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Il peut être difficile de trancher entre le PER et l’assurance-vie. Il s’agit, pour rappel, de deux placements phares des français. Notons que le PER a déjà dépassé les 3 millions de d’assurés détenteurs fin mars 2022. De son côté, l’assurance-vie conserve son titre de placement préféré des français avec 14,3 milliards d’euros de cotisations versées au 1er trimestre 2022. Pour vous aider à choisir entre ces deux solutions d’épargne, voici les points essentiels à retenir !
Les chiffres relatifs à l’assurance-vie sont toujours impressionnants. En 2021, par exemple, l’encours a dépassé les 1 860 milliards d’euros (versements, intérêts annuels et plus-values latentes). Les trois principaux points forts de l’assurance-vie sont la flexibilité, la fiscalité et le rendement.
Notons que le fonds en euros de l’assurance-vie a délivré un taux de rendement de +1,30 % en 2021 (source : France Assureurs). Idem pour l’exercice 2020. Bien entendu, les unités de comptes (UC) offrent des taux de rendement plus élevés (environ 3 % en 2021).
Pour le côté flexible de l’assurance-vie, on parle notamment de la possibilité d’opter, à tout moment, à une sortie en capital ou une sortie en rente viagère. Le détenteur du contrat peut d’ailleurs effectuer des rachats partiels programmés.
La fiscalité des plus-values réalisées dans le cadre d’un contrat d’assurance-vie reste l’un de ses points forts. Explications, les plus-values des versements réalisées jusqu’au 26/09/2017 sont assujettis au barème progressif de l’impôt sur le revenu. Il existe une autre alternative par laquelle les plus-values sont assujetties à un taux de 35 % en cas d’adhésion à moins 4 ans, ou 15 % à plus de 4 ans, et 7,5 % à plus de 8 ans.
Les choses sont un peu différentes pour les plus-values des versements réalisées à compter du 27/09/2017. Elles sont assujetties à un taux de 12,8 % en cas d’adhésion à moins de 8 ans, 7,5 % à plus de 8 ans. Dans tous les cas, le montant total des versements datant du 31 décembre de l’année N-1 sur tous les contrats doit être inférieur à 150 000 € (ou 300 000 € pour un couple marié ou pacsé). Au-delà, le taux s’élève à 12,8 %. Bien entendu, l’épargnant peut encore opter pour le barème progressif de l’impôt sur le revenu.
Le Plan Epargne Retraite regroupe des avantages presque comparables à ceux de l’assurance-vie. Il y a notamment la fiscalité. Elle s’avère particulièrement avantageuse étant donné que les gains sont exonérés d’impôt pendant la durée contrat.
Dans le cadre d’un PER, la déduction fiscale doit rester inférieure au plafond de la Sécurité Sociale (PASS) de l’année précédente. Elle ne peut pas excéder 10 % des revenus de l’année précédente dans la limite de 8 fois le PASS de l’année précédente. Il est tout à fait possible de déduire à hauteur de 4 113 € (au minimum) les versements volontaires ou 32 908 € (au maximum) des revenus perçus en 2022 (à déclarer en 2023).
Bon à savoir : le plafond de déduction est plus intéressant pour les travailleurs non-salariés (TNS), soit 10 % du PASS de l’année de versement ou 10 % du bénéfice imposable de l’année du versement plafonné à 8 fois PASS de l’année du versement, avec une majoration de 15 % de la fraction comprise entre 1 et 8 PASS de l’année du versement (jusqu’à 76 101 € de déduction en 2022).
Journaliste spécialisé sur l’actualité Senior et Investissement / Retraite.
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