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Le private equity se démocratise grâce à l’assurance-vie
Marc Fiorentino
Publié le 08/12/24 à 04:35
Photo d'illustration
LTD/IMAGO/Westlight via Reuters
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L’univers du private equity, les placements non cotés, s’ouvre de plus en plus aux particuliers. Longtemps réservée aux investisseurs institutionnels et aux grandes fortunes, cette classe d’actifs était inaccessible au grand public à cause d’une barrière majeure : le ticket d’entrée. Il fallait généralement investir plusieurs centaines de milliers d’euros, ce qui exigeait un patrimoine considérable pour assurer une diversification adéquate.
Mais cette époque touche à sa fin. Le private equity se démocratise, notamment grâce à l’assurance-vie, l’enveloppe d’investissement favorite des Français et véritable symbole de démocratisation financière. Plusieurs initiatives ont été prises ces derniers mois pour proposer, au sein de l’assurance-vie ou de son cousin le plan d’épargne retraite (PER), des supports consacrés à l’investissement dans le non-côté.
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Ces initiatives viennent d’abord de certaines compagnies d’assurance qui, désireuses de proposer les meilleurs supports à leurs clients, se sont associées à des sociétés de gestion spécialisées dans le non-coté, les incitant à adapter leurs produits aux spécificités de l’assurance-vie. Cette stratégie a porté ses fruits. Des acteurs majeurs comme Eurazeo ou la BPI (Banque publique d’investissement) proposent désormais des supports accessibles dès 1 000 euros d’investissement, une somme bien plus abordable qu’auparavant.
Même si l’offre reste limitée, elle couvre déjà plusieurs types de fonds adaptés à des profils variés. Les fonds de private equity « purs » investissent directement dans des entreprises non cotées avec des rendements historiques attractifs : environ 12 % par an sur quinze ans (source : France Invest). Mais ce sont des rendements historiques qui ne présagent pas de l’avenir… Pour les investisseurs cherchant à limiter les risques, il existe des fonds de fonds, qui offrent une diversification accrue en investissant dans plusieurs fonds de private equity.
Le non-coté ne se limite pas aux actions. Certains fonds, disponibles dans l’assurance-vie, se concentrent sur la dette privée. Il s’agit de prêts accordés à des entreprises non cotées sous forme d’obligations. Ces entreprises versent des intérêts réguliers et remboursent le capital à l’échéance. Ce type d’investissement, plus sécurisé que les actions, mais plus rentable que des obligations « classiques », présente néanmoins un risque : la solvabilité de l’emprunteur, souvent moins connu et fiable que des entreprises cotées. Enfin, des fonds hybrides combinent actions et dettes, offrant une alternative pour ceux qui souhaitent diversifier sans s’exposer aux mêmes risques qu’un investissement purement action.
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Le private equity n’a jamais été aussi accessible aux particuliers. Et cette démocratisation ne fait que commencer. Avec la loi industrie verte, adoptée en octobre 2024, les assureurs sont désormais tenus d’intégrer une part de non-coté dans les allocations qu’elles proposent à leurs clients. Une obligation réglementaire. Une autre façon de démocratiser ce placement…
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