Actualités Placements
EVENEMENTS
Comparateur de livrets
Actualités Immobilier
Actualités Bourse
CONSEILS
AGENDA
Comparateur de courtiers
Actualités Impôts & Droits
Actualités Finances privées
Le Revenu TV
Pédagogie
Abonnés, accédez à vos publications numériques
Bourse
Par Philippe Benhamou
Publié le 12/05/2018 à 09:11 – Mis à jour le 12/05/2018 à 09:11
Emmanuel Picot, 54 ans, est ingénieur diplômé de l’ESIEE. En 1992, il fonde une agence de publicité. En 1994, il participe à la création de Privilège Card, racheté deux ans plus tard par le groupe américain Eltron. Celui-ci est ensuite repris par son compatriote Zebra. En mars 1999, il quitte Zebra pour fonder Evolis avec quatre associés. La société s’introduit sur Alternext en mars 2006.
Publié le 13/04/2018
Emmanuel Picot : «Evolis vise 100 millions d’euros de chiffre d’affaires en 2020»
Publié le 31/03/2017
Emmanuel Picot : «Une nouvelle histoire se dessine pour Evolis»
Publié le 22/09/2016
Evolis : le titre gagne 192% en cinq ans
Sur quels axes de croissance comptez-vous pour atteindre l’objectif de 100 millions d’euros de chiffre d’affaires d’ici à 2020 ?
Emmanuel Picot : Nous avons l’ambition d’atteindre ce niveau uniquement par croissance interne. Tout d’abord, nous n’avons jamais sorti autant de nouveaux produits, qui sont autant de relais de croissance pour Evolis. Nous avons décidé d’étendre, de façon significative, toutes nos gammes de machines pour répondre à l’ensemble des besoins de personnalisation de cartes plastiques de l’entrée jusqu’au haut de gamme.
Nous cherchons également à cibler de nouvelles applications, par exemple dans la banque digitale avec des modules d’impression de cartes pour terminaux de libre-service, un marché qui tend à se développer rapidement partout dans le monde, sauf en Europe.
Pourriez-vous vous diversifier ?
Emmanuel Picot : Au-delà de notre cœur de métier, nous voulons aussi développer des solutions – qui combinent matériels, logiciels et services – pour attaquer de nouveaux marchés où nous voyons des opportunités de croissance et où la concurrence est limitée. C’est le cas dans l’étiquetage de prix de produits frais, où nous avons lancé l’an dernier la solution Edikio à destination des distributeurs alimentaires.
Enfin, nous essayons de créer de nouveaux produits pour répondre à de nouveaux besoins venant. Nous commercialisons ainsi des tablettes de signature électronique.
La faiblesse du dollar pourrait-elle remettre en cause l’ambition de se rapprocher des 20% de marge opérationnelle à terme ?
Emmanuel Picot : L’impact négatif du dollar sur le chiffre d’affaires du groupe, très international, est mécanique en termes de conversion. Au niveau de la rentabilité, nous bénéficions d’une couverture naturelle via nos achats à hauteur d’environ 50% des revenus. Et nous avons mis en place des couvertures bancaires sur à peu près 30%. Au total, notre exposition résiduelle est comprise entre 10 et 15%.
Envisagez-vous des acquisitions au vu d’une trésorerie nette de 21,1 millions d’euros à fin 2017 ?
Emmanuel Picot : Nous allons regarder quelles sociétés pourraient être pertinentes pour le groupe. Si nous devons développer une stratégie de croissance externe, celle-ci sera alors orientée vers l’acquisition de structures disposant de technologies et de produits complémentaires.
Ceux-ci doivent apporter une valeur ajoutée à notre métier – l’identification des biens et des personnes – et permettre d’enrichir l’offre commercialisée dans 140 pays par nos réseaux de distributeurs.
En revanche, il ne nous semble pas opportun de rechercher à être un acteur de la consolidation de notre secteur en rachetant des concurrents.
Votre politique de rémunération des actionnaires va-t-elle continuer à se montrer généreuse à l’avenir en termes de dividende ?
Emmanuel Picot : La solidité de notre bilan nous permettrait de financer d’éventuelles acquisitions et de recourir au levier de l’emprunt. Car Evolis n’est actuellement pas endetté. Notre politique de dividende se base sur les fondamentaux de l’entreprise et sur ses besoins de financement de l’année. En revanche, nous n’avons pas de taux de distribution normatif.
Nous continuerons à délivrer du rendement aux actionnaires s’il n’y a pas de gros investissements à réaliser à un moment donné. Ces trois dernières années, nous avons toutefois réussi à autofinancer les investissements de structuration et d’élargissement de l’offre grâce au fait que la société génère de la trésorerie et dégage de bons résultats.
Propos recueillis par Philippe Benhamou
Se connecter
La Bourse de Paris s’envole avec la baisse de l’inflation et du gaz
Bourse
Par Le Revenu
Entrée en Bourse de la filiale du conglomérat GE dédiée à la santé
Bourse
Par Le Revenu
Le groupe Casino rassemble ses activités en France dans une holding commune
Bourse
Par Le Revenu
Evolis : une OPA au rabais ?
Conseil du jour
Par Philippe Benhamou
Evolis : les premiers actionnaires veulent sortir la société de la Bourse, l’action bondit
Valeurs en vue
Par Le Revenu
Emmanuel Picot : «Evolis vise 100 millions d’euros de chiffre d’affaires en 2020»
La parole aux dirigeants de sociétés
Par Romain Dion
Impôts 2023 : les bonnes et mauvaises nouvelles fiscales
Arbitrages boursiers de fin d’année 2022 : faut-il vendre vos titres en perte ?
Placements plaisir : investir dans la montre de Kylian Mbappé et Didier Deschamps
Elior : acquisition majeure
Conseil du jour
Par Hubert Couëdic
Immobilier de montagne : ces petites stations de ski à forte rentabilité
Résidences principales et secondaires
Par Myriam Simon
Assurance vie en euros : un taux de 2,80% pour Garance en 2022, qui dit mieux ?
Assurance vie
Par Carole Molé Genlis
Revalorisation du barème de l’impôt progressif, aide plus généreuse en faveur des parents de jeunes enfants, coup de…
Si vous détenez vos actions sur un compte-titres ordinaire (CTO), céder vos lignes en perte avant la fin du mois de…
Le stratégiste de Carmignac a accordé un entretien au Revenu TV. Il se montre prudent sur les perspectives, mais se…
Le directeur général de Palatine AM était présent sur le plateau du Revenu TV. La société de gestion, en pointe…
Les montants investis dans l’épargne solidaire ont progressé de 26% en un an.
Le 01/09/2022 à 15:35
Que pensez vous du titre GROUPE LDLC EURONEXT , faut il selon conserver ce titre, racheter,…
Le 01/09/2022 à 15:33
bonjour monsieur , pour TFF vous aviez écrit un article très positif n 1671 p 11 , cette…
Agenda financier des entreprises cotées