Erreur d'authentification
Votre compte a été clôturé.
Vous êtes authentifié. Nous chargeons votre espace membre.

Pour des raisons de sécurité et pour continuer à accéder à votre espace membre, nous vous remercions de bien vouloir valider votre compte membre en cliquant sur le lien suivant : Je valide mon compte membre
Vous allez recevoir un email à l’adresse indiquée lorsque vous aviez créé votre compte.
Cliquez ensuite sur le lien présent dans le mail. Vous pourrez alors de nouveau accéder à votre compte membre.
Si vous n’avez pas reçu cet email, contactez-nous

Un email de confirmation vient de vous être adressé.
8 caractères minimum
1 majuscule
1 minuscule
1 chiffre
1 caractère spécial
Différent de votre pseudo
Les deux mots de passe sont identiques
Bénéficiez gratuitement de fonctionnalités et de services additionnels. Devenez membre
Nouveau sur Boursorama ? Devenez membre

Sommaire:
Le premier critère à retenir pour choisir une banque privée est qu’elle doit, avant tout, être un établissement adapté à sa situation patrimoniale. Deux points essentiels différencient une banque privée d’une banque à réseau traditionnelle. Le premier est le conseil patrimonial global que le banquier privé apporte à son client. Chef d’orchestre du patrimoine, il intervient aux côtés d’autres professionnels, avocats, notaires, fiscalistes ou experts-comptables pour prendre en compte l’ensemble des biens, des actifs et du passif de son client dans la durée.
Ce conseil est ainsi personnalisé en fonction de la situation familiale et patrimoniale du client, de ses objectifs, comme de leur évolution dans le temps. La personnalisation du conseil en matière d’allocation d’actifs, comme de transmission et de fiscalité est un aspect essentiel du service proposé en banque privée. L’écoute et la compréhension des besoins du client par son banquier sont deux éléments cruciaux à retenir.
À partir d’une première photographie de son patrimoine, l’investisseur est orienté vers différents types de produits financiers selon son niveau de connaissance et d’expérience des classes d’actifs et des marchés. Les recommandations de produits dépendent de sa tolérance au risque et de sa capacité à subir des pertes.
Pour répondre aux besoins de la clientèle aisée, voire fortunée, les banques privées proposent des offres en “architecture ouverte”. La palette de produits proposés n’est pas seulement gérée par la maison mère, par exemple une banque ou une compagnie d’assurances qui ne travaillent qu’avec leur propre réseau de distribution. Elle est également sélectionnée auprès de partenaires retenus pour la qualité et la performance de leur gestion dans la durée.
Les banques privées se distinguent également par leur offre de produits financiers, immobiliers et de défiscalisation, spécialement dédiés à la clientèle haut de gamme. L’offre de la banque doit en effet correspondre aux besoins de diversification du client en fonction de son niveau de fortune et de sa situation patrimoniale. Plus sa surface financière est importante, plus il dispose de latitude pour investir en actions ou dans des sociétés non cotées, en fonction de ses objectifs et de son profil de risque. Autre produit de diversification propre à la banque privée, la gestion alternative.
Les fonds à gestion alternative accessibles en banque privée peuvent répondre à différents objectifs. Ces fonds utilisent des stratégies de couverture pour limiter leurs risques de perte en capital. Ils peuvent également répondre à des objectifs plus spéculatifs de valorisation rapide des actifs. Ils présentent alors un niveau de risque plus important. Les seuils d’accès à ces fonds varient ainsi selon la nature de leurs investissements et leur niveau de risque, de 10.000 euros pour les moins risqués à 125.500 ou 250.000 euros pour les fonds alternatifs les plus risqués (le seuil d’accès est toutefois rabaissé respectivement à 10.000 ou 30.000 euros si l’investisseur dispose d’1 million d’euros de patrimoine financier). Malgré le pouvoir de négociation qu’offrent les volumes confiés, les frais associés à ces produits sophistiqués sont élevés. La transparence sur les frais est un point important également.
Le mandat de gestion est également réservé aux investisseurs disposant d’un patrimoine important. Il s’agit d’un contrat écrit par lequel un investisseur donne le pouvoir à une personne de gérer un portefeuille incluant un ou plusieurs instruments financiers (actions, obligations, fonds et Sicav…). Le mandat précise le processus de gestion, ainsi que les montants, minimums ou maximums, investis par catégorie d’actifs. La gestion du portefeuille du client est ainsi personnalisée en fonction de ses objectifs et de son profil de risque.
Avant d’opter pour cette solution, il est nécessaire de savoir sur quelles équipes d’analystes et d’économistes, ou sur quelles ressources externes, les gérants sous mandat peuvent s’appuyer pour gérer le portefeuille de leurs clients. Pour aider son client à trouver la solution adaptée, le banquier privé doit notamment l’informer sur les performances de mandats qui correspondent au profil de rendement, sur les cinq dernières années et à plus long terme. Des fonds dédiés peuvent enfin être mis en place pour répondre aux besoins de la clientèle fortunée.
Les produits de diversification et de défiscalisation sont une autre spécificité de l’offre de produits des banques privées. Il peut s’agir d’investissement dans les sociétés non cotées, également appelé capital-investissement. Exemple, les Fonds Communs de Placement dans l’Innovation (FPCI) qui financent des Petites et Moyennes Entreprises (PME) de secteurs innovants. Autre exemple, les Fonds d’Investissement de Proximité (FIP) , qui doivent être investis dans quatre régions de l’Union européenne contiguës.
Autres produits de diversification accessibles en banque privée, les œuvres d’art ainsi que les bois et forêts. Ces derniers sont commercialisés sous la forme de Groupements Fonciers Forestiers (GFF) ou Groupements Forestiers d’Investissement (GFI) . GFF et GFI ouvrent droit à une réduction d’impôt sur le revenu dans certaines limites (en contrepartie d’un engagement de conservation et d’un risque de perte en capital), ainsi qu’à une exonération d’Impôt sur la Fortune Immobilière (IFI) et de droits de succession et de donation à hauteur des trois quarts de la valeur des parts, sous conditions quant à la durée de détention. Il existe en outre des Groupements Fonciers Agricoles et Viticoles. GFA et GFV sont exonérés d’IFI et de droits de mutation à hauteur des trois quarts de leur valeur, à certaines conditions et dans certaines limites.
La pédagogie sur la nature des produits, leurs perspectives de performance et leurs risques est aussi un second aspect essentiel du service bancaire privé. Pour prendre les bonnes décisions, le client doit être en mesure de comprendre les produits et les types d’actifs dans lesquels il investit. Il doit en outre être alerté quant aux risques associés à ces placements et à leur niveau de liquidité, c’est-à-dire à la disponibilité de ses actifs.
Les seuils d’accès sont un point à vérifier par rapport au niveau du patrimoine que l’on envisage d’investir. Pour bénéficier d’un conseil sur-mesure, il est en effet préférable d’être dans le cœur de cible de l’établissement. Ces seuils d’accès vont de 150.000 euros à quelques centaines de milliers d’euros pour les services de gestion privée ou de patrimoine, de 500.000 à 1 million d’euros en banque privée et jusqu’à plusieurs millions ou dizaines de millions d’euros pour les services de gestion de fortune des grandes banques et dans les banques de gestion de fortune. Ces montants peuvent toutefois être modulés en fonction du patrimoine de la famille et de perspectives telles que la cession d’une entreprise.
Devenir client d’une banque privée donne également la possibilité de mener des actions philanthropiques, avec des avantages fiscaux à la clé. Les banques privées peuvent ainsi conseiller leur client, avec l’aide de professionnels du droit, en matière de dons et legs à des associations et fondations. Certains établissements proposent un accompagnement pour créer sa propre fondation.
L’offre des banques privées comporte enfin des prêts liés à des opérations complexes, par exemple pour financer des actifs internationaux privés et professionnels. Il s’agit de prêts différés (qui permettent de reporter les mensualités à une date ultérieure), de financements en devises étrangères, de crédits hypothécaires (adossés à une hypothèque sur le bien financé, permettant au créancier de se couvrir en cas de défaillance de l’emprunteur) ou encore de prêts in fine. Ces derniers permettent de ne rembourser que des intérêts durant la durée du prêt et le capital à l’échéance.
Au-delà des services haut de gamme proposés par l’établissement, il est indispensable de s’assurer que l’établissement présente bien toutes les garanties d’usage en matière de confidentialité et de lutte contre la cybercriminalité.
Investissement ESG : mieux comprendre les critères sociaux
La retraite progressive: comment ça marche?
Comment compléter sa retraite quand on est travailleur indépendant?
Les indices à la Bourse de Paris
Bourse : gagner en limitant les risques dans un certain contexte
Christian de Boissieu : «Il va falloir aborder la question de l’efficacité de la dépense publique»
Bourse : laissez-vous porter, tout en restant prudent
L’installation des bornes électriques en copropriété
Silver Économie : un secteur toujours plus porteur et mille degrés de nuances à maitriser !
Impôts : ce qui change pour vous en 2023
Copyright © 2023
Boursorama Banque, SA au capital de 51 171 597,60 € – RCS Nanterre 351 058 151 – TVA FR 69 351 058 151 – 44 rue Traversière, CS 80134, 92772 BOULOGNE BILLANCOURT CEDEX

source