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Les Français champions de l’épargne ? En 2024, elle atteint toujours un taux très élevé de 18,2 %, le deuxième plus élevé de l’Union européenne.
En 2024, l’épargne atteint toujours un taux très élevé de 18,2 % dans l’Hexagone. Photo d’illustration Sipa/Michel Gile
Si on reprend la lecture de Jean de La Fontaine, les Français seraient plutôt fourmi que cigale. En 2024, l’épargne atteint toujours un taux très élevé de 18,2 % dans l’Hexagone. En Europe, seuls les Allemands mettent plus d’argent de côté (20 % de leurs revenus), loin devant l’Espagne (13,1 %) ou le Royaume-Uni (10 %).
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En France, la tendance s’est accentuée depuis la période Covid (jusqu’à 26 % d’épargne pendant les confinements) pour ne jamais retrouver les niveaux d’avant-crise (autour de 15 %). La Caisse des dépôts et consignations évoque même, dans une récente étude, un « phénomène de sur-épargne » tellement durable qu’il conviendrait mieux d’évoquer « un nouvel équilibre du taux d’épargne ». En effet, les enquêtes de confiance révèlent une morosité bien établie et ne présagent pas d’un retournement imminent.
Les pistes d’explications sont multiples : une épargne de précaution dans un contexte incertain et anxiogène (politique, climatique, international…), une anticipation de futures hausses d’impôts, des craintes sur la dette publique ou le modèle de retraite futur. L’inflation, particulièrement importante après le déclenchement de la guerre en Ukraine, a pu également contraindre les ménages à épargner pour reconstituer du pouvoir d’achat.
Selon la Fédération bancaire française, tous les placements ont augmenté en 2024 (Livret A, LEP, LDDS, PEA-PME, épargne salariale) à l’exception du PEL, en baisse depuis 2021. L’assurance-vie est aussi en forte hausse, avec une collecte nette de quatre milliards d’euros en novembre, son plus haut niveau depuis juillet 2010 d’après France Assureurs.
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Pour Philippe Crevel, directeur du Cercle de l’épargne, il ne faut pas pour autant « crier contre l’épargne ». « Celle-ci sert par exemple à financer le logement social (Livret A), la transition énergétique (LDDS) ou les entreprises, via les prêts ou les actions. » Avant d’avancer que l’État y trouve également son compte pour financer son déficit : « Si les agences de notation ne dégradent pas plus fortement la note française, c’est notamment grâce à un taux d’épargne élevé. »
L’Insee relève toutefois, dans une note de novembre dernier, que de grandes disparités demeurent en fonction des revenus : les 20 % des ménages les plus aisés épargnent plus de 25 % de leurs revenus alors que les 20 % des ménages les moins aisés ne peuvent pas épargner.

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