L’arbitrage est défini comme la possibilité donnée à l’investisseur de passer d’un support à l’autre en cours de contrat, de façon à changer la répartition de ses avoirs non seulement entre le fonds en euros et les unités de compte (U.C.), mais également sur les U.C proposées elles-mêmes. Il s’agit ainsi d’une redistribution du capital de l’assurance-vie.
Un arbitrage annuel en fin d’année semble un minimum pour optimiser la gestion de son contrat. Cela permet de sécuriser sur le fonds en euros les plus-values enregistrées sur les U.C et de rétablir la répartition de son capital en fonction des résultats obtenus par les divers fonds d’investissement.
En fonction des périodes et des objectifs, la prise de risque pourra être plus ou moins forte. Les sommes investies sur des supports plus risqués pourront être plus importantes en début de contrat (les pertes éventuellement enregistrées ayant le temps d’être compensées par les possibilités de gains futurs) et en période d’euphorie des marchés. Elles devront être réduites au minimum lors des crises boursières et dans les 4 ou 5 ans précédant la fin prévue du contrat lors du départ à la retraite du souscripteur.
Mais le nombre d’arbitrages varie avec la stratégie de l’investisseur et l’importance du portefeuille détenu. Il doit toujours résulter d’une analyse du portefeuille effectuée par l’assuré seul ou avec son conseiller financier.
Bon à savoir : les arbitrages ne sont pas effectués sur la base de cours connus. En effet, les délais nécessaires à la transmission et au traitement de l’ordre (parfois plusieurs jours selon les assureurs) font que le cours a varié à la hausse ou à la baisse.
Cependant, certains contrats, dont ceux proposés sur Internet, comportent des traitements dans la journée.
La demande d’arbitrage se fait par courrier, au guichet ou en ligne. Il existe en théorie 3 solutions pour arbitrer son contrat :
Dans tous les cas, l’assuré doit indiquer lors de sa demande d’arbitrage le support à désinvestir, dans quelles limites (nombre de parts) et que faire du produit de la vente (sécurisation sur le fonds euros ou réinvestissement total ou partiel sur un autre support).
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Il est fonction de l’assureur, de la méthode utilisée et bien sûr du nombre d’arbitrages découlant d’une gestion plus ou moins active du contrat par l’assuré. Le coût de l’arbitrage est mentionné dans les conditions générales du contrat. Bon nombre des contrats actuellement commercialisés prévoient un arbitrage gratuit par année.
À noter : les frais d’arbitrage pesant de façon non négligeable dans le rendement obtenu sur le contrat, il conseillé d’en tenir compte lors du choix d’un contrat.
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Une facturation forfaitaire ou en pourcentage des sommes arbitrées
Les arbitrages faits de façon classique sont généralement facturés de l’une des deux façons suivantes :
Internet : gratuité totale et en nombre illimité
Si vous souhaitez bénéficier d’arbitrages entièrement gratuits et en nombre illimité, alors tournez-vous vers Internet. En effet, dans leur très grande majorité, les contrats souscrits et gérés sur les sites Internet des assureurs, courtiers et banques en ligne accordent la gratuité des arbitrages.
Depuis quelques années de nombreux contrats sont apparus proposant des options d’arbitrage automatique. Par exemple, celle dite de “sécurisation automatique des plus-values” rapatrie automatiquement les gains réalisés par un support sur le fonds en euros, dès lors où ils auront atteint un pourcentage fixé par l’assuré (5% par exemple). À l’inverse, une autre investit automatiquement sur un fonds dynamique (en actions par exemple) les intérêts versés sur le fonds en euros, de façon à optimiser le rendement.
Vous pouvez opter également pour un rééquilibrage automatique de la répartition des fonds entre le fonds euros et les supports en unités de compte. Ainsi, si vous avez initialement choisi d’investir 30 % en U.C et 70 % sur le fonds euros, le rééquilibrage se fera régulièrement dans cette proportion, dès lors où la variation des cours l’aura modifiée. L’option “Stop loss” vient vendre automatiquement les supports dès lors où les pertes enregistrées sur leur cours atteignent un pourcentage fixé par l’assuré.
À noter : ces options automatiques ont un coût non négligeable (entre 0,5 % et 1 % par option). Aussi faut-il ne pas en abuser et ne souscrire que celles qui vous sont véritablement indispensables. Ceci, d’autant que les assureurs rivalisant d’inventivité, certaines sont parfois d’une utilité fort contestable.
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Le salaire mensuel net est invalide
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