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L’année 2024 a démarré sur les chapeaux de roues pour le secteur de l’assurance-vie, avec des versements records en janvier atteignant 15,9 milliards d’euros, en hausse de 12 % par rapport à l’année précédente. Ce dynamisme, marqué par une collecte nette positive de 2,4 milliards d’euros, révèle un regain d’intérêt significatif pour ce type de placement.
Mais quels sont les facteurs qui motivent cette croissance, et surtout, quelles sont les meilleures stratégies pour optimiser le rendement de ces contrats d’assurance-vie ? Cet article vous offre une analyse détaillée des différentes options d’investissement au sein de l’assurance-vie et compare leur rendement potentiel avec d’autres formes de placements.
Traditionnellement, les fonds en euros constituent la base de l’assurance-vie, offrant une garantie de capital aux souscripteurs. Ces fonds investissent principalement dans des obligations, offrant ainsi une relative sécurité et un rendement régulier, bien que modéré en 2023, le rendement moyen des fonds en euros était anticipé autour de 2,5 %. Ces fonds sont particulièrement adaptés à ceux qui recherchent une épargne sans risque.
À l’opposé des fonds en euros, les unités de compte permettent d’investir dans des actifs variés comme les actions, les obligations, l’immobilier ou encore les matières premières. Bien que ces supports offrent un potentiel de rendement plus élevé, ils comportent un risque de perte en capital, leur performance étant directement liée à celle des marchés financiers.
Les contrats multisupports combinent les avantages des fonds en euros et des unités de compte, permettant une diversification du risque et un potentiel de rendement amélioré. Les contrats eurocroissance, quant à eux, offrent une garantie du capital investi à l’échéance d’une période définie, typiquement après 8 ans, avec un potentiel de rendement généralement supérieur aux fonds en euros.
Le PER permet de constituer une retraite complémentaire avec des avantages fiscaux à l’entrée, offrant un rendement potentiellement plus élevé que l’assurance-vie, mais avec une fiscalité à la sortie qui peut être considérée comme plus lourde cependant, l’avantage fiscal initial peut compenser cette différence.
Le contrat de capitalisation fonctionne de manière similaire à l’assurance-vie en termes de supports d’investissement et de rendement. La principale différence réside dans le traitement fiscal, notamment en cas de succession.
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L’assurance-vie continue de proposer des avantages fiscaux attractifs, notamment une imposition réduite sur les gains après 8 ans de détention et un abattement significatif en cas de succession.
Avec la possibilité de réaliser des versements flexibles et de choisir parmi une vaste gamme d’options d’investissement, l’assurance-vie reste un choix privilégié pour les épargnants cherchant à optimiser leur stratégie de placement à long terme.
L’année 2024 offre des perspectives intéressantes pour les investissements en unités de compte, avec des opportunités sur les marchés d’actions, les obligations et l’immobilier, malgré un contexte de taux d’intérêt en hausse.
En conclusion, l’assurance-vie en 2024 présente une multitude d’opportunités pour les investisseurs. Que vous recherchiez la sécurité des fonds en euros
Par La Voix de l’Ain
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