Consulter
le journal
Inflation : les Français chassent les bonnes affaires, la grande distribution rivalise de promotions
D’Apple à Starlink, les premiers pas des smartphones connectés aux satellites
La retraite protégée par le droit… de propriété
« Il faut se préparer à une augmentation très significative des dépenses des collectivités locales »
« Rap Business » : pourquoi les rappeurs se ruinent pour jouer à Bercy
« La reine est morte, vive le roi » : la première ministre britannique Liz Truss rend hommage à la reine Elizabeth II
Charles III prononce son premier discours en tant que roi
Mort de la reine Elizabeth II : retour sur ses voyages en France
Après les inondations au Pakistan, réinventer le soft power occidental
Ecran total : aux daronnes, les fils reconnaissants (et un brin moqueurs)
« La consultation gynécologique est un espace fondamentalement ambigu pour les femmes »
« L’ambition même du terrorisme est d’ébranler nos institutions, au premier rang desquelles la justice »
A Deauville, carton plein pour « Aftersun » et « War Pony »
La rentrée littéraire fait des tonnes d’invendus
Emmy Awards 2022 : « Succession » devance « Squid Game », Zendaya meilleure actrice, le triomphe de « The White Lotus » et « Ted Lasso »
William Klein, l’outsider de la photographie, est mort
La rentrée littéraire fait des tonnes d’invendus
Après la fourrure et les peaux exotiques, la laine : le bien-être des moutons mérinos enfin à la mode
S’aimer comme on se quitte : « Il mettait des paillettes dans ma vie, c’était ma seule perspective positive »
A la recherche du tempura perdu
Services Le Monde
Services partenaires
Service Codes Promo
Suppléments partenaires
Les amateurs d’immobilier pensent souvent faire coup double en achetant des SCPI dans le cadre de leur assurance-vie. S’ils bénéficient ainsi d’avantages bien réels, ils supportent aussi leur lot d’inconvénients.
Par
Temps de Lecture 4 min.
Article réservé aux abonnés
Les sociétés civiles de placement immobilier (SCPI), qui investissent dans des immeubles de bureaux ou d’activités et qui reversent les loyers à leurs « associés », continuent à séduire les épargnants. Ils y trouvent un cadre rassurant, car les sommes qui y sont investies sont placées dans des biens réels et tangibles, et rentables, puisque ces SCPI rapportent toujours plus de 4 % par an, ce qui est exceptionnel dans l’environnement de taux bas actuels.
Seul souci : leur fiscalité ! En effet, ne bénéficiant pas du prélèvement forfaitaire unique (PFU) à 30 % (un taux qui combine impôt sur le revenu et prélèvements sociaux), elles voient les revenus distribués taxés en fonction de la tranche marginale d’imposition du contribuable, avec des prélèvements sociaux au taux de 17,2 %. De quoi faire fondre de moitié les bénéfices attendus par bon nombre d’investisseurs.
Pour éviter cette lourde ponction, certains ont trouvé la parade : ils achètent ces SCPI dans le cadre de l’assurance-vie. Plusieurs dizaines de contrats, en général vendus sur Internet ou dans l’univers de la gestion de patrimoine, proposent cette facilité. En logeant ces fonds immobiliers dans l’assurance-vie, la fiscalité s’adoucit très fortement : les gains ne sont plus taxés dès lors que les sommes restent investies dans le contrat et, lors des sorties, le poids de l’impôt est limité.
Si le contrat a plus de huit ans, par exemple, il est possible de retirer chaque année 4 600 euros de « produits » (en plus du capital initial) sans être imposable, et le double pour un couple marié. Avant huit ans, les gains retirés sont soumis au prélèvement forfaitaire unique à 30 %. Les promoteurs de ces formules mettent en avant d’autres avantages. Toujours sur le plan fiscal, l’assurance-vie ouvre droit à de larges exonérations de droits de succession.
Par ailleurs, les parts de SCPI vendues dans l’assurance-vie sont généralement proposées avec un petit rabais sur les frais d’entrée (de l’ordre de 2,5 % d’économie sur un total de 10 % et plus de frais de souscription) et la possibilité de jouir quasi immédiatement des revenus délivrés par les SCPI. Et elles peuvent être cédées rapidement, puisque c’est l’assureur qui détient les parts et s’engage à assurer la liquidité.
Si ces avantages sont bien réels, ils ne doivent cependant pas cacher un certain nombre d’inconvénients, bien réels eux aussi. Le premier, c’est le manque de choix, car la plupart des contrats qui en proposent ne renferment généralement qu’une poignée de SCPI ; les plus ouverts en abritant une vingtaine. L’offre ne représente donc qu’une partie modeste du marché (voir chiffres-clés), et les plus performantes du moment n’y sont pas présentes : il est impossible, par exemple, d’investir dans la SCPI Corum, championne de la performance, dont le gérant refuse d’être référencé par les assureurs.
Il vous reste 44.81% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.
Lecture du Monde en cours sur un autre appareil.
Vous pouvez lire Le Monde sur un seul appareil à la fois
Ce message s’affichera sur l’autre appareil.
Parce qu’une autre personne (ou vous) est en train de lire Le Monde avec ce compte sur un autre appareil.
Vous ne pouvez lire Le Monde que sur un seul appareil à la fois (ordinateur, téléphone ou tablette).
Comment ne plus voir ce message ?
En cliquant sur «  » et en vous assurant que vous êtes la seule personne à consulter Le Monde avec ce compte.
Que se passera-t-il si vous continuez à lire ici ?
Ce message s’affichera sur l’autre appareil. Ce dernier restera connecté avec ce compte.
Y a-t-il d’autres limites ?
Non. Vous pouvez vous connecter avec votre compte sur autant d’appareils que vous le souhaitez, mais en les utilisant à des moments différents.
Vous ignorez qui est l’autre personne ?
Nous vous conseillons de modifier votre mot de passe.
Accédez à tous les contenus du Monde en illimité.
Soutenez le journalisme d’investigation et une rédaction indépendante.
Consultez le journal numérique et ses suppléments, chaque jour avant 13h.
Newsletters du monde
Applications Mobiles
Abonnement
Suivez Le Monde

source