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De plus en plus de Français envisagent de vivre leur retraite au soleil, où la vie est moins chère crédit photo : Getty images
Sommaire:
Le Portugal a longtemps fait figure d’eldorado: un tiers des expatriés français installés dans le pays sont des retraités. De 2013 à 2021, les bénéficiaires du régime général et les indépendants ayant le statut de Résident Non Habituel (RNH) étaient totalement exonérés d’impôt sur le revenu pendant 10 ans. Cependant, ce régime a pris fin le 1er avril 2021. Désormais, les nouveaux résidents bénéficiant du statut RNH sont imposés à hauteur de 10% sur leurs revenus pendant 10 ans, puis soumis au régime d’impôt progressif du Portugal (moins avantageux qu’en France). Le pays reste quand même une destination de choix, car le coût de la vie y est en moyenne de 30 à 35% inférieur à la France et l’immobilier, même s’il est en hausse, reste plus accessible.
L’Espagne demeure une destination plébiscitée des retraités français en raison de la proximité avec l’Hexagone et du coût de la vie très abordable. Le pays n’a pas mis en place de politique fiscale avantageuse pour attirer les étrangers. Le barème de l’impôt est même légèrement supérieur à celui de la France. Il existe néanmoins un accord entre les pays pour éviter une double imposition des contribuables. Tous les revenus, de source française et étrangère, doivent être déclarés à l’administration fiscale espagnole. La convention fiscale franco-espagnole précise le pays d’imposition pour chaque type de revenu. Ainsi, par exemple, les loyers perçus sur des biens immobiliers situés en France seront imposés en France. En revanche, les résidents français percevant une retraite du secteur privé seront imposés en Espagne.
Le Maroc est depuis longtemps l’une des destinations préférées des retraités français souhaitant s’expatrier. En effet, plus de 50.000 y ont déjà élu domicile. Le pays possède une politique fiscale attractive, un coût de la vie et de l’immobilier bas. Selon la convention fiscale marocaine, les pensions de retraite sont imposées dans le pays de résidence. Ainsi, si vous passez plus de 183 jours par an au Maroc, toutes vos pensions, y compris les rentes des régimes supplémentaires (assurance-vie, Perco, Perp, PER Entreprise…) seront soumises à l’impôt sur le revenu marocain. Par ailleurs, les retraités bénéficient d’un abattement forfaitaire de 55% sur le montant annuel brut de leur pension, avec un plafond de 168.000 dirhams (16.000 euros). Au-delà de ce montant, l’abattement est de 40%. En revanche, il est porté à 80% si la pension est perçue sur un compte marocain en dirhams.
“Le barème de l’impôt sur le revenu grimpe beaucoup plus vite au Maroc, et ça peut être défavorable pour les petits revenus. Par exemple, la tranche à 30% est atteinte dès 5.500 euros de revenus annuels, contre 27.000 euros en France”, explique Paul Delahoutre, du site retraitesansfrontieres.fr . Par ailleurs, les retraités français locataires sont exemptés de taxe d’habitation pendant trois ans.
La Grèce fait les yeux doux aux retraités européens. Pour ces derniers, en juillet 2020 le pays a adopté un taux unique d’imposition à 7%. Celui-ci s’applique pendant 15 ans. Cette mesure fiscale devrait en séduire plus d’un! Pour en bénéficier, le retraité peut être locataire, mais il doit devenir résident fiscal grec et ne pas l‘avoir été pendant 5 ans sur les 6 dernières années. Les retraités établis dans le pays avant juillet 2020 restent soumis à l’impôt sur le revenu grec, selon un barème progressif supérieur à celui de la France. Outre son climat favorable, la Grèce peut également compter sur un coût de la vie inférieur d’environ 30% par rapport à l’Hexagone pour attirer de futurs retraités.
L’Italie a elle aussi adopté une flat tax de 7% pour les revenus de source étrangère. Alléchante au premier abord, l’offre se révèle beaucoup plus restrictive qu’en Grèce. Pour en bénéficier, il faut s’installer dans une ville du sud du pays de moins de 20.000 habitants et seules huit régions sont éligibles. Par ailleurs, cet avantage n’est valable que 5 ans. La convention fiscale entre la France et l’Italie prévoit l’imposition des pensions de retraite obligatoires dans le pays d’origine. Ainsi, votre pension restera assujettie à l’impôt français . Seule exception, les retraités français percevant une retraite privée indépendante du régime de la Sécurité sociale. Le dispositif se révèle intéressant pour les ménages au revenu confortable et détenteur d’un portefeuille d’actions ou d’actifs immobiliers. L’Italie offre également des dispositions fiscales avantageuses en matière de donations, de successions ou de revenus de capitaux mobiliers pour les retraités désireux d’anticiper leur transmission.
Peu de Français choisissent de s’expatrier en Malaisie. Selon le ministère des Affaires étrangères, ils étaient seulement 3.500 en 2016. Pourtant, le pays permet aux résidents étrangers de bénéficier d’une fiscalité avantageuse. En effet, le statut “Malaysia My Second Home” (MM2H), offre une exonération totale d’impôts sur les pensions de retraite du privé pendant 10 ans, et cette période est renouvelable indéfiniment! Pour en bénéficier, il faut justifier d’une pension retraite d’un montant minimum de 10.000 ringgits (environ 2.200 euros) ou déposer 150.000 ringgits (environ 33.000 euros) sur un compte bancaire malaisien. Vous devrez également fournir un certificat médical et payer une caution d’environ 300 euros. Ce statut vous permettra également d’acheter un bien immobilier d’un montant minimum de 110.000 euros pouvant être financé à 80% par une banque malaisienne.
Si vous rêvez de l’autre bout du monde, l’Indonésie est une option très intéressante. De nombreux Français y ont élu domicile, en particulier sur l’île de Bali. Selon la convention fiscale signée entre la France et l’Indonésie les pensions de retraite des résidents fiscaux sont imposées dans le pays d’origine. En revanche, les pensions issues des produits d’épargne de retraite ou d’assurance-vie sont imposées sous le régime indonésien. Les taux vont de 5% à 30%, le maximum s’appliquant au-delà de 500 millions de roupies, soit un peu plus de 30.000 euros annuels. Il est possible de devenir propriétaire d’un bien immobilier à Bali pour une durée de 25 ans renouvelable une fois. Le principal avantage reste le faible coût de la vie (moitié moins cher qu’en France).
Tout comme le Maroc, le Sénégal propose une fiscalité allégée pour les étrangers. Si vous devenez résident fiscal au Sénégal, vos pensions de source française sont imposables dans ce pays, quelle que soit leur nature (publique, privée ou de Sécurité sociale). Vous bénéficiez également d’une décote de 80% si votre pension est versée sur un compte libellé en francs CFA ouvert au Sénégal. Cet avantage fiscal est valable pour une durée illimitée. Pays hospitalier et francophone, le Sénégal présente aussi un coût de la vie avantageux par rapport à celui l’Europe.
– Placements financiers. Certains livrets d’épargne sont conditionnés à une résidence fiscale dans l’Hexagone. Ils devront donc être clôturés avant le départ.
– Succession. Depuis 2015, le lieu de résidence principal du défunt au moment de son décès détermine la loi applicable en la matière (sauf précision testamentaire).
– Régime matrimonial. Les couples sans contrat de mariage peuvent être soumis aux dispositions du régime légal du pays d’accueil. Ce choix peut impacter un divorce ou une succession.
– Système de protection sociale. Les retraités expatriés peuvent continuer à bénéficier de la Sécurité sociale française en adhérant à la Caisse des Français de l’étranger (CFE) . Cela permet d’être remboursé des frais de santé à l’étranger pendant les séjours en France sur la base des tarifs de la Sécurité sociale. Selon le pays, il peut être nécessaire d’adhérer au régime local d’assurance maladie.
– Qualité et coût de la vie.
Convention fiscale entre la France et le pays d’accueil . Sans cette convention l’imposition peut théoriquement se faire dans les deux pays. Les règles applicables sont présentées sur le site diplomatie.gouv.fr .
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