Rubriques et services du Figaro
Rubriques et services du Figaro
Nos journaux et magazines
Les sites du Groupe Figaro
Jimmy Wales lance une charge contre les entreprises qui modifient elles-mêmes les articles les concernant dans le seul but de soigner leur réputation. Les tentatives d’auto-promotion sont un fléau de l’encyclopédie en ligne depuis sa création.
Les entreprises utilisent-elles Wikipedia pour faire de la pub? C’est l’avis de Jimmy Wales, cofondateur de l’encyclopédie collaborative, qui leur reproche de modifier les articles les concernant afin de se montrer sous un jour meilleur ou de supprimer des informations gênantes. «Les entreprises pensent que Wikipédia est un outil marketing. Je pense qu’elles sont dérangées et qu’elles devraient nous laisser tranquille», a-t-il déclaré en marge du festival South by Southwest (SXSW), qui se tient actuellement à Austin.
Il faut dire qu’avec 500 millions de visiteurs mensuels, le 7e site le plus visité au monde offre une visibilité incomparable. Les liens renvoyant vers les articles de Wikipedia figurent souvent parmi les premiers résultats d’une recherche Google. En tant que site collaboratif, Wikipedia permet à n’importe quel internaute de rédiger ou de modifier un article à condition de donner la source de ses informations.
L’anonymat des contributeurs, identifiés par un pseudo ou une adresse IP, ne met pas l’encyclopédie à l’abri de sabotages, surnommés «vandalismes» dans le jargon de Wikipédia. Ces vandalismes désignent notamment les spams, les modifications abusives ou encore les informations non objectives. Ils sont souvent repérés par la communauté de Wikipedia, qui a le pouvoir de limiter leurs interactions. Comme le fait remarquer Jimmy Wales, les communicants des entreprises utilisent des méthodes de plus en plus subtiles pour ne pas être pris en flagrant délit.
De telles pratiques existent en réalité depuis la création de Wikipédia en 2001, mais elles se sont peu à peu structurées. En février dernier, les administrateurs du site ont bloqué son accès aux ordinateurs de 30.000 fonctionnaires fédéraux suisses. Ces derniers auraient modifié plus de 5000 articles relatifs à la Confédération helvétique. En France, le ministère de l’Intérieur a lui aussi été rendu coupable de «vandalismes, attitude non-collaborative, (…) passages en force, pistage des contributions d’autrui et foutage de gueule en prime». Résultat, une adresse IP de la place Beauvau est bloquée depuis le 18 décembre pour une durée d’un an.
Anoune
le
Par contre, les militantismes dit « progressistes » n’ont pas l’air de déranger beaucoup monsieur Wales, sui subventionne même, avec l’argent des dons, des associations féministes qui ne servent pas Wikipédia mais s’en servent pour leur activisme militant. L’argent des dons passe dans des conférences sur le féminisme et l’écriture inclusive !
JMCO
le
La meilleure façon de lutter contre les indélicats qui remplacent de l’information par de la propagande est de publier un historique des noms des faussaires et des dates de leurs manipulations.
RÉCIT – En attente d’extradition vers les États-Unis après sa comparution devant un tribunal des Bahamas, l’ex-PDG risque gros.
PORTRAIT – Le jeune trentenaire vient d’être arrêté par les autorités américaines aux Bahamas. Retour sur le parcours de ce «bourreau du travail», l’un des hommes les plus influents des cryptoactifs.
Patron déchu de la plateforme de cryptomonnaies, le jeune homme est sous la menace de poursuites pénales pour son rôle dans l’effondrement spectaculaire de l’entreprise.
À tout moment, vous pouvez modifier vos choix via le bouton “paramétrer les cookies” en bas de page.
Le fondateur de Wikipédia s’en prend aux entreprises qui modifient leurs pages
Partager via :
2 commentaires
2
Le Figaro
Les articles en illimité à partir de 0,99€ sans engagement