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(Crédits: © Stéphane Masclaux - stock.adobe.com)

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Par MoneyVox,
Avec +4, 8 % d’inflation en avril sur un an, le coût de la vie ne cesse d’augmenter pour les Français. Mais d’autres répercussions plus favorables au budget des épargnants pourraient aussi intervenir… à commencer par la hausse du taux du Livret A, déjà passé de 0,50 à 1 %, et qui devrait progresser encore au 1er août. Pourquoi ce contexte pourrait-il inciter les gestionnaires d’assurance-vie à augmenter le rendement de leurs fonds euros ? Les explications sur ce phénomène.
Après avoir atteint son plus bas niveau historique en février 2020, 0,50 % net, il aura fallu patienter deux années pour voir le taux d’intérêt du Livret A remonter. Le 1e février, il a ainsi été revalorisé à 1 % net. En cause ? Le retour en force de l’inflation : +1,6 % sur l’année 2021, et qui continue de progresser : +4,8 % en avril sur un an. En effet, la méthode de calcul du taux d’intérêt d’un des placements favori des Français tient compte du niveau de hausse des prix dans l’hexagone. Rien d’étonnant donc à ce que l’on s’attende à une nouvelle augmentation de la rémunération du Livret A lors de sa prochaine révision semestrielle.
Ainsi, le 1e août 2022, le taux du Livret A devrait passer à 1,5 % net. Un chiffre qui reste bien en-deçà du niveau actuel de l’inflation en raison d’un détail dans la formule de calcul de ce placement : théoriquement, l’évolution entre deux périodes de révision ne peut pas dépasser +0,5 %. Et si la tendance inflationniste se confirme au cours du reste de l’année 2022, le taux du Livret A devrait même atteindre les 2 %, ou plus, au 1e février 2023 selon la Direction des études économiques (DEE) de la Banque Postale. Dans son sillage, la hausse du taux du Livret A entrainera également celle du Livret de Développement Durable et Solidaire, au même taux, mais aussi celle du Livret Jeune, dont la rémunération ne peut pas être inférieure à celle du Livret A. Quant au taux d’intérêt du Livret d’épargne populaire, il pourrait bondir jusqu’à 4,4 %, au lieu des 2,2 % nets actuels.
Lire aussi: Pôle emploi peut désormais consulter le solde de votre assurance-vie
Face à cette hausse des taux d’intérêt des livrets réglementés, une question se pose pour les gestionnaires de contrats d’assurance-vie : comment vont-ils faire pour continuer à attirer les capitaux sur leurs fonds euros ? Pire encore : un trop grand écart entre la rémunération du Livret A et celle de ces supports pourrait entraîner une décollecte. Autrement dit, les épargnants récupéreraient l’argent déposé sur leur assurance-vie pour l’investir en priorité sur leurs livrets réglementés. En effet, les fonds euros ont servi un rendement de seulement 1,3 brut % en moyenne en 2021. Avec une prévision minimale à 1,5 % net pour le Livret A, difficile de rivaliser… à moins que les compagnies d’assurance ne se décident à augmenter la rémunération servie.
Selon les projections de la DEE de la Banque Postale, la collecte de l’assurance-vie sur les fonds euros, voire même sur les unités de compte, pourrait fortement baisser. Pour conserver cet argent, l’unique recours des compagnies d’assurance est donc d’augmenter le taux de rendement de leurs fonds euros grâce à l’argent qu’elles ont stocké au fil des ans en Participation aux bénéfices (PPB). La Banque Postale déclare ainsi : “Nous pouvons (…) anticiper un scénario où les assureurs dévieraient de leur comportement moyen en matière de PPB afin de stimuler le rendement Euros de +0,4 pt en 2022 et +0,3 pt en 2023”. Sans atteindre des niveaux exceptionnels, les fonds euros de l’assurance-vie pourraient donc au moins rattraper, voire légèrement dépasser, le taux d’intérêt du Livret A.
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