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Lancé en 2020, le Fonds Euro Nouvelle Génération Spirica est disponible en assurance vie et dans le PER sous le nom Fonds Euro PER Nouvelle Génération Spirica.
Il a été créé dans un contexte de taux historiquement bas que subissent les fonds en euros traditionnels aura des conséquences durables sur leur performance. Face à ce constat, Spirica a innové en proposant notamment, un fonds en euros nouvelle génération, dont l’objectif est de délivrer dans le temps un rendement supérieur aux fonds en euros traditionnels, grâce à une diversification de son fonds de 30 % en supports diversifiés (contre 15 % précédemment) mais en contrepartie d’une garantie de capital réduite à 98%.
Accessible à hauteur de 75% maximum (100 % pour le PER), ce fonds euro propose une espérance de rendement supérieure au fonds en euros traditionnel sur le moyen / long terme, liée à une part de diversification plus importante.
Avec un taux de 1,65 % en 2020 et 2021, le Fonds Euro Nouvelle Génération Spirica se positionne comme l’un des meilleurs fonds euro disponible en assurance vie.
Le fonds euro Netissima, disponible dans les contrats Generali, bénéficie d’une composition dynamique afin d’en optimiser la performance tout en maintenant la sécurité de votre épargne.
Néanmoins, il s’est montré décevant ces 2 dernières années en terme de performances, alors pourquoi le citer ?
2 raisons principales :
Le fonds en euros est un support géré par une compagnie d’assurance. Chaque compagnie d’assurance propose un ou plusieurs fonds euros au sein des contrats d’assurance-vie, de capitalisation ou des PER (Plan d’Epargne Retraite). Lorsqu’un épargnant ouvre un contrat ou un plan « monosupport », le capital versé sera automatiquement déposé sur le fonds euros. Dans le cas d’une assurance-vie ou un PER « multisupport », ses versements vont aller totalement, ou partiellement (selon le profil qu’il choisit et notamment le degré de risque qu’il veut prendre) sur le fonds en euros.
Le principal intérêt du fonds euros est que l’épargne investie est garantie (hors frais de gestion), avec un effet cliquet, c’est à dire que les intérêts sont définitivement acquis, et eux-mêmes porteurs d’intérêts à l’issue de l’année N+1. Pour allier sécurité et rendement, la compagnie d’assurance va investir majoritairement en obligations (environ 80% en moyenne), notamment d’états (obligations dites “souveraines”) mais aussi d’entreprise. L’assureur va gérer aussi une poche un peu plus dynamique (actions, immobilier, etc.). Cette part plus risquée est destinée à booster le rendement.
Pour l’épargnant, l’avantage d’avoir un fonds en euros dans un placement comme l’assurance vie, c’est de pouvoir bénéficier d’une poche garantie pour sécuriser ses plus-values ou simplement placer ses économies sans risque. La possibilité d’avoir à la fois une poche sécurisée et une poche dynamique dans un même placement est l’un des points forts de l’assurance vie (et du PER).
C’est un placement idéal dans la gestion de patrimoine car une fois les différents livrets pleins, il est difficile de trouver des placements présentant une garantie de capital avec un rendement correct.
Contrairement à d’autres placements monétaires (livret A, compte à terme, etc.), le taux de rendement annuel d’un fonds en euros n’est pas connu à l’avance. Il se décide en fin d’année (et même plutôt en début d’année suivante) en fonction de la performance réalisée par l’assureur sur ses actifs, mais également selon la politique commerciale de l’assureur que souhaitera mettre en avant ou non, une belle performance sur son fonds euros. C’est ce qu’on appelle « la participation aux bénéfices ».
En début d’année, l’assureur peut néanmoins communiquer sur un « Taux Minimum Garanti » (TMG) qui sera versé sur le fonds en euros, et qui sera donc complété ensuite par la participation aux bénéfices. Le Taux Minimum Garanti est un taux de rendement annoncé en début d’année pour l’année en cours. L’assureur fixe librement ce taux. Il va essentiellement se baser sur le rendement qui sera versé par les obligations sur l’année et qui est certain (sauf faillite de l’émetteur mais la majorité de obligations en portefeuille sont très sûres). C’est aussi une décision stratégique. L’assureur peut décider de fixer un taux relativement ambitieux, afin d’attirer de nouveaux clients.
Cependant, depuis quelques années, la fixation des TMG est très règlementée. Le taux minimum garanti ne peut en effet être supérieur à 75 % du taux moyen des emprunts d’État français (TME) des 24 derniers mois, pendant les 8 premières années du contrat, et 60 % du TME par la suite. Depuis quelques années, la majorité des assureurs ne communiquent plus sur des TMG, qu’ils fixent à 0%. Il faut dire qu’avec les taux extrêmement bas (TME 24 mois à 0,1% en décembre 2020), leur marge de manœuvre est fortement limitée. Par ailleurs, du fait de ces taux bas, les assureurs ne se livrent plus une bataille concurrentielle pour attirer les clients sur les fonds en euros. Au contraire, ils souhaitent limiter les nouveaux versements sur ces fonds, qui vont être investis dans des obligations aux taux faibles voire nuls, et vont éroder la performance globale du fonds.
C’est généralement en fin d’année, voire en début d’année suivante, que l’assureur détermine le montant des intérêts qu’il va verser sur les fonds en euros au titre de l’année, en fonction de la performance réalisée sur ses actifs. Cependant, l’assureur n’est pas obligé de distribuer toute sa performance.
Il peut tout d’abord en conserver une partie (10 ou 15% maximum) pour l’affecter à ses fonds propres. Le code des assurances autorise en effet les assureurs à ne reverser à leurs clients qu’une partie de la performance annuelle réalisée (minimum 85% des bénéfices financiers et 90% des bénéfices techniques).
De plus, l’assureur peut également décider d’affecter une partie de sa performance sur la « provision pour participation aux bénéfices ». Il s’agit d’une réserve que l’assureur va constituer et dans laquelle il viendra piocher pour compléter sa performance les années où celle-ci sera faible. Cette part mise en réserve devra cependant être distribuée aux assurés dans un délai maximal de 8 ans.
Chaque année, la performance versée sur le fonds en euros sera donc égale à :
La performance réalisée par l’assureur sur ses actifs,
– la part retenue par l’assureur pour alimenter ses fonds propres (entre 0 et 15%),
- la part mise en réserve (provision pour participation aux bénéfices) qui sera redistribuée dans les 8 ans,
+ la part de la PPB que l’assureur décide de distribuer cette année (dont la part qui a plus de 8 ans et qu’il est obligé de distribuer).
Sauf cas très spécifique (exemple : fonds euros bloqué), l’épargnant peut retirer le capital placé sur le fonds en euro à tout moment (sous réserve des dispositions de la loi Sapin 2 qui en permettent désormais le gel en cas de nécessité), soit pour le placer sur un autre support (on parle alors d’arbitrage), soit pour faire un retrait de son contrat (on parle de rachat). Contrairement à une idée reçue, le capital placé sur un contrat d’assurance vie (ou un contrat de capitalisation) peut être retiré à tout moment, ce qui est l’un des principaux avantages de l’assurance vie.
En revanche, pour un PER, l’épargnant ne peut retirer qu’à la retraite, sauf cas exceptionnels (décès de l’époux ou du partenaire de Pacs, expiration des droits d’assurance chômage, invalidité de 2e ou 3e catégorie, surendettement, etc.). Certains assureurs appliquent en revanche des frais de sortie sur leur contrat (et notamment sur le fonds en euros).
En dehors des frais éventuels à payer, le seul inconvénient de retirer en cours d’année le capital placé sur le fonds en euros est que le rendement annuel risque d’être impacté. Les assureurs ont chacun leur propre politique à ce sujet, mais la plupart ne versent pas la participation aux bénéfices si le capital a été retiré en cours d’année. Certains assureurs la verse néanmoins si l’épargnant a laissé un minimum (généralement 100 €) sur le fonds en euros.
Chaque année, la FFA (Fédération française de l’Assurance) publie le rendement moyen de l’ensemble des fonds en euros du marché. Si les rendements étaient encore très attractifs, notamment par rapport aux autres placements sans risque, il y a quelques années, les taux ont inexorablement baissé chaque année et sont donc de moins en moins intéressants. Il faut dire qu’en 10 ans, les taux des obligations d’Etats, sur lesquels les fonds euros investissent en majorité, ont nettement baissé. Cette baisse a été provoquée par les banques centrales qui, pour sauver le système financier après la crise des subprimes et des dettes européennes, et pour soutenir l’économie (en particulier depuis la crise sanitaire) ont injecté des milliards d’euros à taux zéro, ce qui a naturellement fait baisser le taux des autres emprunts.
2023 pourrait être une exception avec une remontée des taux qui entraine forcément une revalorisation des fonds en euros. De quoi retrouver une place de choix dans la gestion de son patrimoine.
Même s’il est difficile de prédire l’évolution future des fonds en euros, un maintien des taux “hauts” pourrait permettre aux assureurs de délivrer un rendement attrayant dans le temps.
Taux moyen des fonds en euros depuis 2010
Source : Fédération Française de l’Assurance
Les rendements publiés par la FFA correspondent à la moyenne du marché. Mais chaque fonds euros a pu offrir une performance très éloignée de cette moyenne. Les meilleurs fonds en euros ont offert ainsi des rendements d’1 ou 1,5 point de plus que la moyenne, quand les fonds en euros les plus mauvais offrent des taux proches de 0% (mais jamais en dessous, car ils sont garantis).
Les performances annoncées sur les fonds en euros en début d’année sont généralement nettes de frais de gestion. Ces frais sont souvent compris entre 0,6% et 1% mais ils sont donc pris à la source et déjà payés lorsque l’assureur dévoile le rendement annuel de son fonds.
En revanche, certains contrats d’assurance vie et PER appliquent des frais sur les versements des épargnants. Ils vont de 0 % (contrat en ligne) à 2-3% (contrat bancaire grand public) voire parfois 4 ou 5% sur des contrats patrimoniaux. Généralement, les frais d’entrée s’appliquent sur chaque versement, quel que soit le support choisi. Mais certains assureurs appliquent des frais spécifiquement sur les versements sur le fonds en euros. C’est une manière de limiter la collecte sur ces fonds pour lesquels les assureurs n’arrivent pas aujourd’hui à placer le capital reçu à des rendements intéressants. D’autres assureurs font plutôt le choix de plafonner la part du fonds euros dans un versement. Par exemple, ils exigent un minimum de 25% en unités de compte (supports du contrat présentent un risque de perte en capital) pour chaque versement.
Concernant la fiscalité de l’assurance vie par exemple, en cas de retrait après 8 ans, les gains bénéficient d’un abattement de 4600 € pour une personne seule et 9200 € pour un couple. Ils sont ensuite soumis au choix au barème de l’impôt sur le revenu (TMI) ou à un prélèvement forfaitaire (7,5% ou 12,8% selon les cas).
Les cotisations sociales (17,2% aujourd’hui) sont prélevées à la source par la compagnie d’assurance au moment de l’inscription en compte des intérêts. Un fonds en euros qui publie un rendement de 1,2% ne versera en réalité que 0,99% sur le compte des assurés. L’impôt sur le revenu est quant à lui prélevé au moment des rachats, et dépend donc de l’enveloppe fiscale sur laquelle l’épargnant a investi (assurance-vie, contrat de capitalisation, ou PER).
Avec un taux moyen 2021 qui devrait se situer entre 1,1% et 1,3%, en baisse par rapport à l’an dernier, la plupart des fonds ont une nouvelle fois déçu et rapportent désormais moins que le livret A. Mais certains fonds offrent encore une performance attractive, de près de 2% ou plus, supérieure aux autres placements sans risque.
Le fonds euro Suravenir Opportunités, géré par l’assureur Suravenir, offre historiquement des performances très attractives. Le fonds avait ainsi servi une performance de 2,00% en 2020 (après 2,40% en 2019). Comme la plupart des fonds en euros, il baisse en 2021, à 1,80%, mais il est toujours nettement au-dessus de la moyenne du marché. Par rapport aux autres fonds performants de l’année, le fonds Suravenir Opportunités se distingue par le fait qu’il ne prend aucun frais d’entrée.
Avec un taux de 2,75%, le fonds en euros de Garance Epargne est le plus performant de l’année. La performance est restée stable en 2021, alors que la très grande majorité des fonds du marché a connu une baisse, entre 0,2 et 0,5 point. La Mutuelle d’épargne Garance est historiquement orientée vers les indépendants mais depuis 2018, elle est ouverte à tous. L’inconvénient de ce fonds reste malheureusement les frais d’entrée, qui s’élèvent à 3% et sont difficilement négociables. Des frais qui pénalisent la performance à court et moyen terme.
Derrière Garance, on retrouve le fonds Sécurité Target Euro avec une performance de 2,35%. Ce fonds est disponible sur les contrats d’Oradéa Vie avec des frais d’entrée maximum de 5%. Ces frais sont toutefois négociables. Par ailleurs, le fonds est difficilement accessible (une fois par an). Enfin, il s’agit d’un fonds dynamique, avec des performances très aléatoires corrélées aux marchés financiers. En 2020 par exemple, année de baisse des marchés, le fonds n’a offert aucun rendement (taux de 0%).
Certains fonds, moins performants que Garance et Sécurité Target Euro, prennent en revanche moins de frais d’entrée. Les contrats Dynavie (monosupport) de Monceau Assurances, et Res multisupport de MASCF ne prennent « que » respectivement 2% et 1% de frais d’entrée. Mais ils ont offert des belles performances, en hausse (cas assez rares) en 2021 : 1,9% pour Dynavie (contre 1,2% en 2020) et 2% pour le fonds en euros de MASCF (1,5% en 2020).
Un peu moins performants, mais quand même très solides, les fonds euros des assurances vie de l’association Gaipare (Allianz vie) ont rapporté 1,8% l’an dernier (2% de frais d’entrée) et le fonds euros de l’AFER a rapporté 1,7% l’an dernier (0,5% de frais d’entrée).
Un fonds en euros est un support d’investissement disponible en assurance vie et PER. Il s’agit d’un support sécurisé garantissant le capital. Il s’oppose aux Unités de Compte, supports présentant un risque de perte en capital.
Avec un taux de 1,65 % en 2021 et 2020, le Fonds Euro Nouvelle Génération Spirica se positionne comme l’un des meilleurs du marché. Il dispose d’une gestion dynamique et vise une performance supérieure aux fonds euro traditionnels.
La plupart des fonds en euros sont composés majoritairement d’obligations, puis d’immobilier et d’un peu d’actions. Les fonds « nouvelle génération » comme le Fonds Euro Nouvelle Génération Spirica peuvent avoir une allocation plus dynamique.
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