Le compte sur livret (CSL) est un livret bancaire non réglementé proposé par la majorité des banques. Son taux de rémunération est librement fixé par chaque établissement le commercialisant. Les intérêts servis sont fiscalisés et soumis aux prélèvements sociaux. Explications !
Par Léa Boluze Rédactrice web Mis à jour le
Un compte épargne est un produit bancaire conçu pour aider les particuliers à mettre de l’argent de côté tout en générant des intérêts sur les sommes déposées. Vous pouvez y déposer ou retirer de l’argent selon les conditions du compte (parfois limité pour certains types d’épargne réglementée).
Les comptes épargne réglementés sont encadrés par les pouvoirs publics, ce qui garantit des conditions uniformes pour tous les établissements bancaires proposant ces produits. Parmi les exemples les plus connus en France, on retrouve :
En parallèle, les comptes épargne non réglementés sont proposés librement par les banques, qui définissent leurs propres conditions, la loi ne prévoyant pas un taux d’intérêt ou des plafonds de dépôt à ne pas dépasser. Ces comptes sont souvent plus flexibles et s’adaptent à des besoins spécifiques.
Les intérêts générés peuvent être soumis à l’imposition et aux prélèvements sociaux, ce qui réduit légèrement leur attractivité. Cependant, ils offrent des rendements souvent plus intéressants et peuvent répondre à des projets d’épargne plus personnalisés.
Un compte sur livret est un produit d’épargne bancaire non réglementé, proposé par les banques, qui permet de déposer et de retirer de l’argent tout en générant des intérêts. Il se distingue des livrets réglementés (comme le Livret A) par une plus grande liberté en termes de conditions, mais aussi par des caractéristiques spécifiques.
Avec un compte sur livret, il n’y a généralement pas de plafond de dépôt, contrairement aux livrets réglementés. Les versements et retraits sont libres, ce qui en fait une solution pratique pour gérer une épargne de court à moyen terme.
Le taux d’intérêt est fixé par la banque et peut être variable, mais il est souvent moins attractif que les solutions réglementées. Les intérêts générés sont soumis à l’impôt sur le revenu et aux prélèvements sociaux, sauf dispositions spécifiques (comme en cas d’offre promotionnelle).
Le cas échéant, le CSL peut être ouvert en compte joint. Il est alors géré par les deux co-titulaires du livret. À noter qu’il est possible d’ouvrir un CSL dans un établissement où l’on ne détient pas de compte bancaire.
Un Compte sur Livret (CSL) est accessible à un large public, car il ne comporte généralement aucune condition restrictive particulière pour son ouverture. En effet, un compte sur livret peut être détenu par toute personne physique, y compris mineure (pas de condition d’âge), avec l’accord de son représentant légal.
Dans certains établissements bancaires, les associationsou entreprises peuvent également ouvrir un compte sur livret dédié à la gestion de leur trésorerie excédentaire. Ces comptes ne bénéficient cependant pas des mêmes taux ou conditions que ceux destinés aux particuliers.
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Les livrets bancaires s’adressent principalement aux épargnants qui ont saturé le plafond de dépôt de leurs livrets réglementés. Ils permettent de constituer une épargne de précaution supplémentaire.
Un compte sur livret (CSL) offre une grande liberté d’utilisation, avec des dépôts et retraits possibles à tout moment sans pénalité. Il est accessible à tous, sans condition de revenus, et ne comporte pas de plafond. Cette flexibilité en fait un outil pratique pour gérer une épargne disponible rapidement en cas de besoin.
L’argent déposé sur un CSL est sécurisé, avec une garantie bancaire couvrant jusqu’à 100.000 euros par établissement en cas de défaillance. C’est donc une option sûre pour ceux qui souhaitent préserver leur capital sans prendre de risques, tout en générant une rémunération attractive, bien que les taux soient souvent modestes.
Le CSL est particulièrement intéressant pour compléter des livrets réglementés, comme le Livret A ou le LDDS, lorsque leurs plafonds sont atteints. Il permet de conserver des liquidités en parallèle d’investissements à plus long terme, garantissant ainsi une épargne disponible à tout moment.
Le choix entre les deux dépend du profil financier de l’épargnant et des objectifs de chacun :
La souscription d’un Compte sur Livret (CSL) commence par la signature d’un contrat entre l’épargnant et l’établissement financier choisi. Ce contrat formalise les conditions de fonctionnement du compte, notamment les modalités de dépôts et de retraits, le calcul et le versement des intérêts, ainsi que le taux de rémunération applicable.
Les documents nécessaires pour l’ouverture incluent généralement une pièce d’identité, un justificatif de domicile, et parfois un premier dépôt minimum (variable selon la banque).
Les CSL sont réputés pour leur faible coût. En général, l’ouverture, la gestion, les versements, les retraits et même la clôture sont gratuits. Cela signifie que l’épargne placée reste entièrement disponible et que le capital n’est pas affecté par des frais cachés.
Toutefois, il est conseillé de vérifier les conditions spécifiques de l’établissement bancaire, car des frais exceptionnels (comme des frais liés à l’inactivité prolongée du compte) peuvent s’appliquer dans certains cas.
Les virements ponctuels ou réguliers sur le CSL génèrent des intérêts calculés sur la base du solde quotidien. Ces intérêts sont versés une fois par an, souvent à la fin de l’année civile, et ils sont soumis à l’impôt sur le revenu et aux prélèvements sociaux.
Les dépôts et retraits sont libres, ce qui permet à l’épargnant de gérer son compte selon ses besoins, tout en maintenant une épargne disponible en permanence.
Il n’y a aucun plafond de dépôt. Ainsi, des fonds peuvent être ajoutés ou retirés à tout moment du CSL. À noter que les dépôts d’un CSL sont garantis à hauteur de 100.000 euros par le Fonds de Garantie des Dépôts (FGD), en cas de faillite de l’établissement commercialisant le livret.
À noter toutefois que le solde du compte sur livret doit toujours être d’au moins dix euros.
Les Comptes sur Livret (CSL) sont des produits d’épargne non réglementés, et les taux d’intérêt qu’ils offrent sont fixés librement par chaque établissement bancaire. En janvier 2025, ces taux varient entre 2,25 et 2,75 % bruts annuels, selon les banques et les offres en cours.
Les intérêts du livret bancaire sont calculés proportionnellement aux montants déposés et à la durée du dépôt.
Ces avantages sont bons à prendre, mais les taux promotionnels ne s’appliquent que sur une courte durée, généralement trois mois. Au-delà, le taux redescend à un niveau beaucoup plus sage, de l’ordre de 1 % (brut).
Les intérêts d’un compte sur livret sont calculés le 1er et le 16 de chaque mois. La date de valeur prise en compte varie suivant la date de l’opération. Au 31 décembre de chaque année, les intérêts cumulés sur l’année s’ajoutent au capital et deviennent eux-mêmes productifs d’intérêts.
Les sommes déposées ne produisent des intérêts que si elles sont placées par quinzaines entières. Cette règle des quinzaines est moins favorable qu’une rémunération au jour le jour. Pour éviter de perdre une quinzaine d’intérêts, il est préférable :
Les revenus générés par un Compte sur Livret (CSL) sont imposables. Contrairement aux livrets réglementés comme le Livret A ou le LDDS, les intérêts d’un CSL sont soumis à la fiscalité.
Les intérêts générés par un CSL sont soumis au Prélèvement Forfaitaire Unique (PFU), aussi appelé “flat tax”, qui s’élève à 30 %. Ce taux global inclut :
Ce prélèvement est effectué automatiquement par la banque au moment du versement des intérêts.
L’épargnant peut, s’il le souhaite, opter pour une imposition des intérêts au barème progressif de l’impôt sur le revenu. Cette option peut être avantageuse pour les contribuables faiblement imposés. Dans ce cas, les prélèvements sociaux (17,2 %) restent dus, mais le taux d’imposition sur les intérêts dépendra de la tranche d’imposition du foyer fiscal.
Les banques transmettent automatiquement les informations fiscales à l’administration, mais les intérêts doivent tout de même figurer dans la déclaration annuelle de revenus, dans la rubrique dédiée aux revenus de capitaux mobiliers.
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