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Publié le 21/08/2021 à 13:00 – Mis à jour le 21/08/2021 à 13:00
L’assurance vie est une enveloppe fiscale aux multiples vertus. L’épargne accumulée ainsi que la plus-value ou les intérêts générés peut vous assurer des revenus complémentaires dans la durée ou ponctuellement pour financer un changement de vie.
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Le cadre fiscal des «rachats» (c’est le terme employé par les assureurs pour les retraits) s’avère imbattable, bien moins pénalisant que le régime de taxation des autres placements, immobilier en tête.
Le rêve a toutefois ses limites. Avec un rendement des fonds en euros tombé à 1%, difficile de piocher dans son assurance vie sans entamer un peu l’épargne initiale. Elle est loin l’époque où, grâce aux taux garantis à 4 ou 5%, voire plus par an, on pouvait «envisager des rachats partiels sans toucher au capital», selon Georges Nemes, président de Patrimmofi.
Il suffit pourtant de quelques choix malins pour optimiser au mieux vos retraits.
Hormis les vieux contrats souscrits avant le 1er janvier 1983 non taxés (sauf pour les gains issus des versements réalisés après le 10 octobre 2019), quand vous piochez dans une assurance vie, ce retrait comprend une quote-part de capital (votre épargne initiale qui n’est pas assujettie à l’impôt) et de gains (intérêts et plus-values) qui constituent la part taxable.
Pour minimiser l’impôt sur vos retraits, si vous avez plusieurs contrats, sélectionnez de préférence celui qui a enregistré le moins de gains. N’éliminez pas d’office les contrats récents de moins de huit ans sous prétexte que leurs retraits seraient davantage taxés : l’assiette taxable des gains sera forcément moins élevée qu’un très vieux contrat qui a accumulé beaucoup d’intérêts et de plus-values.
Si vous le pouvez, ne touchez pas à vos vieux contrats ouverts avant le 20 novembre 1991, dont les versements réalisés avant le 12 octobre 1998 échappent à toute taxation successorale.
Les lecteurs du Revenu le savent : les fonds en euros garantis ne rapportent plus grand-chose, à peine 1,3% en 2020 (1,5% pour les contrats Trophées d’Or). Ces gains sont, de plus, ponctionnés tous les ans par les cotisations sociales de 17,2%. Bref, leur rendement parvient à peine à protéger l’assurance vie en euros de l’inflation, à 1,4% sur un an en mai 2021.
Une bonne raison pour «réaliser des retraits en priorité sur le fonds en euros devenu en quelque sorte un support d’attente», affirme Bertrand Tourmente, fondateur d’Althos Patrimoine.
Pas d’hésitation : allégez en priorité vos contrats monosupports (sauf les contrats d’avant 1983 et 1991 pour les raisons fiscales et successorales évoquées plus haut) qui n’offrent pas la possibilité de diversifier votre épargne ou le fonds en euros de votre contrat multisupport si son rendement ne vous donne pas satisfaction.
Si vous envisagez d’alléger un fonds en euros, effectuez votre retrait en début d’année, juste après le versement de la participation au bénéfice. Si vous effectuez votre retrait plus tôt, vous risquez, selon votre contrat, de perdre une partie du rendement de l’année n-1.
En revanche, piocher sur des unités de compte enjoint plutôt la prudence en programmant des rachats partiels tous les mois :
«Pour les unités de compte, la sortie c’est comme l’entrée, il faut y aller progressivement», explique Bertrand Tourmente. Il s’agit d’éviter de retirer une grosse somme quand les marchés sont au plus bas. En assurance vie, pour optimiser vos retraits sur le plan fiscal notamment, vous devez les anticiper.
Votre contrat a plus de huit ans ? Vous pouvez profiter d’une pépite fiscale sur vos retraits : l’abattement (ou franchise) d’impôts jusqu’à 4.600 euros de gains pour une personne seule ou 9.200 euros pour un couple soumis à une imposition commune. Cet abattement est valable pour les retraits de tous vos contrats sur un an.
Pour savoir si la plus-value taxable de votre retrait est inférieure à cet abattement, demandez une simulation à votre conseiller ou faites-la vous-même. La formule* n’est pas si compliquée.

Exemple : un couple a ouvert en juillet 2012 un contrat sur lequel il a versé 50.000 euros. Neuf ans après, le contrat vaut 77.000 euros grâce à de bons placements. Le couple souhaite réaliser un rachat de 24.000 euros pour compléter ses revenus mensuels de 2.000 euros. La plus-value imposable est égale à 8.415 euros (24.000 – (50.000 X 24.000 ) / 77.000). Et puisqu’elle ne dépasse pas l’abattement, le couple n’aura pas un centime d’impôts à débourser.
Autre astuce : étaler le rachat sur deux années fiscales, par exemple en décembre et en janvier, pour doubler le bénéfice de l’abattement.
Depuis 2018, la fiscalité sur les gains diffère selon qu’ils sont issus de versements avant le 27 septembre 2017 et après cette date, y compris sur un même contrat.
Le tableau ci-dessous vous indique la stratégie fiscale optimale pour vos retraits selon votre situation et l’âge du contrat : imposition au barème du revenu (IR), prélèvement forfaitaire libératoire (PLF) de 7,5% à 35% ou prélèvement forfaitaire unique (PFU) de 12,8%.
Sur les fonds en euros, depuis 2011, les cotisations sociales de 17,2% sont prélevées tous les ans par les assureurs, au moment du versement de la participation au bénéfice. En cas de retrait sur le fonds en euros ou sur un monosupport, vous n’aurez donc pas à les régler une seconde fois. Mais un complément peut vous être demandé si le taux de prélèvement a progressé entre l’inscription des intérêts en compte et la date du retrait.
Sur les unités de compte, les prélèvements sociaux sont retenus à la source par les assureurs au moment du retrait, au taux en vigueur à la date du retrait. Idem pour un retrait sur un support eurocroissance avant son échéance finale.
Pour connaître avec précision le montant net qui sera crédité sur votre compte bancaire lors de votre retrait, tenez compte des cotisations sociales. Indiquez à votre assureur si le retrait s’entend brut ou net de prélèvements sociaux. C’est aussi valable pour le prélèvement forfaitaire libératoire ou unique. La différence entre montant brut ou net peut être substantielle.
Enfin, la loi prévoit une exonération totale de l’impôt sur un rachat (les prélèvements sociaux restant dus sauf en cas d’invalidité), quelle que soit l’ancienneté du contrat, en cas de licenciement, liquidation judiciaire, mise à la retraite anticipée ou invalidité de deuxième ou troisième catégorie du bénéficiaire ou de son conjoint.
Un retrait exonéré d’impôt qui vous permettra peut-être de rebondir vers une nouvelle vie.
* Plus-value imposable = montant du retrait – [(montant total des versements × montant du retrait) / valeur du contrat à la date du retrait].
En cas de besoin passager de liquidités et si vous pouvez rembourser l’assureur dans un délai de trois ans renouvelables, pensez à l’avance. N’étant pas considérée comme un retrait, elle ne déclenche aucune taxation et vous disposez des sommes plus rapidement.
Mais, attention, il s’agit d’un prêt que vous devrez rembourser avec des intérêts. Renseignez-vous d’abord sur les conditions qui diffèrent souvent d’un assureur à l’autre.
Ne recourez à l’avance que de façon exceptionnelle et motivée sous peine de voir le fisc la requalifier en retrait. Enfin sachez que, en cas de décès, l’assureur se rembourse en priorité sur le capital, privant ainsi vos bénéficiaires de la fiscalité avantageuse au
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