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⏱L’essentiel en quelques mots
Il existe de nombreuses solutions pour réduire le poids de sa fiscalité. Les contribuables peuvent ainsi diminuer le montant de leurs impôts grâce à des réductions d’impôts, des déductions fiscales ou encore des crédits d’impôts. Différentes techniques peuvent être utilisées pour réduire le montant de son imposition.
Écrit par Jérôme Levêque
01 janvier 2025 – 20 min. de lecture
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Vos revenus ont augmenté au fil des années et vous disposez désormais d’une situation financière stable ? Votre épargne vous permet d’envisager des projets pour vous et vos proches ? Revers de la médaille, votre imposition a suivi la même tendance et vous êtes désormais fortement impacté par une lourde fiscalité.
Est-il possible de ne plus payer d’impôts en France ? Des solutions existent pour, a minima, alléger votre base imposable. Déduction fiscale, crédits d’impôt, défiscalisation, les mécanismes de réduction d’impôt et d’optimisation fiscale sont légion. Comment faire la distinction entre ces différents dispositifs ? Est-il possible de les combiner ? Quelles niches fiscales sont les plus rentables ? Découvrez nos 10 astuces pour payer moins d’impôts en 2024.
La réduction d’impôts consiste à déduire certaines dépenses de ses revenus afin de réduire directement le montant de son imposition ou de diminuer sa base imposable avant les différents prélèvements.
Elle peut s’appliquer sur différents types d’impôts (impôts sur le revenu, impôts sur le patrimoine, impôts sur la consommation etc.) et prendre diverses formes selon le mécanisme applicable (déduction d’impôts ou crédits d’impôts).
À l’inverse d’une déduction qui consiste à retirer de la base imposable certaines dépenses pour diminuer l’impôt selon un barème progressif, la réduction d’impôts s’apparente, elle, à une somme soustraite du montant de l’impôt. Elle s’applique uniquement lorsque le contribuable est imposable et doit donc s’acquitter d’un impôt au titre des revenus perçus. Elle peut être utilisée par tous les contribuables dépassant le plafond pour ne pas payer d’impôt en France en 2024 qui est fixé pour un célibataire sans enfant à 11 294 €.
La déduction fiscale est un montant généralement issu d’une dépense qui va venir en diminution du revenu du contribuable. Elle peut s’appliquer aussi bien sur les revenus catégoriels (traitements et salaires diminués des charges et abattements forfaitaires) que sur le revenu brut global. La déduction d’impôt se rapporte donc au revenu avant imposition là où la réduction d’impôt concerne une soustraction du montant direct de l’impôt.
Le crédit d’impôt se rapproche de la réduction d’impôt dans le sens où il se rapporte directement au montant final de l’impôt. Néanmoins, contrairement à la réduction d’impôt qui intervient en déduction de tout ou partie de l’impôt, le crédit d’impôt s’applique également :
La réduction d’impôts peut s’effectuer à travers trois mécanismes principaux :
Détaillons chacune de ces stratégies pour vous permettre de choisir la plus appropriée en fonction de votre profil.
Il est courant de penser que la réduction d’impôts passe nécessairement par la réalisation de nouveaux investissements, ce qui rend ainsi certains contribuables frileux à s’engager dans des démarches parfois perçues comme fastidieuses mais surtout risquées.
Pourtant, l’optimisation fiscale ne passe pas forcément par des opérations financières de grande envergure.
Il est ainsi effectivement possible de réduire ses impôts sans investir par divers mécanismes incitatifs simples et peu engageants. Parmi eux, on peut penser notamment à :
Comment payer moins d’impôts à la retraite ?
Plusieurs types d’aides existent pour les retraités souhaitant réduire leur imposition. On peut penser par exemple à :
Les contribuables souhaitant réduire sensiblement leur imposition font régulièrement le choix de l’investissement locatif pour défiscaliser. Celui-ci permet en effet, en contrepartie d’une mise en location du bien acheté, de bénéficier d’une réduction d’impôts proportionnelle à la durée de mise en location. Plusieurs dispositifs correspondant chacun à des objectifs différents ont été initiés par les pouvoirs publics :
Le démembrement de propriété c’est-à-dire la séparation entre la propriété des murs (nue-propriété) et la jouissance du bien (usufruit) permet également à l’investisseur d’économiser les frais de gestion qui sont alors supportés par l’usufruitier.
Il est également possible de réduire ses impôts grâce aux placements financiers. Un contribuable peut ainsi diversifier ses avoirs tout en optimisant sa fiscalité. L’investissement dans des PME non-côtées lui permet alors de réaliser un montage financier pour payer moins d’impôts.
L’investissement peut aussi se présenter soit sous la forme :
En contrepartie d’une somme mise à disposition du fonds choisi pendant une durée définie pour une détention minimale de cinq années, l’investisseur bénéficie d’une réduction d’impôts sur la somme investie (25 % contre 18 % auparavant dans la limite de 24 000 € d’investissement pour un couple et 12 000 € pour une personne seule). Le montant de la réduction est néanmoins plafonné à 2 160 € pour une personne seule et à 4 320 € pour un couple.
Ce genre d’investissement n’est néanmoins pas sans risques avec des possibilités de perte en capital selon les montants investis ainsi que des frais d’entrée.
Après avoir vu le fonctionnement des différents mécanismes permettant de payer moins d’impôts en 2024, détaillons à présent 10 astuces concrètes pour optimiser sa pression fiscale.
Payer des impôts quand on est célibataire aux yeux de la loi peut vite se révéler très impactant pour vos finances. En effet, lorsque des concubins ne sont pas unis légalement, ils bénéficient chacun d’un taux d’imposition qui leur est propre et d’une imposition séparée sur leurs revenus individuels.
En s’unissant, ils peuvent au contraire mutualiser leurs revenus et bénéficier d’un taux d’imposition commun. Les revenus sont alors additionnés et rapportés au nombre de parts fiscales (une part par concubin et une demi-part en plus par enfant à charge ou une part supplémentaire à partir de trois enfants).
Ce fonctionnement permet généralement de réduire l’imposition des couples, qu’il s’agisse d’un mariage ou d’un PACS, d’autant plus lorsque les écarts de revenus sont importants.
Attention toutefois, la décote d’impôt sur le revenu dont bénéficie un célibataire et qui est plafonnée à 1 722 € peut être perdue lorsque la mariage ou le PACS fait passer le montant total de ses revenus au-delà du plafond de 2 849 € pour un couple.
Le mariage ou le PACS produisent les mêmes résultats en ce qui concerne les nouveaux taux d’imposition applicables. Seules quelques différences relatives notamment au patrimoine modifient la teneur de l’union :
Dans le cadre de son activité professionnelle , un contribuable supporte certains frais tout au long de l’année. Certains d’entre eux sont déductibles des revenus. Cette déduction peut s’appliquer de manière forfaitaire avec un abattement automatique de 10 % sur les revenus de l’exercice.
Le contribuable a également la possibilité d’opter pour une déduction de frais au réel des montants effectivement engagés notamment si ceux-ci se révèlent bien plus importants que l’abattement forfaitaire. Ces frais doivent être relatifs à l’activité professionnelle et concerner l’exercice fiscal en cours. Pour la déduction au réel, il doit également conserver l’ensemble des pièces justificatives en cas de contrôle.
Les frais réels déductibles
Détails des frais
Frais de repas
Cela concerne les repas pris en dehors du domicile.
L’administration fiscale fixe chaque année un montant par repas déductible des revenus en l’absence de justificatifs (4,90 € en 2020).
Sont retranchées des sommes totales déclarées le montant des tickets restaurant dont bénéficie l’employé.
Les frais de nourriture supplémentaires pouvant être justifiés peuvent être déduits en prenant la différence entre le montant effectivement dépensé et le montant défini chaque année par l’administration fiscale pour un repas pris à domicile ou un repas pris à la cantine d’entreprise.
Frais de transport
Dans la limite de 40 kilomètres par trajet (un seul aller-retour par jour) sauf si le contribuable peut justifier cet éloignement par des circonstances particulières à l’emploi ou des circonstances familiales.
Il peut notamment s’agir de l’essence, de l’assurance du véhicule, des frais de parking ou de péage, de l’achat de protections ou de casque ou encore des frais de réparation.
Cotisations versées à des organisations syndicales
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Frais de formation supportés par l’employé
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Frais de documentation
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L’achat de vêtements obligatoires à l’activité professionnelle
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Les dons à une structure reconnue d’utilité publique ou à un organisme d’intérêt général permettent de déduire près des deux tiers (66 %) des montants engagés dans la limité de 20 % de l’imposition. La réduction peut même être portée à 75 % pour dons à un organisme venant en aide aux personnes en difficulté et ce, pour les premiers 1 000 € dépensés (le taux de 66 % s’applique sur les montants suivants). Les dons peuvent être effectués sous n’importe quelle forme pour être déductibles (chèque, espèce, virement) et même au travers de titres cotés en bourse (SICAV, fonds de placement, actions etc.).
Deux cas de figure relatifs aux enfants permettent de réduire ses impôts.
Employer un salarié à domicile offre là encore la possibilité de déduire 50 % des dépenses engagées des revenus. Les tâches peuvent notamment concerner le jardinage, le ménage, le soutien scolaire, la garde d’enfants ou encore le dépannage informatique.
Ce montant de déduction est là aussi plafonné à 12 000 € sauf pour les personnes invalides où il peut atteindre 20 000 €. La rémunération par chèque emploi services permet tout de même de bénéficier de ces déductions. Les plafonds de déduction sont différents selon le type d’activités (500 € pour le petit bricolage, 3 000 € pour l’assistance informatique, etc.).
Exemple des travaux de jardinage
Le jardinage est l’un des services les plus utilisés pour le recours à la déduction fiscale.
Pour être déductibles, les travaux de jardinage doivent concerner des tâches courantes d’entretien des jardins et des potagers sans qu’il ne soit besoin que l’intervenant ne bénéficie d’une qualification particulière.
Sont notamment concernés la taille des haies et des arbres, le débroussaillage ou encore la cueillette des fruits et légumes. Les travaux de terrassement ou de conception paysagère sont en revanche exclus de la déduction.
Le plafond de déduction s’élève à 5 000 € par an et par foyer fiscal.
Le recours à un service d’aide à la personne à domicile donne également lieu à une déduction d’impôts.
Celle-ci s’élève à 50 % du montant dépensé pour le service dans l’année. Les prestations concernent notamment l’aide aux actes de la vie courante (manger, se laver, se lever, se coucher) mais aussi l’assistance aux travaux et aux tâches ménagères.
Pour que la déduction soit appliquée, le service doit concerner l’assistance à des personnes âgées de plus de 65 ans ou des personnes titulaires d’une carte d’invalidité ou bénéficiant d’une pension d’invalidité de troisième catégorie. La déduction est plafonnée à 12 000 € par personne et par an pour une assistance aux personnes âgées de plus de 65 ans (15 000 € maximum par foyer) et à 20 000 € si l’un des membres du foyer est en situation d’invalidité.
L’investissement dans une PME (petite et moyenne entreprise) de moins de 7 ans ou dans sa propre société ouvre droit à une déduction d’impôt à hauteur de 25 %. Les versements sont en revanche plafonnés à 50 000 € pour une personne célibataire et 100 000 € pour un couple marié ou pacsé. Un report sur les cinq exercices ultérieurs est possible en cas de dépassement du plafond.
Comme évoqué plus avant, les investissements en FCPI et FIP (permettant de financer l’économie locale) ouvrent également droit à déduction à hauteur de 25 % (et 30 % pour la Corse et les DOM-TOM) pour des plafonds de versements de 12 000 € par an et personne et 24 000 € pour un couple. Les fonds doivent être placés pendant au moins 5 ans pour bénéficier de la déduction.
L’alimentation d’un plan d’épargne retraite ouvre droit depuis 2019 à une déduction d’impôt en plus de constituer une garantie de sécurité pour l’avenir. Le montant de la déduction est plafonné à 10 % des revenus professionnels perçus sur l’exercice précédent. Un plafond global de déduction est également fixé quel que soit le profil.
En 2021, son montant s’établissait à 32 209 €. Pour les plus petits revenus, un montant minimum de déduction est également prévu à hauteur de 4 114 € en 2021. Il est également possible de mutualiser la déduction pour les couples mariés ou pacsés si l’un des deux ne l’a pas utilisé.
Face aux difficultés rencontrées par la presse pour se financer pendant la crise sanitaire, la loi de finances rectificative du 30 juillet 2020 a fixé la possibilité offerte à un contribuable de déduire une partie de son premier abonnement à un journal, une revue périodique ou un service de presse en ligne d’informations politiques ou générales pour une durée minimale de 12 mois. L’abonnement était déductible à hauteur de 30 % sans condition de revenus avec une seule déduction possible par foyer fiscal.
Cette déduction a été supprimée pour les abonnements souscrits depuis le 1er janvier 2023.
Les contribuables ont enfin la possibilité d’obtenir un crédit d’impôt pour les travaux énergétiques réalisés dans un logement. Ces travaux doivent contribuer à l’amélioration de la performance énergétique du bien et le logement en question doit être détenu depuis au moins deux ans au titre de résidence principale.
Le Crédit d’Impôt à la Transition Energétique (CITE) applicable jusqu’en 2020 a été remplacé par le dispositif MaPrimeRenov pour lequel tous les ménages peuvent désormais bénéficier d’une déduction avec des montants variant en fonction des ressources du foyer (quatre tranches distinctes avec MaPrimeRenov Bleu, Jaune, Violet et Rose par ordre croissant de ressources).
Le pourcentage de déduction allié aux Certificats d’Economies d’Energie (CEE) ne pourra toutefois pas dépasser un certain pourcentage :
Des bonus pourront également être accordés si les travaux permettent d’atteindre certaines étiquettes énergétiques ou de faire sortir un logement du classement en tant que passoire énergétique.
Sont concernés par la déduction les travaux d’isolation des murs, des combles, des planchers ou des fenêtres ainsi que les travaux de remplacement de chauffage ou d’installation de ventilation.
Les travaux doivent enfin avoir été réalisés par un artisan agréé RGE (Reconnu Garant de l’Environnement) pour pouvoir être déductibles.
Le saviez-vous ?
La loi prévoit un plafonnement des niches fiscales d’un montant maximum de 10 000 € par an pour toutes les déductions entrant dans ce cadre.
Ce montant concerne notamment l’emploi d’un salarié à domicile, les frais de garde d’enfant, les investissements locatifs et forestiers y compris en outre-mer, les dépenses de rénovation et d’amélioration énergétique effectuées dans un logement, les souscriptions au capital de PME ou encore les souscriptions au capital de SOFICA (Société de Financement d’Œuvres Cinématographiques ou Audiovisuelles).
Sont en revanche exclus de ce plafonnement des niches fiscales les :
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