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Investir nécessite une bonne allocation d’actifs en fonction de son profil investisseur ( crédit photo : GettyImages )
Sommaire:
Par le terme «allocation d’actifs», les conseillers en gestion de patrimoine désignent la répartition des avoirs d’un investisseur dans différentes catégories de placements: les livrets d‘épargne, les unités de compte monétaires (obligations), les actions, le private equity…
Une bonne allocation d’actifs peut permettre une meilleure performance de votre portefeuille, et une bonne maîtrise de votre risque de perte en capital. En effet, elle implique deux atouts en matière de gestion financière: la diversification de vos actifs et la prise en compte de vos objectifs. Autrement dit, l’allocation d’actifs est à la base du concept de gestion patrimoniale. Elle reflète les choix de l’investisseur en matière de stratégie patrimoniale, mais aussi de fiscalité.
Par nature, les produits financiers disponibles sur le marché sont nombreux. Bien les connaître est indispensable pour bien les choisir et les combiner au mieux en fonction de votre profil d’investisseur, de votre situation personnelle et patrimoniale et de vos objectifs de placement. Ils diffèrent d’abord par leur degré de risque global. Cet «indicateur synthétique du risque» est représenté sur une échelle de 1 à 7 (du degré de risque le plus faible au plus élevé…) dans le Document d’Information Clé pour l’Investisseur (DICI). Cette note intègre la sensibilité du produit à deux types de risques: le risque de marché (c’est-à-dire les fluctuations à la hausse ou à la baisse de la valeur cotée en Bourse) et le risque de crédit (capacité pour l’emprunteur à rembourser son créancier).
Toutefois, d’autres risques doivent être pris en compte avant toute décision d’investissement:
Ensuite, connaître les actifs passe par l’étude de leurs rendements potentiels, les frais impliqués… Ainsi, selon vos besoins, vos montants d’épargne et vos envies de gestion, certains produits sont plus adaptés que d’autres.
De plus, en fonction de votre profil et de votre horizon de détention, vous allez ventiler vos avoirs vers des enveloppes plus ou moins risquées. Diversifier ces enveloppes revient à varier vos actifs. Or, une bonne gestion patrimoniale consiste à multiplier les types d’actifs dans son portefeuille, dans le respect du vieil adage «ne pas mettre tous ses œufs dans le même panier». Cela permet de:
Il est intéressant d’investir longtemps en amont de vos projets lorsque vous comptez sur de bons rendements pour les financer. En effet, plus votre horizon de détention est long, plus vous pouvez orienter vos capitaux vers des actifs jugés risqués. Or ces actifs risqués sont aussi potentiellement les plus rémunérateurs. Il peut s’agir de la Bourse, par exemple. Cet actif est dynamique: ses cours peuvent varier rapidement et fortement, à la hausse comme à la baisse. Pour autant, les fluctuations du marché boursier peuvent s’équilibrer dans le temps.
Selon une publication de l’Autorité des Marchés Financiers (AMF) de mars 2021, «avec un horizon de placement à long, voire très long terme, il est possible de réduire le risque sur le marché des actions». L’affirmation se fonde sur une analyse des rendements réels annuels de la Bourse de Paris entre 1950 et 2020. Entre ces décennies, le rendement annuel moyen pour un placement de 20 ans était compris entre −3% et +13,6%. Pour un placement de 3 ans, ce même rendement était compris entre −18,4% et +35,9%.
Le risque de perte est diminué sur une période de placement plus longue. Le temps est l’allié des investisseurs. Toutefois, en contrepartie de l’espérance de gain, l’investisseur accepte toujours de prendre une part de risque de même mesure. Les placements fortement rémunérateurs garantis sans risque de perte en capital cachent très souvent une arnaque.
Pour choisir une bonne allocation d’actifs, il est indispensable de déterminer votre profil investisseur. En effet, une allocation d’actifs réussie correspond avant tout à vos attentes. Elle tient compte de votre aversion ou appétence pour le risque dans la répartition du couple rendement/risque. Les deux sont toujours liés: plus vous acceptez une part de risque, plus vos rendements potentiels sont élevés. À l’inverse, une prise de risque limitée implique des rendements plus modérés. Cibler vos attentes permet de comprendre comment répartir votre épargne.
Trois principaux profils d’investisseur se détachent:
Le profil prudent
L’investisseur prudent recherche un niveau de risque faible. Cela s’accompagne d’une revalorisation modeste de ses avoirs. Le portefeuille de cet épargnant est investi majoritairement en OPCVM monétaires ou obligataires. Toutefois, un investisseur prudent peut détenir des unités de compte en actions à hauteur de 25% au maximum de son portefeuille. La volatilité de ce portefeuille a vocation à rester faible: les actifs sont relativement stables.
Le profil équilibré
Ce profil concerne principalement les investisseurs souhaitant valoriser leur capital à moyen/long terme. Ces derniers recherchent des placements combinant résilience et performance. Un investisseur au profil équilibré va privilégier des produits obligataires et des produits en actions. Dans ce cas, la gestion est active et permet de redistribuer le capital entre les classes d’actifs. Le portefeuille est plus volatil que celui des profils prudents. Le rendement potentiel est plus important sur le long terme.
Le profil dynamique
Ce profil s’adresse aux investisseurs en recherche d’une valorisation importante de leur capital. Pour cela, ils s’exposent aux fluctuations des marchés boursiers. Environ 75% du portefeuille géré est investi en actions internationales. Ici, l’allocation d’actifs est très diversifiée, géographiquement et par secteur d’activité. C’est le profil le plus volatil. Si le rendement potentiel est plus important que sur les deux autres profils, les possibilités de moins-values le sont également.
La répartition de votre épargne doit être adaptée à votre situation personnelle, professionnelle et familiale. Le recours à un conseiller en gestion de patrimoine peut s’avérer utile pour délimiter les contours de votre profil investisseur et votre degré d’acceptation du risque.
Une stratégie patrimoniale d’allocation d’actifs peut être stratégique ou opportuniste/tactique. Les deux reflètent les convictions de l’investisseur sur le moyen ou long terme. L’allocation stratégique consiste à respecter une allocation d’actifs définie à l’aide d’un profil. L’allocation tactique tient compte de la conjoncture économique et utilise les conditions de marché pour redéfinir le portefeuille client. Elle s’adapte au contexte pour évoluer en fonction.
La plupart des conseillers financiers ou des sociétés de gestion utilisent des profils d’investissement prédéfinis. Ainsi, ils peuvent mettre en pratique des méthodes d’allocation d’actifs stratégiques ou tactiques. Ces profils s’étendent du plus sécuritaire au plus risqué. Par exemple, l’allocation stratégique d’un profil sécuritaire suit une ventilation de 30% d’actions et 70% d’obligations.
Tout épargnant doit commencer par sécuriser une partie de son épargne grâce à des liquidités immédiatement disponibles. En effet, cela permet d’assurer les dépenses du quotidien et les aléas éventuels. C’est ce que l’on appelle, en gestion de patrimoine, l’épargne de précaution. Cette épargne trouve refuge dans des livrets bancaires de type Livret A, Livret jeune ou Livret d’épargne populaire (LEP). Il est d’usage de conserver l’équivalent de 3 mois de revenus sur ces livrets. La somme est dédiée à couvrir d’éventuels imprévus.
Toutefois, ces placements facilement disponibles sont aussi les moins rémunérateurs. Quand vous faites le choix de conserver tous vos avoirs dans ces enveloppes, vous vous exposez à l’érosion de votre capital dans les périodes d’inflation. Autrement dit, vous perdez du pouvoir d’achat. Mieux vaut allouer ses excédents d’épargne sur des investissements plus rentables. De plus, certains investissements (comme les contrats d’assurance-vie ou le PEA) vous permettent de bénéficier d’avantages fiscaux.
L’épargne de moyen terme implique de se projeter au-delà de 3 ans et de définir des objectifs raisonnables sur une dizaine d’années. Pour bénéficier d’une meilleure rentabilité sur quelques années, on peut recourir à des enveloppes de type Plan Épargne Entreprise (PEE) . Le PEE est pertinent pour épargner sur différentes unités de compte. Il a aussi l’avantage de bénéficier d’abondements substantiels de la part de l’employeur.
Le contrat d’assurance-vie, véritable couteau suisse de l’épargnant, est lui aussi largement plébiscité par les investisseurs français. En prenant date sur cette enveloppe fiscale, on peut bénéficier d’avantages fiscaux conséquents après 8 ans de détention du contrat. Ce produit d’épargne permet d’investir dans des fonds en euros garantis ou dans des unités de compte (actions, ETF, obligations, fonds immobilier…). L’assurance-vie est un support liquide: vos économies peuvent être retirées à tout moment. Seule la fiscalité diffère en fonction du moment de votre retrait.
Si vous savez déjà qu’il vous faudra financer les études de vos enfants dans 15 ans ou avoir un complément de revenu à la retraite, votre horizon de placement est long. Cela signifie que vos actifs vont pouvoir être épargnés et fructifier pendant plusieurs années. Dans ce cas, une bonne allocation d’actifs passe par des véhicules dynamiques. Ces derniers peuvent fluctuer à la hausse ou à la baisse dans un court laps de temps. Ils sont déconseillés pour les placements de court terme. Au contraire, ils sont à privilégier dans une optique de long terme afin de lisser les éventuelles fluctuations survenant sur les marchés. Ces oscillations génèrent des plus-values et des moins-values. Sur le temps long, cela permet d’optimiser le rendement potentiel du placement.
De nombreux produits peuvent répondre à cet objectif de long terme. Ils ont des intérêts différents et doivent être sélectionnés à l’aune de votre situation:
● L a Bourse
On peut investir en Bourse pour ventiler ses actifs au moyen d’une gestion active. Dans ce cas, l’investisseur sélectionne lui-même ses valeurs phares. Il peut s’agir d’actions en direct, de fonds d’investissement, de foncières cotées… Il peut être recommandé aux investisseurs qui n’ont pas le temps de se consacrer au suivi de leur portefeuille d’opter pour des solutions de gestion profilée. Ils peuvent aussi avoir recours aux ETF (Exchange-Traded Fund, ou «trackers»). Ces fonds répliquent passivement des indices comme le SP 500 ou le CAC 40. Ils donnent accès à un large panier d’actions avec des frais de gestion peu élevés.
L’immobilier
On peut investir dans l’immobilier en direct, en réalisant un investissement locatif pour percevoir des revenus, par exemple. Il est également possible de répartir son épargne dans des véhicules comme les Sociétés Civiles de Placement Immobilier (SCPI) . Elles permettent d’acquérir des parts sociales d’une société détenant des actifs immobiliers. Elles offrent aussi un accès à l’immobilier de bureau ou de commerce, peu accessible en direct pour un investisseur privé. L’investisseur perçoit des revenus locatifs sans aucune contrainte de gestion.
Le PER
Le Plan Épargne Retraite (PER) est un véhicule d’épargne lancé dans le cadre de la loi Pacte. Il a pour but de permettre aux investisseurs de se constituer une épargne en vue de la retraite. Le capital accumulé et majoré des plus-values d’investissement est ensuite distribué aux retraités sous forme de rente mensuelle ou de capital (versé en une ou plusieurs fois) ou de combinaison des deux. La fiscalité du PER est attrayante puisque les versements des souscripteurs peuvent être déduits de leur impôt sur le revenu, à l’entrée ou à la sortie, selon sa préférence. Le contrat comprend par défaut un mode de gestion profilée à horizon (l’exposition au risque est réduite au fil du temps).
Le private equity
Le private equity est également appelé capital-investissement. Il permet d’investir dans des entreprises innovantes en phase de démarrage ou de développement, par exemple. La possibilité d’obtenir une plus-value est forte. Elle est proportionnelle au risque encouru. Cette classe d’actifs non cotée est accessible aux investisseurs via des fonds tels que des Fonds Communs de Placement à Risque (FCPR) ou des Fonds Communs de Placement dans l’Innovation (FCPI). L’investissement dans ces fonds s’accompagne d’avantages fiscaux sous forme de déductions d’impôt, lors de l’année fiscale de votre souscription. Par ailleurs, le private equity a l’avantage d’accumuler de nombreuses prises de participation au sein des portefeuilles de fonds. En conséquence, votre épargne est diversifiée.
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