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En voilà une nouvelle qui va conforter notre confiance accordée au système bancaire. La Banque de France, dans son rapport sur l’épargne réglementée de 2019, juge que les encours sur les vieux PEL, souscrits avant 2011, étant encore trop importants (115,5 milliards d’euros), coûtent trop cher. En cette période de taux bas, ces PEL sont de véritables pépites pour les épargnants les conservant précieusement. Mais la Banque de France souhaiterait que cette manne soit utilisée dans l’économie réelle, évidemment…
Toujours la même chanson est servie aux épargnants. Investissez donc dans les entreprises françaises afin de relancer l’économie. L’idée serait donc de vider ces vieux PEL afin d’aller alimenter le capital des PME françaises. Bref, de prendre les épargnants averses aux risques financiers pour des Warren Buffet en herbe.
Sauf que le taux moyen de rendement de ces vieux PEL d’avant 2011 est de 4.40%. Qui voudrait sacrifier un tel rendement, sans risque, pour aller miser sur le capital de PME, en pleine crise ? Dont on ne connaît pas l’ombre du début de la fin ? Personne. La Banque de France propose donc de forcer la main des épargnants en tuant ces vieux PEL. Les banques militent depuis longtemps pour ce carnage.
2% des PEL ont des taux entre 7.50% et 10%. Pas mal !
Certes, le montant des intérêts versés sur les PEL est un véritable pactole, pas moins de 7,5 milliards d’euros par an. Mais c’est la même chose pour le livret A. Et donc, il faudrait tout supprimer ? « Cette rémunération élevée au regard des taux d’intérêt actuels pèse sur l’économie française, en accroissant le coût des ressources disponibles pour le financement de l’économie par les établissements bancaires », regrette le superviseur dans le rapport qu’il adresse au ministre de l’Economie et aux présidents du Sénat et de l’Assemblée nationale. Il estime qu’en appliquant un taux de 1 % à tous les PEL souscrits avant 2011 – comme c’est le cas depuis 2016 – les banques pourraient économiser 4 milliards d’euros par an afin de les reverser dans l’économie. Bien sûr.
« Seul le législateur peut s’emparer du sujet, rappelle-t-on du côté du superviseur. Mais notre rôle est d’attirer l’attention sur un dispositif qui est désormais devenu très atypique ». Toutefois le gouvernement semble avoir d’autres chats à fouetter pour le moment que d’aller spolier des épargnants qui n’ont rien demandé à personne. Toujours est-il que si ne plus proposer la même chose lors de nouvelle souscription reste toujours possible, reprendre ce que l’on a donné en cours de partie, cela s’appelle voler.
💬 8 septembre 2021 21:03, par sebastien
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