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Evariste Quant Research
Cofondateur & président

La performance d'un contrat d'assurance vie repose sur la complémentarité entre une allocation stratégique anticipant les tendances long terme et/ou une allocation tactique captant les tendances à moyen terme du marché. (Crédit photo : Adobe Stock )

La performance d'un contrat d'assurance vie repose sur la complémentarité entre une allocation stratégique anticipant les tendances long terme et/ou une allocation tactique captant les tendances à moyen terme du marché. (Crédit photo : Adobe Stock )

La performance d'un contrat d'assurance vie repose sur la complémentarité entre une allocation stratégique anticipant les tendances long terme et/ou une allocation tactique captant les tendances à moyen terme du marché. (Crédit photo : Adobe Stock )
Le but de cette note est d’identifier une stratégie d’allocation d’actifs gagnante pour 2022.
La performance d’un contrat d’assurance vie repose sur la complémentarité entre une allocation stratégique anticipant les tendances long terme et/ou une allocation tactique captant les tendances à moyen terme du marché.
Certes, un investisseur peut privilégier une seule de ces deux approches mais en augmentant ses risques.
L’allocation stratégique repose sur une analyse de la valeur long terme mais ne garantit pas une réalisation à court terme de l’anticipation. Comme Warren Buffett l’a formulé dans une de ses formules mythiques: «Price is what you pay, value is what you get» (le prix est ce qu’on paye, la valeur est ce qu’on reçoit).
Cette convergence entre le prix et la valeur est l’hypothèse fondatrice d’une analyse stratégique. Mais elle ne se réalise que dans un horizon impossible à définir car dépendant de la dialectique entre les banques centrales et l’intelligence collective du marché, entre la création de monnaie et la création de richesse réelle, entre la sphère financière et la sphère réelle.
C’est l’allocation tactique qui permet de capter cette convergence prix / valeur. Elle repose sur une analyse des prix pour capter les tendances haussières et limiter l’impact des tendances baissières. Elle permet ainsi de limiter les risques et de stabiliser les performances.
Cette analyse de la convergence prix / valeur est d’autant plus complexe que la globalisation a changé les paradigmes de marché et créé des situations uniques dans l’histoire économique mondiale. Le « piège à la liquidité » créé par la baisse des taux réels et nominaux à des niveaux jamais atteints dans l’histoire de l’humanité, la peste Covid sont autant de changements structurels et uniques du monde qui nous obligent à remettre en cause nos modèles de valorisation classiques.
Une allocation dynamique tactique via l’intelligence artificielle a donc un rôle majeur à jouer dans un tel paradigme. Elle part de l’analyse des données réelles sans a priori idéologiques ou économiques. Elle analyse la structure des données économiques, financières et autres en partant de la structure des données et non pas de modèles de valorisation qui peuvent s’avérer obsolètes. Elle permet d’adapter un portefeuille à la traversée des « terres financières inconnues ».
L’acte I du Grand Reset a été dominé par une reflation monétaire majeure. Cette injection massive et justifiée de liquidité a compensé la destruction de PNB réel lié au confinement. Elle a créé un «inflation gap» lié à la surcréation monétaire finançant le déficit budgétaire et permettant de stabiliser le PNB nominal.

Allocation historique mensuelle du portefeuille Evariste Flexible. La part en liquidités a été fortement augmentée pour réduire le risque Actions et Obligations.

Source: Evariste Quant Research, Bloomberg LLP. Portefeuille modèle hors frais. Les performances passées ne garantissent pas les performances futures.

Source: Evariste Quant Research, Bloomberg LLP. Portefeuille modèle hors frais. Les performances passées ne garantissent pas les performances futures.

Source: Evariste Quant Research, Bloomberg LLP. Portefeuille modèle hors frais. Les performances passées ne garantissent pas les performances futures.
La question est comment ces sur-liquidités vont se diffuser dans l’économie financière et réelle. Pour certains, la hausse des actions que nous avons connue depuis 2 ans est une bulle financière créée par les banques centrales. Nous sommes en phase de stagnation séculaire des pays occidentaux, liée à la mort de la civilisation des Lumières annoncée par de grands philosophes comme Michel Onfray ou Michel Houellebecq. La décroissance des vieilles nations est inéluctable du fait du vieillissement de leur population, de leur «grand remplacement» par des immigrés moins productifs et de leur suicide civilisationnel à la Toynbee (« les civilisations ne meurent pas, elles se suicident »). La grande stagnation de l’Italie depuis 20 ans annonce le nouveau paradigme de décroissance voire de grand effondrement des pays occidentaux qui va permettre de sauver la planète.
Pour d’autres, c’est au contraire la hausse des actions est justifiée. Elle anticiper un rééquilibrage de la croissance mondiale entre la Chine et les pays occidentaux qui va reposer sur une sortie annoncée du « piège à la liquidité » via le grand reset de la reflation. La fin de la stérilisation de l’épargne occidentale et de son recyclage vers la Chine va permettre de relancer l’investissement occidental et donc la croissance des pays occidentaux. Nous sommes à l’aube d’une ère nouvelle de croissance retrouvée via la 4e révolution industrielle de transition énergétique, digitale et écologique.
L’acte II du grand reset COVID va donc permettre aux banques centrales de sortir les économies occidentales du piège délétère à la liquidité dans lequel étaient tombées les économies occidentales. La hausse de l’inflation nominale est tangible et souhaitable. Elle crée des taux réels négatifs qui vont contraindre les investisseurs à sortir d’une stratégie de thésaurisation de leur épargne pour aller vers des actifs plus risqués (« cash is trash » et non plus « cash is king », les liquidités sont de la monnaie de singe et non plus l’actif roi).
Cette renormalisation des taux va avoir des impacts majeurs sur le fonctionnement de l’économie financière et réelle. De fait, les taux sont la mesure du temps. C’est via la comparaison de l’actualisation des flux financiers futurs que se valorisent l’ensemble des actifs financiers.
Beaucoup d’analystes anticipent pour 2022 une sortie massive des actions croissance vers les actions value du fait de la hausse des taux. Nous n’avons pas d’opinion tranchée sur cette question fondamentale. On a trop souvent raté la performance des GAFAMs en se fondant sur leur sur évaluation. C’est la raison pour laquelle nous recommandons d’acheter des actions Monde via le MSCI World et des fonds action Monde (ETF Lyxor MSCI World, Fidelity Actions Monde, Comgest Monde, etc..) Ceci permet de maximiser l’exposition et la décorrélation du portefeuille actions sur toutes les grandes zones géographiques et donc de ne pas prendre de risque sectoriel ou géographique.
Pour les obligations, la perspective de moins-values en capital sur les obligations en Euros est importante dans un environnement de hausse des taux de la FED et de baisse des achats des banques centrales (« tapering »). C’est par la décorrélation de change offerte par les fonds en obligations internationales qu’on peut décorréler son risque actions.
Dans un environnement d’inflation (reflation ou même stagflation), ne pas prendre de risques est un grand risque. Les rentiers, retraités, et autres thésaurisateurs qui ont tant profité de 20 ans de déflation vont être confrontés à un appauvrissement certain s’ils n’adaptent pas leur stratégie d’allocation.
Là encore, la grande rotation du grand reset risque de faire des dégâts… Le fameux adage dit bien: “What goes up must come down…” (ce qui a surperformé doit un jour sous performer).  Beaucoup d’investisseurs ont recyclé leurs fonds en Euro sur des SCPI et autres pierre papiers. Ces unités de compte offrent l’illusion d’un risque limité reflété par des SRRI (notes de risque) souvent basses. La Banque de France et la BCE ont pourtant été parmi les premières à alarmer les investisseurs sur le risque d’une crise immobilière à venir dans la période de « tapering » dans laquelle nous entrons.
Performance comparée d’une allocation active Evariste par rapport à une allocation passive 60% obligations Européennes et 40% en actions Européennes.

Source: Evariste Quant Research, Bloomberg LLP. Portefeuille modèle hors frais. Les performances passées ne garantissent pas les performances futures.

Source: Evariste Quant Research, Bloomberg LLP. Portefeuille modèle hors frais. Les performances passées ne garantissent pas les performances futures.

Source: Evariste Quant Research, Bloomberg LLP. Portefeuille modèle hors frais. Les performances passées ne garantissent pas les performances futures.
L’allocation 60%/40% est un peu le « Graal » de l’allocation de portefeuille. Elle permet de profiter de la décorrélation structurelle entre actions et obligations via le cycle de création/destruction de la monnaie. Elle a prouvé toute sa robustesse au cours des 50 dernières années.
Nous pensons cependant qu’une telle allocation est nécessaire mais pas suffisante face au nouveau paradigme du « monde d’après le grand reset » dans lequel nous entrons. Certes, en 2021, une allocation passive a surperformé bien des allocations actives, en particulier sur la fin de l’année. Ceci s’explique par le fait que les différentes crises (Ukraine, Evergrande, etc…) ne se sont pas concrétisées et le marché est remonté brusquement après avoir baissé brusquement.
Nous continuons cependant à recommander une allocation « core/satellite » typique des grands fonds de pension. Elle combine la puissance de notre socle passif stratégique recommandé de 60% obligations internationales et 40% en actions monde avec la réactivité d’une allocation dynamique tactique sur toutes les grandes classes d’actifs mondiales.
Nous entrons dans l’acte II du Grand Reset. Les banques centrales vont pouvoir entamer le « grand reset des taux » (acte II) pour profiter du «grand reset de l’inflation» (acte I). Cette renormalisation de la « mesure du temps » et donc de toute chose va impacter grandement la performance relative des actifs mondiaux et donc de la richesse mondiale.
La question fondamentale reste quel sera l’acte III du grand reset et donc la fin de cette grande expérience monétaire («grand experiment») liée au COVID? Entrons-nous dans une crise économique et civilisationnelle majeure comme le clament certains économistes ou philosophes ? Ou au contraire, allons-nous vers des « années folles » de rattrapage des économies occidentales de leur potentiel de croissance accumulé ? Nul ne peut répondre à cette question sur la nature de ce « monde d’après » encore en cours d’enfantement. Une chose est certaine, c’est l’intelligence collective des grandes démocraties occidentales qui permettra de sauver nos démocraties d’une dystopie orwellienne du grand effondrement civilisationnel annoncé par certains.
Cet article est adressé à titre d’information uniquement et ne constitue ni une offre de produits ou de services, ni une offre, une recommandation ou une sollicitation d’offre de fourniture de conseil ou de service d’investissement pour acheter/vendre des instruments financiers.
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…………”Ces unités de comptent offrent”…………………. SIC !!!
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