L’unité de compte est le nom donné aux différents supports d’investissement utilisés dans un contrat d’assurance-vie “multisupport”.
Contrairement au fonds en euros qui en constitue l’autre volet, le capital n’est pas libellé en euros mais en parts dont la valeur fluctue en fonction des marchés boursiers.
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L’allocation des sommes investies sur des unités de compte se fait en répartissant le capital sur divers supports de nature différente. Ainsi, les unités de compte choisies peuvent être réparties sur des parts ou des actions :
Le capital souscrit n’est pas exprimé en euros ou dans une autre devise, mais sa valeur est convertie en nombre de parts d’une ou plusieurs unité(s) de compte en fonction de leur cours du jour.
À l’inverse, au terme ou en cours du contrat, le souscripteur en cas de vie, ou le bénéficiaire en cas de décès du souscripteur, se verra verser la contre-valeur en espèces acquise par le nombre de parts souscrites.
Le risque financier lié est intégralement assumé par l’assuré qui encaisse les plus-values et supporte seul les moins-values.
Bon à savoir : l’assuré (ou le bénéficiaire) peut opter pour la remise de titres ou de parts lorsque ceux-ci sont négociables.
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Les contrats d’assurance vie “multisupport” se composent de deux volets. L’un supportant les unités de compte, l’autre consistant en un fonds en euros. L’assuré, en fonction de son goût pour le risque et de son but de gain déterminera la part de son investissement affectée aux unités de compte et au fonds en euros.
La gestion peut en être confiée aux services de l’assureur ou d’une société de gestion choisie par lui, ou assurée par l’investisseur lui-même. Il existe divers modes de gestion concernant les unités de compte.
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La gestion libre ou directe
L’assuré procède seul à la gestion des unités de compte de son contrat. Ce mode de gestion nécessite impérativement que l’assuré possède des connaissances sérieuses en matière financière, car il lui faudra choisir entre les centaines de supports proposés par son contrat et procéder lui-même aux arbitrages nécessaires (ventes et achat, afin de sauvegarder ses plus-values ou limiter ses pertes).
Cette gestion nécessite un suivi régulier et donc du temps.
Selon les contrats, le souscripteur dispose de plus ou moins d’outils qui lui permettent d’automatiser certaines tâches : stop-loss pour limiter les pertes, écrêtage automatique pour sécuriser les gains, rééquilibrage automatique de l’épargne, investissement progressif pour limiter le risque d’entrer sur un titre au plus haut, dynamisation des intérêts, etc.
La gestion conseillée
L’assureur fournit au souscripteur une recommandation d’allocation puis des conseils d’arbitrage. Mais l’assuré reste seul juge et reste libre de suivre ou pas ces recommandations.
Ceci lui permet de paramétrer son portefeuille en fonction de son but. L’investisseur peut également disposer des divers outils de gestion automatique ci-dessus mis à sa disposition dans le cadre du contrat. Dans ce cas, on parle de gestion “pilotée”.
La gestion profilée
Dans ce type de gestion, après détermination de votre profil d’investisseur (en fonction de vos objectifs de gain, durée d’investissement, appétence ou aversion au risque, etc.) vous êtes apparenté à l’un des 10 profils types auquel correspond une allocation d’actifs qui sera arbitrée ensuite dans le cadre d’un mandat.
La gestion à horizon
Ce mode de gestion est déterminé en fonction de la situation de l’assuré. Il est plus particulièrement destiné aux assurés jeunes qui sur la durée peuvent prendre des risques en début de contrat pour faire fructifier leur épargne, les plus-values étant sauvegardées dès lors où l’on approche du terme du contrat, la gestion devenant plus prudente.
La gestion déléguée (ou sous mandat)
La gestion est intégralement déléguée à un gestionnaire qui va gérer seul en fonction de sa vision des marchés. L’investisseur est donc complètement pris en charge et n’a rien à faire, excepté d’accepter le coût de cette gestion (frais d’environ 0,7 à 0,8 % l’an).
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Les diverses solutions de gestion répondent à des besoins différents. Et il est toujours possible de passer d’un type de gestion à l’autre, si l’assuré le souhaite.
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