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Il est possible de réduire le risque de perte en capital pris sur ses placements en unités de compte. crédit photo : Gztty Images

Il est possible de réduire le risque de perte en capital pris sur ses placements en unités de compte. crédit photo : Gztty Images

Il est possible de réduire le risque de perte en capital pris sur ses placements en unités de compte. crédit photo : Gztty Images
Sommaire:
Dans le cadre d’un contrat d’assurance-vie dit “multisupport”, seules les sommes placées sur le fonds en euros sont garanties. Ce n’est pas le cas des unités de compte dont la valeur fluctue au gré des aléas des marchés financiers. Avec à la clé le risque d’une perte en capital pour le souscripteur qui, à son décès, transmettra aux bénéficiaires de son contrat un montant inférieur à ce qu’il a investi.
Face à cette incertitude, les assureurs proposent ce qui s’appelle la garantie plancher. Dans les faits, il s’agit d’une option garantissant au souscripteur d’un contrat d’assurance-vie que ses bénéficiaires désignés toucheront, à son décès, au moins le montant du capital investi. Ainsi, c’est l’assureur qui prend à sa charge les risques de perte en capital.
Habituellement, la garantie plancher ne joue qu’en cas de décès du souscripteur. Elle ne peut être invoquée en cas de rachat total et donc de fermeture du contrat d’assurance-vie à l’initiative du souscripteur. Toutefois, certains assureurs permettent d’activer la garantie plancher si le souscripteur est confronté à une maladie grave ou à une période de chômage.
Généralement, les assureurs proposent plusieurs types de garantie plancher à l’ouverture d’un contrat d’assurance-vie. Le souscripteur a la liberté d’y souscrire ou non. Attention toutefois, cette garantie, comme toutes les “assurances”, a un coût. La garantie plancher peut prendre plusieurs formes, selon les assureurs.
La garantie plancher dite “simple” est la forme la plus courante de la garantie plancher. Dans ce cas, les pertes en capital enregistrées sur les unités de compte ne sont pas prises en compte. Ainsi, les bénéficiaires sont assurés de percevoir, au minimum, le montant des versements nets de frais et de rachats éventuels opérés par le titulaire avant son décès. Si des plus-values sont enregistrées, elles sont également distribuées aux bénéficiaires de l’assurance-vie.
Dans le cadre de la garantie plancher majorée, c’est le souscripteur qui fixe le montant du capital à verser à son décès. Par exemple, il peut décider de fixer une somme égale à 120 % de l’épargne investie. Dans les faits donc, cette garantie est assez proche d’une assurance décès.
La garantie plancher indexée est plus complexe. Il s’agit en quelque sorte d’une garantie intermédiaire entre la garantie simple et la garantie majorée. Dans ce cas, le montant de la somme minimum versée au décès du titulaire est revalorisé chaque année, selon un taux défini dans le cadre du contrat. Il s’agit souvent d’une “option” proposée dans le cas de figure de la garantie simple.
Enfin, la garantie plancher “à cliquet” permet de “geler” le montant à verser aux bénéficiaires à la valeur la plus haute jamais atteinte par le contrat. Cette option est assez rarement proposée par les assureurs.
Le coût de la garantie plancher dépend de ses caractéristiques et des éventuelles options souscrites. Et surtout de l’âge du titulaire du contrat. Plus ce dernier est âgé, plus la prime est importante. Dans le cadre d’une garantie plancher simple ou indexée et pour un capital inférieur à 10.000 euros, la prime d’un titulaire de 40 ans s’élève à une vingtaine d’euros par an chez les assureurs les plus compétitifs sur Internet. Ce montant passe à plus de 100 euros à compter de 58 ans. Et dépasse 300 euros après 70 ans.
La garantie plancher prend fin au 75e anniversaire du souscripteur. Au-delà, l’espérance de vie est jugée trop courte par les assureurs pour leur permettre de lisser une éventuelle période de forte chute des marchés financiers et donc de baisse significative de la valeur des unités de compte d’un contrat.
La garantie plancher existe depuis déjà de longues années. Mais le contexte actuel de taux d’intérêt lui procure un éclairage nouveau.
En effet, la baisse de rendement des fonds en euros a été amorcée il y a de cela plusieurs années. Dans un premier temps, les souscripteurs de contrats d’assurance-vie ont fait le dos rond, espérant un rebond de la rémunération de ce placement à capital garanti. Avant de se rendre à l’évidence: la Banque centrale européenne (BCE) ne changera pas de sitôt son fusil d’épaule. En d’autres termes, la rémunération des fonds en euros va rester durablement basse.
De façon très logique donc, les titulaires de contrat se sont intéressés bien plus que d’habitude aux unités de compte. En effet, pour gagner en performance face à des fonds en euros voués à rester durablement bas (et plus que jamais rognés, en termes réels, par le retour des pressions inflationnistes), il n’existe pas d’autre choix que ces supports risqués.
Ainsi, par-delà les réserves à adopter et à rappeler à ce sujet (âge, appétit pour le risque, profil d’investisseur, objectif assigné à l’épargne), souscrire une garantie plancher constitue une sorte d’“assurance” dont l’opportunité a été renforcée par le contexte actuel. Attention toutefois de bien en mesurer le coût.
Dans le cadre d’un contrat d’assurance-vie, la clause bénéficiaire permet de désigner la ou les personnes qui recevront le capital au décès du titulaire du contrat. La clause standard est la suivante: “au conjoint, à défaut aux enfants nés ou à naître, vivants ou représentés, à défaut aux héritiers”. Dans ce cas, le capital est entièrement versé au(x) bénéficiaire(s). Toutefois, il existe également des clauses à options. Ainsi, le bénéficiaire désigné est libre, sous certaines limites, de décider de la fraction du capital qu’il souhaite percevoir. S’il ne le reçoit pas en totalité, la part restante est alors versée aux bénéficiaires de second rang désignés dans le contrat. Dans le cas d’une clause à options, sa rédaction doit nécessairement reprendre les éléments suivants: les noms des bénéficiaires de premier et de deuxième rang ; les quotes-parts au choix, exprimées en pourcentage ; pour le bénéficiaire de premier rang, la durée offerte à ce dernier pour exercer son droit d’option ainsi que les noms des bénéficiaires en cas de prédécès ou de renonciation. Il est recommandé d’être conseillé par un spécialiste.
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