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L’assurance vie reste un pilier incontournable pour les épargnants français. Appréciée pour sa souplesse et sa fiscalité avantageuse, elle séduit tout profil, pour sa capacité à répondre à des objectifs divers : épargne, transmission, investissement diversifié. Mais les mutations économiques et législatives actuelles amènent certains à s’interroger : l’assurance vie pourra-t-elle encore maintenir son attractivité en 2025 ? Avec des rendements en baisse, une fiscalité potentiellement durcie et de nouvelles alternatives de placement, la réponse pourrait être plus nuancée.
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La rédaction n’a pas participé à la réalisation de cet article.

Le rendement moyen servi sur le fonds en euros avait diminué ces dernières années. En 2023, il atteint environ 2,6 %, une hausse modeste mais insuffisante face à une inflation toujours élevée. Cette sécurité a donc un coût : un rendement qui peine à répondre aux attentes de nombreux investisseurs, notamment les plus jeunes, qui recherchent des gains plus dynamiques.
Cette situation rend essentielle la diversification au sein des contrats d’assurance vie. Les unités de compte (UC) offrent un potentiel de rendement plus élevé, mais avec un risque plus important. Si cette diversification devient un passage obligé pour améliorer les performances des contrats, elle demande également une certaine prise de conscience du risque. Pour les épargnants, la question se pose : est-ce toujours rentable d’investir ? Avant de choisir une orientation, il est conseillé de bien peser les options et de se renseigner pour en savoir plus le potentiel de rendement des assurances vie.
L’un des principaux attraits de l’assurance vie réside dans sa fiscalité avantageuse, notamment pour la transmission de patrimoine. Mais la législation en vigueur pourrait bien évoluer en 2025. Un projet de réforme budgétaire prévoit en effet de réduire certains avantages fiscaux associés aux contrats d’assurance vie. Aujourd’hui, les montants transmis avant 70 ans bénéficient d’une exonération allant jusqu’à 152 500 euros, mais ce plafond pourrait être supprimé.
En pratique, cela signifierait que les successions via assurance vie seraient alignées sur le régime classique des donations, avec des taux de taxation pouvant atteindre jusqu’à 45 % pour les montants élevés. Un changement de cap qui pourrait dissuader les détenteurs de gros contrats, mais aussi inciter d’autres investisseurs à reconsidérer leur choix de placement.
La diversification semble être la clé pour optimiser le rendement des contrats d’assurance vie en 2025. Plutôt que de tout concentrer dans les fonds en euros, de nombreux épargnants se tournent vers les unités de compte, qui permettent d’investir dans des actifs variés, des actions aux obligations, en passant par les SCPI.
Les SCPI, par exemple, sont particulièrement attractives pour leur rendement, souvent supérieur à celui des fonds en euros, mais elles impliquent une liquidité plus faible et dépendent de la bonne gestion des biens locatifs sous-jacents. Les SCPI offrent une porte d’entrée à l’investissement immobilier avec des rendements allant de 5 % à 7 %.
Pour les investisseurs plus prudents, il est possible de maintenir une part majoritaire de fonds en euros tout en consacrant une portion raisonnable aux unités de compte pour profiter d’une certaine croissance sans trop d’exposition au risque.
Existe-t-il des placements plus rentables ? Pour les épargnants en quête de solutions de diversification en dehors de l’assurance vie, plusieurs options intéressantes se dessinent. Parmi elles, le Plan d’Épargne en Actions (PEA) profite d’une fiscalité avantageuse après cinq ans de détention. Le PEA permet d’accéder aux marchés européens et vise des rendements potentiels de 7 % à 12 % par an, mais il est plus volatile que les placements traditionnels.
Autre possibilité, le crowdfunding immobilier, qui connaît un essor significatif. Ce type d’investissement propose des rendements attractifs, autour de 8 % à 12 % par an, mais reste réservé aux épargnants avertis, car il est risqué et peu liquide. Pour les profils plus audacieux, les marchés financiers offrent également des opportunités de gains.
 

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