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Depuis son lancement le 1er octobre 2019, le Plan d’Epargne Retraite (PER) a trouvé son public. Issu de la loi Pacte, il reprend un fonctionnement proche de l’assurance vie tout en bonifiant les anciens produits que sont le PERP et le Madelin. Le PER Individuel est par exemple le seul produit d’épargne retraite donnant accès à une sortie à 100 % en capital, en une ou plusieurs fois, plutôt qu’en rentes viagères.
Mais les atouts du PER sont-ils suffisants pour concurrencer l’assurance vie ? Placement favori des Français, l’assurance vie constitue un véritable couteau suisse de l’épargne, capable de s’adapter aux besoins de chacun. Alors, plutôt PER ou assurance vie ? Les clés pour faire le bon choix.
D’emblée, il faut indiquer qu’il n’est pas possible de donner une réponse catégorique à la question « PER Individuel ou assurance-vie ? ». Chaque enveloppe présente des spécificités distinctes (disponibilité, fiscalité, etc.) et donc des avantages et inconvénients propres à chacune. Autrement dit, votre choix dépendra avant tout de votre situation et de vos priorités, mais surtout de vos objectifs de placement à moyen et long terme.
C’est pourquoi il est indispensable de bien identifier votre projet patrimonial et vos besoins. Si les épargnants les plus autonomes peuvent préférer mener ce projet par eux-mêmes, rien ne vous empêche d’être conseillé sur la marche à suivre. Pour ce faire, vous pouvez prendre contact gratuitement avec les conseillers en gestion de patrimoine de meilleurtaux Placement, par mail, téléphone ou sur rendez-vous dans l’une de nos agences.
En attendant, voici quelques points clés à retenir pour bien choisir entre un contrat d’assurance-vie et un Plan Épargne Retraite.
L’un des points forts du PER individuel – et celui qui retient l’attention de nombreux contribuables – tient à sa fiscalité. Les versements sont en effet déductibles du revenu imposable (dans les limites légales), ce qui permet de générer une économie d’impôt. Celle-ci sera proportionnelle au taux marginal d’imposition (TMI) de l’épargnant : plus il est imposé, plus l’avantage sera important.
Exemple : vous placez 10 000 € sur un PER Individuel en 2021. Si votre TMI est de 30 %, vous diminuez votre impôt sur les revenus de 2021 (déclarés en 2022) de 3 000 €. Avec un TMI de 41 %, l’avantage fiscal grimpe à 4 100 €.
Attention toutefois, si la fiscalité du PER est plus attractive à l’entrée que celle de l’assurance-vie, le rapport de force s’inverse à la sortie. Le capital investi sur un PER sera soumis au barème de l’impôt sur le revenu lors du déblocage des sommes à la retraite (les plus-values sont taxées au PFU de 30 %). A contrario, l’assurance-vie est exonérée de fiscalité sur le capital et bénéficie d’une fiscalité plus douce sur les plus-values, en particulier pour les contrats de plus de 8 ans.
Avec le PER, vous bénéficiez donc d’un avantage fiscal sur les versements, contrebalancé par la fiscalité à la sortie. Vous pouvez finir gagnant si votre TMI est plus élevé à l’entrée qu’à la sortie, mais il peut être difficile d’anticiper son TMI à la retraite. Il reste toutefois possible de maîtriser l’impact fiscal du déblocage du PER, en optant pour une sortie en capital fractionnée sur plusieurs années. Cela peut notamment aider à éviter un saut de tranche d’imposition.
La flexibilité étant un point fort du PER, sachez que vous n’êtes pas contraint de bénéficier d’un avantage fiscal à l’entrée. Si vous n’êtes pas imposable, vous pouvez parfaitement choisir de ne pas déduire de vos revenus vos versements pour bénéficier d’une imposition allégée à la sortie.
La déductibilité des versements sur un PER joue sur deux tableaux. En effet, elle diminue votre imposition et, par ricochet, votre effort d’épargne réel. Par exemple, placer 10 000 € sur un PER « coûte » véritablement 7 000 € d’épargne pour une personne au TMI de 30 %, grâce à la somme économisée sur son impôt (3 000 €).
Vous disposez librement de la somme ainsi économisée. Vous pouvez notamment l’investir comme bon vous semble : bourse, immobilier, assurance-vie… et même PER (attention toutefois aux plafonds de déduction dans ce dernier cas). Ainsi, en reprenant notre exemple, investir 10 000 € sur un PER vous permet de faire travailler 13 000 € d’épargne si vous réinvestissez votre économie d’impôt.
En procédant de la sorte, votre investissement sur un PER individuel vous rapportera davantage qu’un placement équivalent en assurance-vie, ne serait-ce que parce que vous pouvez investir davantage chaque année grâce au PER. Le PER ayant vocation à n’être débloqué qu’à la retraite (hors accidents de la vie et déblocage anticipé pour l’achat de la résidence principale), ce différentiel peut finir par peser très lourd.
Toutefois, assurance-vie et PER étant des contrats parfaitement complémentaires, vous pouvez aussi choisir de verser la somme économisée sur votre imposition sur une assurance-vie pour vous constituer une épargne disponible.
L’assurance-vie et le PER présentent un certain nombre de points communs. En termes de fonctionnement par exemple, les deux produits vous donnent accès au fonds en euros et à des Unités de Compte diversifiées (OPCVM, SCPI, ETF…). Mais il existe une différence fondamentale : le PER est bloqué, en principe, jusqu’à la retraite, tandis que l’épargne de l’assurance-vie reste disponible à tout moment.
D’où l’importance de bien identifier votre projet et vos besoins avant de choisir entre assurance-vie et PER. Pour préparer un projet de court ou moyen terme – financer les études de ses enfants par exemple – ou pour simplement mettre de l’argent de côté avec l’idée de pouvoir le récupérer si besoin, l’assurance-vie s’impose.
La fiscalité favorable de l’assurance-vie joue pleinement en sa faveur. Pour les contrats de plus de 8 ans, vous pouvez effectuer des rachats (retraits) partiels entièrement exonérés d’impôt chaque année, dans la limite de 9 200 € de plus-value pour un couple (4 600 € pour une personne seule). Les prélèvements sociaux (17,2 %) restent dus.
Les épargnants à la recherche d’un placement adapté à la préparation de leur succession ont tout intérêt à penser à l’assurance-vie. Les sommes transmises au sein d’une assurance-vie font l’objet d’abattements fiscaux importants :
Dans le cadre du PER, les sommes transmises profitent également d’un régime fiscal particulier, mais celui-ci est moins avantageux, car les abattements fiscaux disponibles dépendent de la date du décès du titulaire du plan :
Compte tenu de ces différences, l’assurance-vie s’avère plus pertinente dans une optique de préparation de la succession. Mais cela ne veut pas dire que le PER est dénué d’intérêt à ce titre.
Si le PER et l’assurance-vie sont deux contrats a priori différents, des points communs apparaissent à l’étude de leur fonctionnement :
PER et assurance-vie s’adresse à un public très large :
En allant un peu plus dans le détail, nous pouvons nous apercevoir que la différence fondamentale entre ces deux placements réside dans l’objectif fixé. Le PER est une épargne à plus long terme, l’argent n’étant disponible que sous certaines conditions.
En clair, le PER est idéal pour ceux souhaitant uniquement préparer la retraite et bénéficier d’un revenu complémentaire pour pallier la perte de revenus ou d’un capital pour donner vie à leurs projets. L’assurance-vie s’adresse aux personnes voulant préparer l’avenir à moyen ou long terme tout en s’assurant de bénéficier d’une épargne disponible en cas d’imprévu.
Plus que de véritables concurrents, assurance-vie et Plan d’Épargne Retraite constituent 2 placements complémentaires l’un de l’autre. Vos priorités patrimoniales peuvent vous amener à en privilégier un plutôt qu’un autre, mais l’un ne saurait se substituer à l’autre. Dans une approche patrimoniale globale, et sous réserve de cohérence avec votre situation, il est certainement possible et approprié de trouver une place à chacun.
C’est d’autant plus vrai si vous disposez déjà d’anciens produits d’épargne retraite : PERP, Madelin, Prefon, Corem, Perco, articles 83 d’anciennes entreprises… Tous ces produits peuvent être transférés vers un PER, afin de regrouper toute votre épargne retraite « au même endroit ». En suivant cette logique, et à partir du moment où de tels transferts sont pertinents pour vous, vous seriez alors amené à détenir un PER, dédié à votre épargne retraite… Sans que cela ne vous empêche de détenir un contrat d’assurance-vie (ou plusieurs) pour répondre à vos autres besoins patrimoniaux.
Pour terminer ce comparatif PER/Assurance-vie, vous trouverez ci-dessous un tableau récapitulatif des forces et faiblesses de chaque produit.
*Frais de transfert de 5 % maximum, exonération après 10 ans de détention
**Frais de transfert de 1% maximum, exonération pour les PER de plus de 5 ans
L’intérêt est de préparer l’avenir en épargnant sur votre plan épargne retraite tout en bénéficiant d’un avantage immédiat avec une déduction des versements pour alléger votre imposition.
La loi Pacte autorise le transfert de l’assurance-vie vers un plan épargne retraite individuel. Cela passe par un rachat de votre contrat pour placer les sommes récupérées sur le PER, le transfert devant être effectué au plus tard le 31 décembre de l’année de rachat.
Non, le PER n’est pas une assurance-vie, même si la nature des placements est similaire. Le PER est une épargne destinée à compléter les revenus à la retraite via un capital ou une rente viagère.
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