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Les États émettent des obligations de long terme sur les marchés financiers. ( crédit photo : NicoElNino/Shutterstock / NicoElNino )

Les États émettent des obligations de long terme sur les marchés financiers. ( crédit photo : NicoElNino/Shutterstock / NicoElNino )

Les États émettent des obligations de long terme sur les marchés financiers. ( crédit photo : NicoElNino/Shutterstock / NicoElNino )
Sommaire:
Les États ont besoin d’emprunter sur les marchés financiers. Cela leur sert à régler:
Un État peut être contraint de lever de l’argent si ses rentrées fiscales sont insuffisantes ou si elles ne surviennent pas suffisamment tôt pour lui permettre de régler ses dus. Ces emprunts prennent la forme d’ obligations d’État . Avec une dette de plus de 2.900 milliards d’euros, la France émet constamment de nouvelles obligations. Elles lui servent notamment à rembourser ses anciennes dettes, arrivant à échéance.
L’État s’engage à payer des intérêts aux détenteurs de ses obligations. Il doit rembourser leur valeur nominale (le montant prêté) à une date prédéterminée. Les obligations sont négociables en Bourse. Ainsi, les investisseurs peuvent souscrire une obligation d’État lors de son émission sur le marché primaire ou l’acheter plus tard, sur le marché secondaire.
Les entreprises peuvent aussi émettre des obligations pour financer un investissement ou atténuer leur dette, par exemple. En général, les obligations d‘entreprise offrent un rendement plus élevé que les obligations d’État.
On distingue deux types d’obligations émises par l’État:
Les OAT sont dites «assimilables» car chaque nouvel emprunt émis est similaire aux précédents. Tous présentent des caractéristiques communes. La plupart du temps, les OAT sont des obligations à taux fixe. Une OAT à 2% verse un intérêt de 2% par an jusqu’à sa date de remboursement. Cet intérêt se présente sous forme de coupon . Toutefois, les OAT peuvent aussi être à taux variable. Dans ce cas, le coupon est indexé sur le taux de rendement dit «actuariel». Il s’agit du rendement d’une OAT fictive dont la durée est de 10 ans (TEC 10).
Il existe aussi les OATi et OATi€: ce sont des OAT indexées sur l’inflation, française dans le premier cas, et européenne dans le second. Ces produits financiers sont des emprunts également. Le remboursement de leur capital et le paiement de leurs intérêts sont indexés sur un indicateur d’inflation. Ainsi, le taux d’intérêt de ces obligations augmente si l’indice des prix à la consommation augmente. Au contraire, le rendement diminue si l’inflation recule.
L’inflation a fait son retour à fin 2021. Elle était absente du paysage depuis 40 ans. Les Français cherchent à préserver leur épargne et leur pouvoir d’achat. Le but est de limiter au maximum les effets négatifs de la hausse des prix sur le quotidien des ménages. Parmi les produits financiers protecteurs face à l’inflation, les OATi (obligations à terme indexées sur l’inflation) sont particulièrement recherchées. Ces produits financiers ont d’ailleurs fait l’objet d’une hausse des demandes de la part des investisseurs. L’Agence France Trésor (AFT) a décidé de leur consacrer 10% de son programme d’émission annuel. Il s’agit de la structure publique émettant les obligations d’État.
Les OATi indexent une partie du rendement des investisseurs sur une référence quotidienne calculée en fonction de l’indice français des prix à la consommation (hors tabac). Ainsi, le propriétaire d’une OATi perçoit:

  • une partie fixe prédéterminée par l’application du pourcentage du taux au capital prêté,
  • une partie variable, indexée sur l’inflation.
  • Le capital est protégé contre l’inflation. L’intérêt est également protégé puisqu’il s’agit d’une fraction fixe du capital indexé. Cependant, les rendements des OATi sont inférieurs à ceux des obligations classiques. En effet, le risque supporté par l’investisseur est moins important. Or, lors d’un investissement, le rendement potentiel est à la mesure de l’intensité du risque acceptée.
    Pendant les 20 dernières années, les principales banques centrales mondiales ont pratiqué des taux d’intérêt très faibles. En effet, elles ont pour mission de soutenir l’économie réelle. Cela s’est révélé depuis la crise des subprimes de 2008. Cette politique monétaire accommodante et généralisée a entraîné une baisse des taux des obligations d’État. Ces dernières années, ils ont parfois été nuls, voire négatifs. Le placement est peu intéressant dans ce cas. En effet, les investisseurs paient pour détenir des obligations d’État.
    L’année 2022 marque un tournant. L’inflation est forte et persistante. Elle contraint les banques centrales à remonter leurs taux directeurs pour tenter de contenir l’augmentation des prix. La conséquence est mécanique: les taux obligataires remontent. Ainsi, les OAT françaises affichent des taux supérieurs à 2,5% et atteignent même 3% pour les obligations à 30 ans. Dans le même temps, les obligations d’État américaines dépassent les 4% de rendement.
    Le rendement d’une obligation dépend de la solvabilité de son émetteur. En effet, celui-ci doit être en mesure de rembourser son emprunt et les intérêts liés. De plus, il doit proposer un rendement assez élevé pour inciter les investisseurs à souscrire son emprunt. De leur côté, les investisseurs doivent avoir confiance en la capacité de l’émetteur à disposer de suffisamment de fonds pour rembourser.
    Les obligations d’État bénéficient d’une image d’actifs sûrs. En effet, un État semble en capacité de tenir ses engagements financiers. Toutefois, il est aussi susceptible d’être dans l’incapacité de rembourser. Plusieurs exemples montrent qu’un État peut faire faillite, telle la Russie en 1998.
    Les agences de notation sont chargées d’évaluer la capacité des émetteurs de dette à faire face à leurs engagements. Dans ce cadre, les États les plus stables sur le plan économique et social sont perçus comme les émetteurs les plus sûrs. Ils bénéficient de la note maximale auprès des agences de notation. Les autres États sont moins bien notés en comparaison. Cela les contraint à payer des rendements plus élevés.
    Les relèvements ou dégradations de note opérés par les agences de notation constituent des événements importants dans la vie des obligations d’État.
    Les OAT, OATi et OAT€i sont destinées à toutes les catégories d’investisseurs. Elles s’adressent principalement aux investisseurs institutionnels: assurances, banques, gestionnaires, caisses de retraite et de prévoyance, fonds d’investissement… Elles s’adressent aussi aux particuliers, via un compte-titre ordinaire (CTO), détenu auprès d’un courtier en Bourse. Le processus est le même quand vous achetez des actions.
    L’investissement initial pour approcher les marchés obligataires s’avère élevé. Il faut compter entre 1.000 et 10.000 euros pour le ticket d’entrée. Toutefois, vous pouvez investir dans des obligations via d’autres biais:
    De plus, ces produits financiers permettent de bénéficier de fiscalités avantageuses.
    Depuis 2004, les OATi sont adjugées régulièrement, les mêmes jours que les OAT à moyen terme, mais lors d‘une séance particulière.
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