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Alors que le seuil maximal d’inflation prévue par la Banque Centrale Européenne a été franchi au début de l’été et que l’inflation semble s’installer dans la durée, découvrez les facteurs qui expliquent le retour de l’inflation et notre état des lieux de la situation. Retrouvez également les placements à éviter en cas d’inflation et ceux sur lesquels il pourrait être judicieux d’investir.
L’augmentation du prix des biens et des services a fait son grand retour au milieu de l’année 2021 dans de très nombreux pays. Et, en cette fin d’année, on constate une accélération de l’inflation. Non seulement celle-ci s’est véritablement installée dans le paysage macro-économique, mais elle tend en plus à s’intensifier et pose problème, surtout dans des pays qui connaissent des difficultés économiques à l’image de la Turquie ou la Hongrie par exemple. Mais les pays les plus riches sont eux aussi concernés. Ainsi, en France, l’inflation s’envole à 2,6 % au 31 octobre 2021. Aux États-Unis, au 31 octobre 2021, on constate un taux d’inflation de 6,2 %. L’indice des prix à la consommation ne cesse de grimper et se fait ressentir dans la société. « l’inflation fait mal au portefeuille des Américains » reconnaissait récemment Joe Biden. En France, après le chèque énergie, l’indemnité inflation sera versée à la fin de l’année et au début de l’année prochaine aux travailleurs gagnant moins de 2 000 euros par mois. Les pouvoirs publics sont donc bien conscients du retour de l’inflation.
Pourquoi une telle hausse de l’inflation ? Quels facteurs peuvent expliquer cette augmentation soudaine des prix. Les raisons de cette hausse sont à chercher de deux côtés :
• l’augmentation de la demande et la faiblesse de l’offre : il y a trop de demandes pour pas assez de biens, avec l’épidémie de Covid-10, les particuliers ont massivement épargné, faisant grossir le stock de liquidité des ménages, quand les entreprises elles n’ont pas ou moins produits du fait des confinement successifs qui a suspendu leur activité et/ou celle de leurs fournisseurs ;
• l’augmentation des coûts : lorsque les coûts de production augmentent, les entreprises doivent augmenter le prix pour conserver une marge et réaliser des bénéfices, l’arrêt de l’économie due à l’épidémie de Covid-19 a provoqué une pénurie de composants entrant dans la fabrication de divers biens comme les semi-conducteurs par exemple, dont le manque flagrant impacte aussi bien la téléphonie que l’informatique ou le secteur automobile.
En période d’inflation, pour ne pas voir son pouvoir d’achat diminuer, il est crucial d’investir dans un placement dont le rendement est supérieur au taux d’inflation. Avec un taux d’inflation actuel de 2,6 %, la plupart des placements à capital garanti sont donc à éviter. On pensera notamment aux livrets bancaires. Le livret A et le LDDS, avec un taux d’intérêt de 0,5 %, sont bien sûr peu avantageux. Mais même le LEP à 1 % ou les livrets jeunes qui oscillent autour de 1 % sont en-dessous de l’inflation et ne suffisent pas à conserver votre pouvoir d’achat. Il conviendra donc de n’utiliser ces enveloppes que pour financer ses projets de court terme et conserver son épargne de précaution.
Le fonds euros de l’assurance-vie est également à éviter en période d’inflation. En effet, le rendement moyen pour 2020 de ce support garanti en capital de l’assurance-vie est de 1,3 % selon la Fédération Française de l’Assurance. Cependant, quelques fonds euros affichent une performance supérieure. Soyez donc sélectif au moment de choisir votre contrat d’assurance-vie. Notez tout de même que pour accéder aux meilleurs fonds euros il est généralement nécessaire d’investir une partie de ses encours sur les supports en unités de compte.
Enfin, les obligations à taux fixes dont le taux est inférieur à l’inflation vous feront aussi perdre de l’argent.
Côté Bourse, les valeurs défensives (consommation de base et utilities) qui ont du mal à ajuster leurs prix et donc doivent supporter la hausse du coût de revient et la baisse de leur marge pourront voir leurs cours pénalisés lors de périodes d’inflation.
En cas d’inflation, le premier placement vers lequel se tournent le plus souvent les investisseurs est l’or. Valeur refuge traditionnellement utilisée comme rempart contre l’inflation, son cours tend à s’apprécier aussi vite, voire bien plus vite que l’augmentation des prix.
Autre valeur refuge, plus récente celle-ci, la crypto-monnaie. Les monnaies virtuelles, perçues comme une valeur refuge par les jeunes générations, sont, comme l’or, non adossées à une monnaie ou une quelconque institution. Leurs cours ont donc tendance à s’apprécier plus vite que l’inflation. Mais attention, comme l’or aussi, il arrive que leur cours baisse en période d’inflation. De plus, les crypto-monnaies sont très volatiles et donc éminemment risquées. N’investissez donc qu’une très faible part de votre capital dont vous êtes sûr que vous n’aurez pas besoin.
L’immobilier est bien sûr un actif à privilégier car les prix auront tendance à grimper en période d’inflation. L’immobilier locatif peut également être un placement judicieux en cas d’inflation car l’indice de référence des loyers est indexé à l’inflation.
Les matières premières, des actifs tangibles, indispensables à l’économie, qui conservent leur valeur d’usage et qui sont à la base de la fabrication des biens peuvent aussi être un moyen efficace de se prémunir de l’inflation.
Enfin, les actions de certaines sociétés cotées qui ont la capacité d’ajuster rapidement leurs prix tels que le luxe ou des entreprises quasi-monopolistiques peuvent constituer une classe d’actifs avantageuses dans laquelle investir en période d’inflation.
Vous disposez d’une assurance-vie ou d’un PER et souhaitez continuer à investir sur ce support tout en tenant compte de l’inflation ?
La première des choses à faire est de vous détourner du fonds euros classique. Privilégiez les fonds euros croissance ou les fonds euros immobiliers si vous avez une forte aversion au risque. Si votre contrat ne propose pas ce type de fonds euros, vous pourrez momentanément diriger l’intégralité de vos versements sur les supports en unités de compte de votre assurance-vie ou de votre PER, à condition bien sûr que vous ne soyez pas trop averse au risque.
Il conviendra alors de vous tourner vers les marchés actions en privilégiant des valeurs qui historiquement supportent bien les périodes inflationnistes comme les valeurs bancaires, certaines valeurs cycliques, et des valeurs de croissance dont les perspectives restent bonnes malgré l’inflation.
Il pourra également être judicieux de vous tourner vers des unités de compte immobilières : SCPI SCI, OPCI, … Ce type d’actif vous permettra de vous positionner très facilement et avec un ticket d’entrée relativement faible sur le marché immobilier, un marché qui a tendance à suivre la hausse des prix en période d’inflation.
Enfin, pourquoi ne pas profiter du contexte pour tenter une incursion du côté du private equity. L’investissement dans des sociétés non cotées est certes risqué mais potentiellement très rémunérateur et vous pouvez vous exposer à ce marché via des fonds spécialisés disponibles depuis les supports en unités de compte de votre assurance-vie ou de votre PER.
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@M673 : vous êtes bien naïf. Il n’y a jamais eu de période d’inflation temporaire. Qd l’inflation démarre, il y en a pour des années ! Affirmer qu’elle est temporaire revient pour les politiques à calmer les marchés financiers qui ont horreur de l’inflation qui “normalement” fait baisser pas mal d’actifs, puisqu’elle doit induire la remontée des taux. Or les banques centrales continuent d’en injecter… Le serpent se mord donc la queue. La spirale est enclenchée. CQFD
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