Les ETF, aussi appelés trackers en France, peuvent vous servir à vous positionner facilement et à moindre frais en Bourse. Café de la Bourse vous présente le fonctionnement et les caractéristiques des trackers, les nombreux avantages à investir sur ce type de fonds cotés en Bourse, et vous livre toutes les stratégies d’investissement possibles dans la vidéo « Comment investir en Bourse avec les ETF ».
Découvrez également notre sélection des meilleurs ETF PEA de 2023 pour profiter de la croissance du marché obligataire, s’intéresser au segment « value » européen, investir de manière responsable et durable, ou bien encore miser sur les entreprises françaises en Bourse.
Sommaire :
Les ETF (Exchange-Traded Fund), ou trackers, sont des fonds cotés en Bourse qui s’échangent comme une action. Ils ont été créés aux États-Unis au milieu des années 1990 et sont présents sur le marché européen depuis les années 2000. Les ETF Bourse ont pour objectif de répliquer la performance d’un sous-jacent ou d’un panier de sous-jacent, lesquels peuvent couvrir une très large classe d’actifs, l’offre s’étant considérablement accrue depuis 25 ans.
Les ETF première génération permettent de répliquer les grands indices boursiers et, au tout début, les grands indices boursiers américains seulement (S&P 500, Nasdaq, etc.). Aujourd’hui, tous les grands indices boursiers mondiaux sont accessibles et les Français privilégient tout particulièrement les ETF leur permettant de se positionner sur le CAC 40.
Les ETF 2ème génération permettent de répliquer les indices sectoriels. Ils permettent de se positionner sur tout un secteur sans avoir à choisir quelques valeurs. La diversification permise par ce type d’ETF peut se révéler très positive pour l’investisseur. Ainsi, par exemple, en cas de marée noire d’un bateau TotalEnergies, un investisseur étant positionné sur le secteur de l’énergie souffrira beaucoup moins de la baisse des marchés qu’un actionnaire de TotalEnergies. On peut aussi souligner l’existence d’ETF thématiques qui vont aller encore plus loin que les ETF sectoriels dans la précision, offrant la possibilité d’investir dans la conquête spatiale, la décarbonation ou les véhicules électriques par exemple.
Les ETF 3ème génération permettent de répliquer les indices du marché obligataire, fondé sur les obligations. En 2021, ce type d’ETF représente tout de même plus de 1 200 milliards de dollars d’investissement dans le monde contre moins de 300 milliards de dollars en 2014. Selon les estimations de BlackRock, le marché des ETF obligataires devrait peser 5 000 milliards d’ici 2030. Au cours de la même période sont apparus les premiers ETF répliquant la valeur des principales matières premières tel que l’Or, le pétrole et certaines matières premières agricoles.
Les ETF Smart Beta permettent de mettre en place des stratégies d’investissement sophistiquées. Ils répliquent par exemple un indice créé pour l’occasion, qui n’est pas pondéré par la capitalisation boursière, mais par différents facteurs de surperformance. Ils peuvent aussi être un moyen de manager le risque au sein d’un portefeuille. Par exemple, un ETF « lowvol » est un ETF dont l’indice est composé de sociétés dont la volatilité est plus faible que la moyenne.
Enfin, la dernière génération d’ETF, les Actively managed ETF (en français, les ETF gérés activement) sont une nouvelle catégorie d’ETF qui sont apparus après 2018 et qui sont plus proches du mode de gestion d’un fond spéculatif. À l’instar de la plupart des ETF qui sont des produits d’investissement passifs, ce nouveau type d’ETF permet même des stratégies de trading type « day trading ». Contrairement aux autres types d’ETF, la composition de l’ETF n’est pas toujours transparente en raison des changements au jour le jour.
Alors que toute la communauté crypto attendait, depuis 2018, l’arrivée aux USA d’un ETF Bitcoin ; c’est maintenant chose faite puisque la SEC (Securities and Exchange Commission) a autorisé l’émetteur ProShares à lister le « Bitcoin Strategy ETF – BITO » sur le NYSEarca (la place des produits dérivés du New-York Stock Exchange).
Quelques précisions quand même sur cet ETF : il traque la valeur des « contrats Futures » (ou contrat à terme) du Bitcoin sur le CME. Il intègre également, pour plus de 3 % de sa composition, des bons du trésor américain. Cet ETF ne détient donc aucun Bitcoin, mais des contrats Futures Bitcoin. Une notion importante à prendre en compte quand on sait que les « contrats futures » sur Bitcoin rognent la performance au fil du temps, à tel point que sur l’année 2021, un investisseur sur « contrats Futures » Bitcoin aurait eu un manque à gagner de presque 40 % par rapport à un investisseur bitcoin classique.
Il s’agit quand même d’une bonne nouvelle pour la démocratisation du Bitcoin, car la SEC avait jusqu’à présent rejeté toutes les demandes d’ETF Bitcoin, notamment celles de Proshares, GraniteShares et Direxion en août 2018.
Dorénavant, les investisseurs américains pourront choisir d’investir dans le bitcoin via cet ETF, et dans le cadre de leur fonds de pension. Les investisseurs institutionnels pourront également plus facilement allouer une partie de leur portefeuille sur des investissements en Bitcoin.
Bien qu’il n’existe des ETF Bitcoin qu’aux États-Unis, sont apparu depuis quelques années en Europe, des ETP Bitcoin physiquement collatéralisés et listés sur Euronext Paris qui permettent de bénéficier d’une exposition sur les cryptos avec des produits de la même famille que les ETF.
À la différence d’un OPCVM géré de manière active par un gérant de fonds, la plupart des ETF appartiennent à la catégorie gestion passive.
Pour reproduire les rendements d’un indice de référence, deux cas existent : la réplication physique où le gestionnaire de l’ETF achète simplement les actifs composants l’indice, que ce soit des actions ou des obligations, ou bien la réplication synthétique où le gestionnaire de l’ETF passe un contrat d’échange de performance (ou swap) avec une banque d’investissement. Le gestionnaire reçoit la performance de l’indice en échange de celle des actifs qu’il détient en portefeuille.
Les ETF à réplication synthétique offrent l’avantage d’un « tracking error » plus faible, c’est-à-dire un écart de performance moins important avec l’indice de référence. Le gérant d’un ETF avec réplication physique devra en effet procéder à des achats et des ventes de titres qui vont engendrer des frais de courtage, lesquels seront déduits de la performance finale de l’ETF.
À l’inverse, les ETF à réplication physique offrent la garantie que l’émetteur détient réellement les titres qui le composent, et parfois versent des dividendes.
Notons que le mode de réplication peut aussi entrer en jeu pour les critères d’éligibilité au PEA.
Parmi les plus grands fournisseurs d’ETF européens, on pourra citer :
Depuis quelques années, de nouveaux acteurs arrivent aussi sur le marché avec des propositions d’ETF innovants, c’est le cas de AXA-IM ETF, HANetf, RizeETF et Global X.
Dans la grande majorité des cas, le libellé du tracker commence avec le nom de l’émetteur de l’ETF (Lyxor, Amundi, iShares, BNP Paribas, etc.)
Ensuite, le libellé de l’ETF indique l’indice boursier répliqué avec parfois une thématique de stratégie appliquée (Nasdaq, CAC 40, DAX 40, ESG, stratégie value / Growth, etc.), ainsi qu’une indication concernant le type d’indice (PR = Price Return, DR = Dividendes Réinvestis avec NR = Net Return ou TR = Total Return).
La dénomination UCITS désigne une directive européenne visant à harmoniser les marchés financiers (par exemple le fait qu’un autre fonds d’investissement ne puisse pas excéder 20 % de détention de l’ETF ou qu’un seul actif ne peut pas dépasser 10 % de la composition totale de l’ETF).
Pour finir, il est également souvent mentionné en fin de libellé de l’ETF la mention « Acc » ou « Dist ». Il s’agit de la politique de distribution des dividendes de l’ETF :
Si on prend l’exemple de l’ETF Lyxor MSCI EMU ESG Trend Leaders (DR) UCITS ETF – Acc voici le décryptage du nom de cet ETF :
Au-delà des frais de courtage pour l’achat et la vente de titres, lesquels sont variables en fonction des différents courtiers, il y aura aussi d’autres frais à prendre en compte.
Généralement, les émetteurs ETF ne chargent qu’un frais de gestion annuel que l’on appelle TER (Total Expense Ratio). Ces frais, bien souvent relativement faibles, sont intégrés dans les cours d’achat et de vente du titre. Ainsi, quand vous voyez qu’un ETF coûte 15 EUR, les frais de gestion sont déjà intégrés dans le prix de l’ETF. C’est donc la performance annuelle qui est amputée du montant des frais de gestion. Par exemple, si le CAC40 a fait une performance de +10 % sur l’année et que l’ETF CAC 40 XY charge 1 % de TER, alors la performance délivrée par l’ETF sera de +9 % sur la même année.
Le TER peut être supérieur à 1 % pour les ETF à effet de levier ou encore les ETF « Actively Managed ». Ces derniers peuvent parfois aussi (mais très rarement) intégrer des frais de performance (par ex. 10 % de la performance).
Beaucoup plus difficile à mesurer, ce sont les frais de change que l’émetteur va payer quand il va acheter ou vendre des actions étrangères composant l’ETF. Dans ce cas, on pourra seulement constater un « tracking error » plus important qui pourra être le résultat de frais de change important.
Pour finir, et puisque la liquidité est principalement gérée par un Market Maker, on pourra regarder l’écart du spread bid-ask et vérifier qu’il n’est pas trop large. En fonction de l’institution qui gère le market making, on va pouvoir retrouver des spreads plus ou moins étroits ; lesquels constituent en grande partie la rémunération du market maker.
On ne peut pas parler des coûts sans parler de l’imposition, et bien heureusement, il existe une multitude d’enveloppes fiscales qui permettent d’alléger la charge fiscale sur les bénéfices réalisés avec les ETF.
Bien connu des boursicoteurs plus ou moins aguerris, le PEA permets d’être dispensé de l’imposition sur la plus value à condition que le PEA soit ouvert depuis au moins 5 ans et qu’aucun retrait de fonds n’ait eu lieu lors de ces 5 premières années. Il est bien sûr possible d’acheter et vendre des ETF à volonté, mais il faudra, pour pouvoir bénéficier de l’avantage fiscal, conserver les sommes issues de ces transactions sur le PEA (les plus-values seront versées sur le compte-espèces et vous pourrez, si vous le souhaitez, vous servir de ces sommes pour acheter d’autres titres). En effet, pour être exonéré de l’impôt sur les plus-values, vous ne pourrez pas lors des 5 premières années sortir de l’argent de cette enveloppe.
Le plafond maximum de versement sur un PEA est de 150 000 €.
Tous les ETF ne sont pas éligibles au PEA, et le plus simple consiste à se renseigner auprès de l’émetteur en consultant la fiche technique et le document clé de l’investisseur afin de vérifier l’éligibilité au PEA. En principe, les ETF éligibles au PEA sont ceux qui sont investis dans les actions de sociétés françaises et de sociétés membres de l’Espace Economique Européen (hors Lichtenstein).
Il y a cependant une certaine flexibilité qui autorise un ETF à être éligible au PEA si au moins 75 % des actifs qui le composent correspondent aux critères ci-dessus. Ainsi, par l’utilisation d’un mix de réplication physique et synthétique, certains émetteurs arrivent à rendre éligible au PEA des ETF offrant une exposition sur les marchés étrangers.
Pour les investisseurs qui souhaitent investir de façon échelonnée avec un premier versement suivi d’une série de versements mensuels programmés en vue de préparer leur retraite tout en bénéficiant d’avantages fiscaux, le PER (Plan Epargne Retraite) en gestion libre semble tout à fait adapté.
Ainsi, l’investisseur pourra déduire les versements effectués sur son PER du montant à déclarer pour l’imposition sur le revenu. En revanche, l’avantage fiscal ne pourra pas dépasser 10 % des revenus totaux sur l’année.
En principe, les fonds versés sur le PER pourront être récupérés au moment du départ en retraite, sous forme de sortie en capital ou de rente.
Il n’y a pas de plafond maximum pour les versements, mais bien souvent un montant minimum de versement mensuel est obligatoire.
Les frais et conditions des PER peuvent fortement varier en fonction de la banque ou l’assureur qui le propose. Nous vous conseillons de faire un véritable travail de recherche et de comparaison, ou de vous adresser à un expert fiscal.
Comme pour le plan épargne retraite, il est possible d’investir sur des ETF dans le cadre d’un contrat d’assurance-vie en gestion libre. L’assurance-vie offre des avantages fiscaux, mais aussi et surtout des conditions avantageuses en ce qui concerne la transmission. C’est donc la solution à choisir si l’on souhaite construire un portefeuille d’ETF pour le transmettre à ses enfants.
L’imposition sur un contrat d’assurance-vie est dégressive en fonction du temps de détention. Ainsi, elle sera de 30 % pour les contrats de moins de 8 ans (ou barème de l’impôt sur le revenu + 17,2 % de prélèvements sociaux si cela est plus avantageux pour vous) et de 24,7 % (7,5 % d’imposition + prélèvements sociaux de 17,2 %) une fois passé les 8 ans. Vous pouvez là encore choisir le barème de l’impôt sur le revenu + 17,2 % de prélèvements sociaux si cela est plus avantageux pour vous.
Les capitaux investis dans un contrat d’assurance-vie échappent en partie aux droits de succession. Ainsi, pour les versements effectués avant les 70 ans de l’assuré, le bénéficiaire désigné pourra percevoir les fonds du contrat sans droits de succession jusqu’à 152 500 €, avec une taxation forfaitaire de 20 % au-delà, puis de 31,25 % au-dessus de 700 000 €. Pour les versements effectués après les 70 ans de l’assuré, le bénéficiaire du contrat pourra percevoir les fonds du contrat sans droits de succession jusqu’à 30 500 €. Au-delà, la taxation s’applique en fonction du barème des droits de succession. Les intérêts et les plus-values des versements après 70 ans sont entièrement exonérés.
Comme pour le PER, les frais et conditions des contrats d’assurance-vie peuvent différer d’un établissement bancaire à un autre. Il ne faut donc pas prendre à la légère le choix de l’intermédiaire pour la souscription d’un contrat d’assurance-vie.
Pour conclure, rappelons que le CTO (compte titre ordinaire) n’offre aucun avantage fiscal, mais n’impose non plus aucune contrainte. C’est la solution à privilégier pour ceux qui souhaitent avoir la liberté d’investir dans des ETF sans avoir à se poser la question de l’éligibilité et pour ceux qui ne veulent pas avoir de contraintes en matière de versements ou de retraits.
Comparés à des OPCVM classiques, les ETF ont de nombreux avantages pour les investisseurs particuliers.
Un ETF est un fonds qui permet d’investir avec un seul ordre sur un panier de valeurs. Par exemple, en achetant un ETF CAC 40, on est positionné, avec un seul ordre d’achat, sur toutes les valeurs du CAC 40. Un ETF peut être logé sur les supports en unités de compte d’une assurance vie, d’un PER, mais aussi sur un compte-titres ou bien sur un PEA.
Peu onéreux, les ETF présentent des frais de gestion (frais courants ou TER) réduits, nettement inférieurs à 1 %. Ils se situent aux alentours de 0,1 % pour les ETF qui suivent des grands indices très accessibles (DAX, Dow Jones, etc.) et un peu plus de 0,5 % pour les trackers spécialisés (ETF sur des actions sectorielles par exemple) selon Deutsche Bank. Les frais des FCP et SIVAC, très variables selon le type de fonds, sont de l’ordre de 1,4 % pour les actions de pays de la zone Euro, 1,6 % pour les actions internationales et 1,7 % pour les actions françaises, selon un article de l’AMF publié en mars 2021 intitulé Les frais des fonds et SICAV. De plus, les ETF n’ont pas de droits d’entrée. L’investisseur doit simplement s’acquitter des coûts de transaction (d’achat et de vente) du tracker qui, avec les offres des courtiers en ligne, ne sont plus que de quelques euros. De nouveaux courtiers Bourse en ligne proposent même d’investir dans des ETF sans aucun frais.
Les actions représentent la classe d’actif la plus rémunératrice sur le long terme. Une étude de l’AMF démontre que depuis 1950, les rendements réels annuels moyens (inflation déduite) ont été compris entre – 18,4 % et + 35,9 % pour une détention de 3 ans et entre – 3 % et + 13,6 % pour une détention de 20 ans.
Les ETF permettent de profiter à plein de la performance des marchés boursiers, davantage même que les fonds traditionnels gérés activement qui ont bien du mal à faire mieux que leur indice de référence. Les études SPIVA Scorecard indiquent que la majorité des fonds sont surperformés par leurs indices de référence. Par exemple, à mi-2020, seuls 7 % des gérants professionnels de fonds parviennent à surperformer leurs indices de référence à échéance 5 ans dans le segment S&P 500 Large-Cap. Les ETF indiciels offrent de bien meilleures chances de bénéficier de performances supérieures à celles des gérants de fonds professionnels. Les études qui se succèdent vont toutes dans le même sens. On pourra aussi citer le dernier Baromètre Actif/passif de Morningstar de mars 2021 selon lequel, sur 10 ans, moins du quart des gérants actifs font mieux que leur indice. Autrement dit, dans l’immense majorité des cas, acheter un ETF est plus intéressant pour l’investisseur qu’acheter des parts d’un fonds géré par un expert.
De plus, la faiblesse des frais de gestion des ETF Bourse impacte très favorablement la performance des trackers qui, de ce fait, se révèle souvent supérieure à celle des fonds gérés activement, plus lourdement chargés.
Étant coté en continu, l’investisseur peut acquérir ou vendre un ETF tout au long de la séance boursière (de 9h à 17h30 à la Bourse de Paris) alors que l’OPCVM classique ne peut être généralement négocié qu’une ou deux fois par séance. Il peut évidemment aussi connaître à tout moment le prix de l’ETF. Vous êtes tout à fait libre d’acheter un ETF pour le revendre l’instant d’après. Rappelons néanmoins qu’un ETF a, comme un fonds traditionnel, une durée de placement recommandée d’au moins 3 à 5 ans, à l’issue de laquelle il est censé avoir délivré tout son potentiel de performance par rapport au risque.
Tous les ETF sont éligibles au compte titres, mais sachez également que certains trackers sont aussi éligibles au PEA, au PEA-PME, et peuvent même se loger au sein de certaines PER ou assurance vie en ligne. On peut ainsi utiliser les trackers pour se positionner sur des indices étrangers comme ceux des États-Unis ou des marchés émergents, tout en bénéficiant des avantages fiscaux des PEA, PEA PME et assurance-vie !
Avec plus de 1 300 ETF cotés sur Euronext, l’offre d’ETF est assez large pour que chaque investisseur y trouve son bonheur. Les ETF sont donc utiles pour investir dans les actions de secteurs porteurs comme les nouvelles technologies ou les BioTechs ou dans des obligations « vertes » de qualité « investment grade » par exemple.
Les ETF Bourse permettent de mettre en place des stratégies d’investissement de manière très simple pour miser sur les dividendes, la volatilité, l’effet de levier ou la baisse des marchés. Nous développerons certaines de ces stratégies dans la suite de l’article.
Depuis son contrat d’assurance-vie, son PER, son PEA ou son compte-titres, il est possible d’investir en ETF en gestion libre ou en gestion pilotée Dans le cas de la gestion libre, l’investisseur choisira lui-même les ETF qu’il souhaite détenir en portefeuille et quand acheter et revendre ces actifs. Dans le cas de la gestion pilotée (ou gestion sous mandat), l’investisseur donne un mandat de gestion à une société de gestion qui choisira pour lui dans quels ETF investir et comment gérer le portefeuille ainsi constitué.
L’investissement socialement responsable (ISR) et les critères ESG sont devenus quasiment incontournables dans le domaine des ETF. La grande majorité des émetteurs d’ETF intègre les critères de sélection et de risque ESG (Environnement, Social, Gouvernance) dans la composition de leur portefeuille d’actions. Certains émetteurs, de plus en plus nombreux, se spécialisent même dans les ETF Green Bonds, énergies renouvelables, Clean Tech, décarbonation, etc.
Au cours de l’année 2023, nous retrouverons sans doute la continuité du développement de la finance verte et de l’ISR observé depuis 2019. Les accords de Paris sont plus que jamais au cœur de nombreuses décisions tant au niveau politique qu’au niveau financier. À titre d’exemple, certains régulateurs pensent déjà à une interdiction du « mining » de Bitcoin, jugé trop énergivore.
La transformation des dernières années vers une finance plus responsable et durable ne concerne pas seulement le réchauffement climatique car, depuis la crise de la Covid-19, c’est une prise de conscience massive des investisseurs sur l’importance de prendre en considération l’aspect social dans les choix d’investissements.
Pour conclure, il ne s’agit plus maintenant de faire semblant d’investir dans des produits plus « écologiques » et plus « socialement responsable » que les autres, mais vraiment de démontrer l’impact positif des solutions d’investissement annoncées comme responsable et équitable.
Bien qu’il soit nécessaire de faire le tri pour choisir l’ETF qui va répondre à vos exigences en termes d’impact positif, il y a en 2023 un choix suffisamment large pour répondre aux attentes de chacun (ou presque).
Il est primordial que les investisseurs souhaitant investir sur les ETF en Bourse adoptent des critères de sélection robustes, adaptés à leurs besoins. Maxime Bonelli, ingénieur R&D chez Koris, indique que la performance d’un tracker doit être évaluée de manière relative par rapport à l’indice de référence, et non uniquement basée sur des rendements absolus ou sur les frais de gestion. Ces derniers doivent être rapportés à la « tracking difference » par exemple, c’est-à-dire à l’écart de suivi cible entre l’ETF et l’indice de référence.
De manière générale, on retiendra qu’un investisseur, pour choisir un ETF, devrait considérer avec attention les éléments suivants :
Pour doper la performance de votre portefeuille, plutôt que d’utiliser le SRD (Service de Règlement Différé) ou d’apprendre le maniement de produits dérivés plus complexes comme les turbos ou les options, utilisez les trackers à effet de levier. Un ETF peut apporter un surplus de performance par rapport à un indice, par l’utilisation d’un effet de levier. Plus risqué qu’un ETF classique, l’ETF leveraged peut également dégager une performance supérieure. Avec un ETF avec effet de levier de 2, vos gains (en cas de bon sens) comme vos pertes (en cas de mauvais sens), peuvent être multipliés par deux sur une base journalière.
Les ETF trackers Bears (ou « short ») vous permettent de miser sur la baisse des cours et offrent les mêmes avantages que des produits dérivés plus complexes sans l’inconvénient de devoir maîtriser “les grecs”. Le tracker Short CAC 40 retrace l’évolution du CAC 40, mais en sens inverse. Donc, si le CAC 40 perd 2 %, le tracker Bear gagne 2 %. Il existe même des ETF -3x Short qui répliquent la performance inverse du sous-jacent avec levier, dans ce cas, une baisse de 1 % se traduira par un gain de 3 %.
Cependant, les ETF Leveraged & Short traquent la performance quotidienne de l’indice de référence, ce qui implique du « beta slippage ». Le « beta-slippage », ou effet composé, peut faire diminuer la valeur de votre tracker indépendamment des variations du sous-jacent, en raison de l’évolution de la volatilité de l’indice de référence. Il est conseillé de ne pas conserver les trackers Leveraged & Short en portefeuille sur une durée trop longue.
Ce type d’ETF Bourse permet donc de miser sur une baisse des marchés financiers, mais vous pouvez également vous en servir pour couvrir votre portefeuille. Par exemple, si vous êtes exposé sur l’indice CAC 40 et que vous anticipez une baisse de l’indice parisien, un tracker inversé sur cet indice vous permettra de couvrir votre portefeuille, en ayant qui plus est un seul ordre à passer (achat d’un tracker Short CAC 40) alors que la revente de vos titres du CAC 40 impliquerait de nombreux ordres de Bourse (et donc potentiellement des frais de courtage conséquents). Cerise sur le gâteau : étant couvert tout en continuant à posséder vos titres, vous pourrez toucher les éventuels dividendes de vos actions.
Le marché des ETF reste très concentré (selon BlackRock, les trois principaux fournisseurs gèrent environ 70 % du marché) avec une forte concurrence entre les fournisseurs sur les prix, mais aussi sur l’innovation et sur la différenciation des ETF avec des produits de plus en plus sophistiqués qui répliquent désormais intelligemment des indices : les fameux ETF « strategic beta » aussi connu sous l’appellation « smart beta » ou « advanced beta ».
Contrairement aux indices boursiers conçus sur la base de la capitalisation boursière (plus une société a une capitalisation importante, plus son poids dans l’indice est élevé), les smart beta reposent sur des indices construits par exemple en fonction de la valorisation de l’entreprise (approche value), en équipondérant les capitalisations (un même poids pour toutes les valeurs), ou encore en fonction de la volatilité.
L’objectif du smart beta est d’atteindre une performance supérieure et/ou un risque inférieur.
Le PEA est une enveloppe fiscalement attractive qui permet d’investir sur les marchés boursiers, avec toutefois une restriction importante : sont éligibles seulement les titres de sociétés dont le siège social est situé en Union européenne (UE) ou dans un autre État faisant partie de l’Espace économique européen (EEE) et ayant conclu avec la France une convention fiscale qui comporte une clause d’assistance administrative en vue de lutter contre la fraude ou l’évasion fiscale ou une convention d’assistance administrative en vue de lutter contre la fraude et l’évasion fiscale.
Mais certains trackers et ETF éligibles au PEA permettent de contourner cette interdiction en se positionnant sur des marchés boursiers situés hors UE. Découvrez notre sélection de trackers et ETF PEA pour 2023.
Le marché obligataire (Bonds, en anglais) est un marché qui pèse 2 800 milliards de dollars dans le monde. Les obligations sont les titres de créances qui permettent aux États et aux grandes entreprises d’emprunter des capitaux sur des marchés publics. Même si les obligations sont généralement difficilement accessibles aux investisseurs particuliers en raison de leur nominal, les ETF obligataires permettent d’accéder plus facilement à ce marché de la dette.
Attention, bien que les spécialistes estiment qu’un grand retour des obligations est à prévoir en 2023, le marché obligataire a connu une forte chute en 2022. Il faut donc être très prudent avec les obligations, lesquelles sont très sensibles aux évolutions des taux d’intérêt directeurs des banques centrales.
(Graphique depuis sa création, source JustETF)
L’ETF Lyxor PEA Obligations d’État Euro UCITS ETF – Acc présente une croissance de – 10,49 % depuis sa création, de – 16,10 % sur 3 ans et de – 15,79 % sur les 12 derniers mois (au 16/01/2023). Cet ETF PEA ne fait pas appel à l’effet de levier. La performance négative s’explique en grande partie par la forte baisse du marché obligataire en 2022.
Code ISIN : FR0013346681
Date de création : 17 décembre 2018
ETF éligibilité PEA : oui
TFE (Frais de gestion annuels) : 0,40 %
Politique de distribution : capitalisation
Encours sous gestion au 16 janvier 2023 : 9 millions d’euros
Valeur de la part au 16 janvier 2023 : 8,96 €
Risque (volatilité sur 1 an) : 8,89 %
Objectif de l’ETF Bourse : investir dans des emprunts d’États européens. L’ETF intègre plusieurs horizons d’échéance. Les revenus d’intérêt (coupons) de l’ETF sont réinvestis (capitalisation).
Il existe au total 113 ETF obligataires disponibles sur Euronext Paris, proposés par une variété d’émetteurs tels que Amundi, iShares, Lyxor, Invesco etc. Les frais (TER) sur les ETF obligation vont de 0,05 % à 0,55 % par an.
On retrouve des ETF offrant une exposition sur les obligations d’entreprise ou sur les obligations d’État, sur différentes dates d’échéance.
Un décalage marqué entre le « segment value » et le segment croissance est apparu ces dernières années, en faveur du segment croissance. Mais depuis fin 2021, on observe une inflexion qui pourrait être bénéfique aux investisseurs privilégiant le segment value. De plus, avec la hausse de l’inflation, il peut être intéressant d’orienter son portefeuille boursier sur le segment value en 2023.
Pour rappel, le « segment value » est constitué de sociétés cotées en Bourse dites « à bon prix » au regard de certains ratios tels que le PER (valeur des bénéfices par rapport au cours de Bourse) ou encore le Price-to-book (valeur du bilan par rapport au cours de Bourse). Cependant, la croissance du chiffre d’affaires des valeurs value n’est pas aussi marquée que pour celles des valeurs de croissance qui, quant à elles, sont souvent hautement valorisées selon leurs PER et/ou Price-to-book.
(Graphique depuis sa création, source JustETF)
L’ETF Ossiam Shiller Barclays Cape® Europe Sector Value TR UCITS ETF 1C (EUR) présente une croissance de +27,28 % sur 3 ans et de -1,78 % sur 1 an. Cet ETF PEA ne fait pas appel à l’effet de levier.
Code ISIN : LU1079842321
Date de création : 30 décembre 2014
ETF éligibilité PEA : oui
TFE (Frais de gestion annuels) : 0,65 %
Politique de distribution : capitalisation
Encours sous gestion au 16 janvier 2023 : 135 millions d’euros
Valeur de la part au 16 janvier 2023 : 457,80 €
Risque (volatilité sur 1 an) : 16,92 %
Objectif de l’ETF Bourse : reproduire la performance de l’indice de référence Shiller Barclays CAPE® Europe Sector Value Index. Son type de réplication est dite synthétique.
(Graphique depuis sa création, source JustETF)
L’ETF Lyxor MSCI EMU Value (DR) UCITS ETF – Dist délivre une performance de + 12,75 % sur 3 ans et a enregistré une baisse de -2,20 % sur les 12 derniers mois (au 16/01/2023). Cet ETF PEA ne fait pas appel à l’effet de levier.
Code ISIN : LU1598690169
Date de création : 1er avril 2005
ETF éligibilité PEA : oui
TFE (Frais de gestion annuels) : 0,40 %
Politique de distribution : distribution
Encours sous gestion au 16 janvier 2023 : 292 millions d’euros
Valeur de la part au 16 janvier 2023 : 114,86 €
Risque (volatilité sur 1 an) : 22,07 %
Objectif de l’ETF Bourse : reproduire la performance de l’indice de référence MSCI EMU Value Net Return EUR Index.
Les enjeux climatiques et environnementaux parviennent à convaincre un nombre croissant d’investisseurs à travers le monde d’opter pour une approche d’investissement socialement responsable (ISR) ou respectueuse des critères (ESG) Environnementaux, Sociétaux et de Gouvernance.
Les émetteurs d’ETF ont donc compris qu’il était important d’ajouter au sein de leurs gammes de produits des ETF répondant aux critères ISR et ESG.
(Graphique depuis sa création, source JustETF)
L’ETF Amundi MSCI EMU ESG LEADERS SELECT – UCITS ETF DR- EUR (C) présente une croissance de + 15,02 % sur 3 ans et une perte de – 4,37 % sur les 12 derniers mois (au 16/01/2023). Cet ETF PEA ne fait pas appel à l’effet de levier.
Code ISIN : LU1602144575
Date de création : 14 février 2018
ETF éligibilité PEA : oui
TFE (Frais de gestion annuels) : 0,25 %
Politique de distribution : capitalisation
Encours sous gestion au 16 janvier 2023 : 1 566 millions d’euros
Valeur de la part au 16 janvier 2023 : 257,30 €
Risque (volatilité sur 1 an) : 21,52 %
Objectif de l’ETF Bourse : reproduire la performance de l’indice de référence MSCI EMU ESG Leaders Select 5 % Issuer Capped Index (Total Return) qui comprend les actions de sociétés de grandes et moyennes capitalisations boursières de 10 pays de la zone Euro dotées des meilleures notations en termes de critères ESG (Environnementaux, Sociaux, et de Gouvernance).
(Graphique depuis sa création, source JustETF)
Amundi Euro iSTOXX Climate Paris Aligned PAB UCITS ETF présente une croissance de + 26,71 % depuis sa création, et une perte de – 7,31 % sur les 12 derniers mois (au 16/01/2023). Cet ETF PEA ne fait pas appel à l’effet de levier.
Code ISIN : LU2182388582
Date de création : 25 juin 2020
ETF éligibilité PEA : oui
TFE (Frais de gestion annuels) : 0,18 %
Politique de distribution : capitalisation
Encours sous gestion au 16 janvier 2023 : 63 millions d’euros
Valeur de la part au 16 janvier 2023 : 63,62 €
Risque (volatilité sur 1 an) : 21,55 %
Objectif de l’ETF Bourse : investir dans des actions orientées sur la thématique du changement climatique, la stratégie social/durable et la zone géographique Europe. Cet ETF a pour vocation de respecter les accords de Paris sur le climat.
(Graphique depuis sa création, source JustETF)
L’ETF BNP Paribas Easy Low Carbon 100 Europe UCITS – EUR présente une croissance de + 15,63 % sur 3 ans et une baisse de – 3,38 % sur les 12 derniers mois (au 16/01/2023). Cet ETF PEA ne fait pas appel à l’effet de levier.
Code ISIN : LU1377382368
Date de création : 2 juin 2017
ETF éligibilité PEA : non
TFE (Frais de gestion annuels) : 0,30 %
Politique de distribution : capitalisation
Encours sous gestion au 16 janvier 2023 : 693 millions d’euros
Valeur de la part au 16 janvier 2023 : 218,70 €
Risque (volatilité sur 1 an) : 18,49 %
Objectif de l’ETF Bourse : L’ETF réplique avec un écart de suivi maximum de 1 % la performance de l’indice Low Carbon 100 Europe PAB® (NTR) en investissant dans des actions émises par des sociétés composant cet indice constitué de sociétés européennes sélectionnées sur la base d’une notation environnementale, sociale et de gouvernance d’entreprise (ESG) minimum (opportunités environnementales, pollution et déchets, capital humain, gouvernance d’entreprise, etc.) et sur la base de leurs efforts pour réduire leur exposition au charbon et aux combustibles fossiles non-conventionnels, avec un plafond qui limite la pondération maximale d’une société au sein de l’indice à 5 %.
Depuis son point bas de mars 2020 proche des 4 000 points, l’indice CAC 40 a connu une reprise marquée de plus de 3 000 points (valeur supérieure à 7 300 points début 2022), soit une hausse de +75 % en 22 mois. Au cours de l’année 2022, le CAC 40 a subi une baisse de 20 % avec un plus bas à 5 650 points (soit plus de 1 600 points de baisse en moins de 10 mois). Au cours des premières semaine de l’année 2023, le CAC 40 connaît un retour de la tendance haussière et dépasse à nouveau les 7 000 points.
Les investisseurs souhaitant investir dans les plus grandes entreprises françaises peuvent donc s’intéresser aux ETF CAC 40.
Notons également que les grands groupes français qui composent l’indice CAC 40 ont souvent une forte implantation à l’international.
(Graphique depuis sa création, source JustETF)
L’ETF XTrackers CAC 40 UCITS ETF bénéficie d’une croissance de + 24,91 % depuis 3 ans et de + 0,38 % sur les 12 derniers mois (au 16/01/2023). Cet ETF PEA ne fait pas appel à l’effet de levier.
Code ISIN : LU0322250985
Date de création : 9 juillet 2008
ETF éligibilité PEA : oui
TFE (Frais de gestion annuels) : 0,20 %
Politique de distribution : distribution
Encours sous gestion au 16 janvier 2023 : 150 millions d’euros
Valeur de la part au 16 janvier 2023 : 71,90 €
Risque (volatilité sur 1 an) : 22,18 %
Objectif de l’ETF Bourse : L’ETF réplique l’indice français CAC 40.
(Graphique depuis sa création, source JustETF)
L’ETF Amundi CAC 40 UCITS ETF DR – EUR (C) réalise une croissance de + 22,70 % depuis 3 ans et une baisse de – 1,40 % sur les 12 derniers mois (au 16/01/2023). Cet ETF PEA ne fait pas appel à l’effet de levier.
Code ISIN : LU1681046931
Date de création : 14 février 2018
ETF éligibilité PEA : oui
TFE (Frais de gestion annuels) : 0,25 %
Politique de distribution : capitalisation
Encours sous gestion au 16 janvier 2023 : 756 millions d’euros
Valeur de la part au 16 janvier 2023 : 109,51 €
Risque (volatilité sur 1 an) : 22,49 %
Objectif de l’ETF Bourse : L’ETF réplique l’indice français CAC 40.
Pour bénéficier de conseils personnalisés par Anthony de Calci Patrimoine
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Qu’est-ce qu’un ETF ?
Un ETF ou tracker est un fonds indiciel, qui réplique la performance d’un indice, avec une gestion passive. Les ETF ou trackers permettent d’investir en Bourse mais aussi d’investir sur le marché obligataire ou le marché des matières premières.
Pourquoi investir dans un ETF en Bourse ?
Un ETF est un moyen de profiter de la performance des marchés boursiers sur le long terme, avec un ticket d’entrée relativement modeste, en bénéficiant de frais réduits et en respectant les principes essentiels de diversification.
Quels ETF PEA acheter ?
Les ETF éligibles au PEA permettent d’investir sur les marchés boursiers de l’Union Européenne mais aussi du reste du monde. Il sera notamment judicieux d’utiliser les ETF PEA pour profiter des avantages fiscaux du PEA tout en se positionnant sur les plus grandes places boursières mondiales.
Comment investir en ETF ?
Il est possible de sélectionner un ETF parmi les supports en unités de compte de son assurance vie ou de son PER. Il est aussi possible d’investir dans un tracker ou ETF par l’intermédiaire d’un PEA ou d’un compte titres.
Source des images : Freepik
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Louis Yang |
Rédacteur en chef – Café de la Bourse
Diplômé de l’ICN et de l’ESCP. Louis Yang a travaillé à la Mission Economique et a été conseiller en gestion de patrimoine indépendant. Il a également été rédacteur et éditeur financiers pour Aol Finance et Yahoo Finance. Il est auteur pour la librairie du Commerce International, chroniqueur sur BFM et sur B Smart TV ainsi que co-fondateur et rédacteur en chef des sites Café de la Bourse, Café du Patrimoine et Café du Trading.
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