Actualités Placements
EVENEMENTS
Comparateur de livrets
Actualités Immobilier
Actualités Bourse
CONSEILS
AGENDA
Comparateur de courtiers
Actualités Impôts & Droits
Actualités Finances privées
Le Revenu TV
Pédagogie
Abonnés, accédez à vos publications numériques

Par
Publié le 25/11/2018 à 08:42 – Mis à jour le 25/11/2018 à 08:42
Ils s’appellent Gisèle, Patricia, Yin et Alain. Ces fidèles lecteurs du Revenu, âgés de 25 à 89 ans, ont en commun un intérêt fort pour la Bourse, qu’ils ont accepté de nous raconter ici.
Publié le 16/11/2018
Bourse : les Français reprennent goût aux actions !
Publié le 07/12/2017
Bourse : comment acheter ou vendre des actions ?
Publié le 09/11/2018
Bourse : pariez sur les prochaines stars avec le CAC Next 20
Publié le 28/12/2017
Bourse : quel courtier en ligne choisir ?
À toutes et à tous, nous avons posé les questions suivantes : quelles sont les valeurs de votre portefeuille, et pour quels montants ? Quand avez-vous commencé à investir ? Comment choisissez-vous vos actions ? Quel est votre bilan personnel ? Quels conseils donneriez-vous à une personne souhaitant se lancer en Bourse ?
Les réponses sont diverses et dessinent plusieurs profils d’investisseurs. Mais tous nos témoignages montrent qu’il est possible de réussir en Bourse sur la durée, à condition d’agir avec méthode et de respecter quelques principes de base (bien s’informer, diversifier son portefeuille, etc.). «La Bourse, c’est du travail», résume Gisèle, la doyenne de notre panel.
De ces expériences multiples, une autre leçon se dégage. La Bourse est une affaire d’état d’esprit. C’est un mélange d’optimisme, de volontarisme, d’acceptation d’un risque mesuré. Il faut aussi faire preuve de sang-froid dans les périodes difficiles, et d’humilité dans les succès.
Enfin, nos témoins sont unanimes pour regretter les freins qui pèsent sur l’investissement en Bourse : une fiscalité qui reste élevée, des frais de courtage excessifs et l’accès difficile à certaines valeurs étrangères.
Ci-dessous, retrouvez les conseils et l’histoire boursière de quatre lecteurs du Revenu. Dans Le Revenu Hebdo n°1506, disponible dans notre boutique en ligne, vous pourrez aussi lire les témoignages de Fabian, Caroline, Guy, Jean-Yves, Claude et Marius.
Composition de son portefeuille : Air Liquide, Alten, Danone, LVMH, Suez, Wendel, ainsi que deux actions allemandes, Siemens et Osram Licht, et des parts du FCP HSBC Small Cap. Le tout figure dans un PEA d’une valeur globale de 255.500 euros
«J’ai commencé à investir en Bourse en 1955. Sur les conseils du producteur du film «Je reviendrai à Kandara», dans lequel je venais de tourner, j’ai acheté des actions Primagaz dont la valeur a été multipliée par quatre en quatre ans !
Cela m’a donné le virus de la Bourse et j’ai continué d’y investir en plaçant régulièrement de petites sommes issues de mes économies. J’ai globalement gagné beaucoup d’argent et je peux confirmer que la Bourse est le meilleur placement sur le long terme.
En 1994, j’ai ouvert un PEA avec 70.000 euros. Il vaut aujourd’hui 255.500 euros. Entre-temps, j’en ai sorti 90.000 euros.
Mon secret ? Je dirais que la Bourse, c’est du travail ! Je passe environ 1 heure par jour à suivre mon portefeuille. Je me renseigne en lisant «Le Revenu» (dont je suis les conseils), «Le Monde» et en consultant les sites Internet spécialisés.
J’aime les chiffres et décortiquer des bilans. J’étudie aussi beaucoup les graphiques. J’investis dans tous types de sociétés. Je n’hésite pas faire tourner mon portefeuille et à prendre des plus-values quand je sens que c’est le moment.

Pour réussir en Bourse, il faut croire en l’avenir, et accepter l’idée de perdre temporairement de l’argent. Comme beaucoup d’autres actionnaires, j’ai souffert lors des crises de 1994, 2001 et 2008.
Lors de la bulle Internet, j’avais en portefeuille des valeurs technologiques qui paraissaient très prometteuses mais qui ont disparu depuis (Himalaya, Integra, Fi System).
Je ne me suis jamais découragée et j’ai aussi profité des phases de baisse pour compléter certaines positions.»
Composition de ses portefeuilles : un compte-titres d’une valeur globale de 4.000 euros comprenant Accorhotels, Bouygues, Casino, Elis, Orange, Renault, Sodexo et Total. Mais aussi un portefeuille de valeurs australiennes, avec notamment BHP Billiton, pour une valeur de 100.000 dollars australiens, et un portefeuille américain, avec un tracker S&P 500 à effet de levier (x3) et un tracker Nasdaq à effet de levier (x3), pour une valeur de 20.000 dollars.
«J’ai commencé à investir en Bourse très jeune, à 12 ans, sous l’influence de ma mère qui pensait que c’était le meilleur moyen de gagner de l’argent. À l’époque, nous avions une vision traditionnelle de la Bourse : nous achetions en une seule fois les valeurs qui nous semblaient les plus prometteuses, et il fallait éviter de payer des frais d’entrée élevés.
Surtout, nous croyions à l’adage «tant qu’on n’a pas vendu, on n’a pas perdu», ce qui, dans le contexte de l’époque (2001), n’était pas très judicieux.
Lors de mon expatriation en Australie en 2011, je me suis de nouveau intéressée à la Bourse sur les conseils d’un ami qui est devenu rentier grâce à elle.
J’investis exclusivement en fonction de l’analyse technique. Du fait sans doute de ma formation d’ingénieur, j’aime lire et interpréter l’évolution des cours.
L’analyse technique n’implique pas forcément une grosse prise de risque. Les valeurs françaises de mon portefeuille ne sont pas toutes spéculatives.
Je privilégie toujours des capitalisations importantes et des titres liquides dont le potentiel de baisse me paraît limité. Je passe une trentaine d’ordres par an.
J’investis pour des durées de quelques jours à quelques mois. Lorsque j’ai une conviction, j’achète ou je vends tout de suite. Je ne passe pas encore d’ordres stop.
J’investis en France des montants assez limités. Je préfère multiplier les petits gains que de tenter un gros coup.
J’ai acheté des actions Safran le 29 novembre 2017 à 90 euros, je les ai revendues à 99 euros le 16 mai dernier, car le titre venait de taper le haut des bandes de Bollinger.
De mon investissement moins heureux dans Casino l’an dernier, j’ai aussi retenu l’idée que, quand une action passe sous sa moyenne mobile à 200 jours, il faut absolument la vendre !
En fait, j’investis surtout sur le S&P 500 et le Nasdaq, qui me paraissent beaucoup plus intéressants que le CAC 40. La cote américaine est infiniment plus riche, avec toutes les stars de la technologie.
En plus, les frais de transaction sont modiques. En Suisse, où je réside, mon courtier me facture seulement l’équivalent de 50 centimes d’euros pour un ordre de 3.000 dollars.
Enfin, les horaires des marchés américains – 15 h 30 à 22h – sont pratiques en Europe pour les gens qui travaillent comme moi.»
Composition de son portefeuille :  un PEA d’une valeur de 25.000 euros, comprenant Airbus, Air France-KLM, Axa, Carrefour et Total.
«J’ai ouvert un PEA en 2015 chez un courtier en ligne quand j’ai commencé à travailler. J’y ai investi 1.000 euros, puis j’ai procédé à des versements réguliers.
J’ai fait le choix de la Bourse car le Livret A ne me paraissait plus du tout rentable. Je me suis dit que je gagnerai beaucoup plus d’argent avec les actions – au moins grâce aux dividendes – même si le niveau de risque n’est pas le même. En outre, mon père investit en actions, et peut me conseiller.
Je passe une centaine d’ordres par an mais je concentre mon portefeuille sur un petit nombre de positions car je peux les suivre plus facilement.
J’investis de 1.500 euros à 10.000 euros par action. Je «travaille» aussi régulièrement mes lignes en procédant à des réinvestissements ou en prenant des plus-values. Ma méthode est de toujours regarder le graphique des cours et d’acheter dans les phases de baisse.
J’ai ainsi acheté des titres Air France-KLM à 7,45 euros par action, au plus fort des grèves, il y a quelques mois. Je m’efforce aussi de suivre l’actualité des sociétés que je détiens en portefeuille. 
Je veille à diversifier mon portefeuille sur plusieurs secteurs d’activité : aéronautique, assurance, distribution, pétrole. J’ai également acheté Axa et Total pour leurs dividendes.
Depuis que j’investis en Bourse, je gagne un peu plus que le Livret A, ce qui était mon objectif initial. Ma plus belle réussite a été un aller-retour sur Europacorp. J’ai acheté la valeur à 2,50 euros en juin dernier et je l’ai revendu à 3 euros en juillet, réalisant un gain de 3.000 euros.
En revanche, je suis déçu par Carrefour que j’ai acheté il y a un an et demi vers 19 euros.
Depuis mes débuts en Bourse, j’ai appris à mieux investir, alors que, il y a trois ans, j’achetais des actions un peu à l’aveuglette.
J’essaie aussi de respecter plusieurs principes d’investissement : consacrer au moins 1.500 euros par ordre, garder la position au moins un an (ce que je ne fais pas toujours !), acheter des valeurs du CAC 40 pour plus de sécurité, se donner trois bonnes raisons d’investir (un cours bas, des dividendes élevés, des perspectives positives…), bien s’informer sur une société, se faire soi-même sa propre opinion, trouver quelqu’un avec qui échanger sur ses investissements et bien sûr rester humble.»
Composition de ses portefeuilles : un compte-titres comprenant Microsoft, Tencent et Softbank, un PEA où figurent notamment Fresnillo, STMicroelectronics, Pernod Ricard, Dassault Aviation, CGG, Nanobiotix, Recylex, GTT et Ipsen, un PEA-PME qui abrite Erytech PharmaGlobal Bionergies, Rothschild & Cie et Soitec. Enfin, cinq titres vifs figurent dans un contrat d’assurance vie : Airbus, Dassault SystèmesRubis, Thales et TechnipFMC.
L’ensemble de ces comptes représente entre 100.000 et 200.000 euros.
J’ai acheté mes premières actions vers l’âge de 12 ans sur le compte de mon père en investissant dans des mines de cuivre sud-africaines !
Aujourd’hui, je passe entre une et trois heures par jour à gérer mes portefeuilles et à suivre l’actualité des marchés financiers. 
Je m’informe avec Internet et en lisant les journaux spécialisés, avec une préférence pour Investors Chronicle, une revue de Bourse qui appartient au “Financial Times” et que j’apprécie pour la rigueur toute anglo-saxonne de ses informations.
La maîtrise de l’anglais me paraît essentielle quand on s’intéresse à la vie des marchés financiers.
En Bourse, je recherche avant tout des plus-values. Le dividende me paraît secondaire. Je préfère que les sociétés utilisent leur trésorerie pour investir, développer leur réseau commercial, racheter un concurrent…
De la même manière, je n’aime pas beaucoup les rachats d’actions. Mes critères de sélection pour investir sont la qualité des dirigeants, la croissance du chiffre d’affaires et des résultats, la rentabilité, le «pouvoir de prix», la part de l’activité réalisée à l’international, le flottant et la liquidité de marché. Je suis aussi attentif à la qualité de la gouvernance et de la communication financière.
En matière de ratios financiers, je pense qu’il vaut mieux considérer le cours sur bénéfice sur longue période plutôt qu’en instantané. En moins de 10 ans, j’ai triplé la valeur de ma ligne sur Airbus. J’ai aussi réalisé de belles plus-values avec Recylex et Eurofins Scientific.
Mes plus grandes déconvenues concernent des valeurs où l’État français est actionnaire : Areva, EDF, Eramet, etc.
Pour réussir en Bourse, il faut savoir repérer et analyser les bonnes informations. Il est primordial de se cultiver pour apprendre à lire entre les lignes. Et pour cela, rien ne vaut la lecture des classiques comme Jules Verne, Balzac, John Le Carré plutôt que la consultation de forums parfois idiots sur Internet. 
Je déplore que l’investissement en Bourse devienne plus difficile pour les actionnaires individuels. Je ne parle pas seulement de la fiscalité. Les courtiers pratiquent souvent des tarifs excessifs.
Par ailleurs, il est de plus en plus difficile d’acheter des valeurs étrangères. J’ai voulu acheter Qiwi, une fintech russe cotée à New York. Mon intermédiaire m’a dit qu’il y avait trop de paperasse et de risques de problèmes avec l’administration américaine.

Se connecter
La Bourse de Paris plie face à la BoJ

Par
Bourse 2023: AllianzGI privilégie la dette américaine, la transition énergétique et la digitalisation

Par
La tendance baissière se poursuit pour l’action Téléperformance

Par
Renaud van Ruymbeke : «Le montant des avoirs cachés dans les paradis fiscaux est évalué à 8 .700 milliards de dollars»

Par
Agnès Verdier-Molinié : «La France est devenue un passager clandestin de la zone euro»

Par
Pierre Havet «Le dividende est la rémunération du capital»

Par
Placements plaisir : investir dans la montre de Kylian Mbappé et Didier Deschamps
Kevin Thozet : «la trajectoire des taux d’intérêt est désormais plus prévisible»
Michel Escalera : «nous investissons dans l’emploi durable»
Assurance vie : découvrez le rendement 2022 de votre contrat

Par
Derichebourg : une activité en forte progression

Par
Small et Mid-Caps : quatre valeurs récompensées à découvrir sans tarder

Par
La valeur des montres de luxe ne cesse de grimper. Mondial de football oblige, intéressons-nous aux garde-temps portés…
Le stratégiste de Carmignac a accordé un entretien au Revenu TV. Il se montre prudent sur les perspectives, mais se…
Le directeur général de Palatine AM était présent sur le plateau du Revenu TV. La société de gestion, en pointe…
Les montants investis dans l’épargne solidaire ont progressé de 26% en un an.
Le directeur des gestions d’EdRAM a répondu aux questions du Revenu TV. Son discours est encore prudent sur les…
Abonnez vous au Revenu pour 8.90 euros par mois
Le 01/09/2022 à 15:35
Que pensez vous du titre GROUPE LDLC EURONEXT , faut il selon conserver ce titre, racheter,…
Le 01/09/2022 à 15:33
bonjour monsieur , pour TFF vous aviez écrit un article très positif n 1671 p 11 , cette…
Tous nos conseils boursiers
Agenda financier des entreprises cotées

source

Catégorisé:

Étiqueté dans :

,