire à investir. Si vous ne le faites pas, si vous conservez trop de cash, vous verrez votre épargne rognée par l’inflation. Si vous investissez, vous vous donnez une chance de lutter contre l’inflation.
Il faut lutter ! Le prix des pâtes alimentaires a déjà augmenté de 15% en un an et ce n’est qu’un exemple parmi d’autres. L’inflation peut atteindre 4%, ce n’est pas une bonne nouvelle pour les épargnants. Mais si vous réussissez à placer votre épargne et qu’elle vous rapporte 5%, vous aurez tout de même gagné 1%. C’est mieux que de perdre 4% en ne faisant rien, non ?
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Cela peut paraître contre-intuitif, beaucoup de particuliers se disent qu’ils sont tranquilles parce qu’ils ne sont pas investis. Ainsi, pensent-ils, quoi qu’il arrive en Bourse, sur les taux ou dans le monde, rien ne change pour leur patrimoine. C’est faux, votre épargne fondra comme neige au soleil, elle sera insensiblement grignotée par l’inflation qui est de plus en plus gourmande !
L’inflation est un ennemi invisible, les épargnants ne la voient pas, mais ils s’aperçoivent chaque jour qu’ils paient leur essence plus cher et qu’il faut plus d’euros pour remplir leur chariot de courses. Faire le plein vous coûtait 80 euros il y a un an, il faut aujourd’hui débourser 120 euros pour le faire. Voilà du concret ! Si votre épargne est restée nominalement la même en face, vous avez perdu du pouvoir d’achat. Investir est le seul moyen d’en regagner et d’éviter la spirale de l’appauvrissement.
Ceux qui approchent de la retraite sont particulièrement concernés. Un trentenaire peut espérer des hausses de salaires dans les années qui viennent en montant en compétences, mais pour les quinquas l’espoir de voir leur salaire augmenter est plus faible. Cette catégorie d’investisseurs, qui va avoir une chute importante de ses revenus dans 10 à 15 ans, ne doit pas être frileuse. Ils ne peuvent pas compter sur une hausse de salaire pour maintenir leur pouvoir d’achat, ils ne peuvent compter que sur eux-mêmes et sur leur épargne.
Imaginez…Le CAC 40 a gagné 1%, il a perdu 4% en une séance. Il affiche une perte de 13% en quelques mois, il rebondit de 5% en cinq jours… Et alors ? Les fluctuations des marchés ne sont pas si importantes. Nul besoin de les suivre de près. Elles ne doivent pas vous intéresser.
Essayer d’anticiper sur les marchés, d’entrer et de sortir au bon moment, de miser sur le bon secteur, est un combat perdu d’avance. Même les professionnels aguerris y échouent. Bien sûr, vous pouvez avoir de la chance une ou deux fois, mais vous serez à contre-temps à d’autres occasions. En faisant le bilan, vous vous rendrez compte que vous n’avez vraiment rien gagné, ni perdu, malgré toute l’énergie que vous avez consacrée à essayer de deviner le marché.
Alors, partez en vacances tranquille et astreignez-vous à ne regarder les marchés qu’à votre retour et surtout pas trop souvent. Prenez du recul.
La gestion pilotée gère automatiquement l’épargne en évitant les biais émotionnels, ceux qui nous font réagir à chaud, parfois de façon irréfléchie. Vous avez sûrement déjà envoyé un mail ou un sms sous le coup de de la colère et vous vous en êtes voulu. Ne faites pas la même chose pour votre épargne en donnant des coups de barre à gauche, puis à droite. Vous n’irez nulle part.
Cela ne veut pas dire qu’il faut faire confiance les yeux fermés. Attention, informez-vous sur le pilote que vous laissez dans l’avion. Pour qu’une gestion pilotée soit efficace, il faut qu’elle intègre des mécanismes de correction automatique. Ce sont eux qui permettront à votre avion de garder le cap. Ils ne sont pas présents dans toutes les gestions pilotées.
Si votre profil de gestion prévoit que vous devez être investi à 60% en actions et si la Bourse chute de 20%, le poids des actions va mécaniquement baisser dans votre portefeuille. Pour qu’elles représentent toujours 60% de votre épargne, il faut racheter des actions. La gestion pilotée doit intégrer un rééquilibrage automatique des positions dès qu’elles divergent trop. Vous ne faites rien, mais le pilote automatique rachète des actions quand les marchés baissent.
A l’inverse, quand les marchés montent beaucoup, le pilote vend des actions pour revenir au niveau idéal défini pour le client.
La volatilité et la structure du portefeuille doivent toujours être en adéquation avec le besoin final de l’investisseur, qu’il s’agisse de préparer sa retraite, de financer les études de ses enfants ou d’acquérir une résidence secondaire.
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Ce n’est pas toujours le cas. Certains contrats d’assurance vie font payer des frais d’arbitrage aux clients. Une pratique qui peut coûter cher dans des marchés en tôle ondulée, aux fluctuations importantes. C’est le cas quand l’arbitrage est fait au cas par cas par un humain. Les gestions pilotées automatiques, elles, ne prévoient aucuns frais d’arbitrage. A privilégier pour partir vraiment tranquille !
Comparez votre salaire avec celui des français.
Le salaire mensuel net est invalide
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