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Assurance maladies graves, assurance soins de longue durée, assurance invalidité : à quoi servent-elles ? Sont-elles utiles lorsqu’une pandémie survient ? Poser la question donne l’occasion de revoir l’arsenal.
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Le principe de l’assurance maladies graves est simple : l’assureur vous indemnise si vous êtes atteint d’une des maladies et affections mentionnées dans la police.
C’est en pratique que ça se complique. Terriblement.
« Lors d’un diagnostic de santé majeur, l’assuré va recevoir le montant de protection choisi au préalable, sous forme d’un montant forfaitaire, libre d’impôts », explique William Bonin, conseiller en sécurité financière chez Desjardins. « Sans aucune condition sur l’utilisation de ce chèque. »
PHOTO FOURNIE PAR DESJARDINS
William Bonin, conseiller en sécurité financière chez Desjardins
Vous pouvez utiliser l’indemnité à votre guise. Elle servira par exemple à couvrir les frais de déplacement ou d’hébergement à proximité des lieux de soins, à payer des médicaments ou des traitements non couverts autrement, à permettre au conjoint de prendre un congé pour vous accompagner…
Au contraire de l’assurance vie, il n’est pas nécessaire de mourir de la maladie pour toucher l’indemnité. « En fait, dans la plupart des cas, l’assuré doit survivre au moins 30 jours suivant le diagnostic pour recevoir l’indemnité », souligne Jean-Maurice Bouchard, porte-parole de l’Autorité des marchés financiers (AMF).
Selon les polices, les primes peuvent être versées durant la durée du contrat, ou cesser à 65 ans. Si aucune réclamation n’a été faite à la fin du contrat, elles pourraient être remboursées.
Les maladies couvertes varient selon les assureurs et les polices, mais incluent habituellement diverses formes de cancer, les crises cardiaques et les accidents vasculaires cérébraux.
PHOTO HUGO-SÉBASTIEN AUBERT, LA PRESSE
Martin Boyer, professeur à HEC Montréal et titulaire de la chaire de recherche Power Corporation du Canada sur les régimes de retraite et d’assurances
Et voici où est l’écueil. « C’est une liste spécifique qu’on retrouve dans le contrat, décrite dans un jargon médical », souligne Martin Boyer, professeur à HEC Montréal et titulaire de la chaire de recherche Power Corporation du Canada sur les régimes de retraite et d’assurances.
Comme certains assurés en ont fait la triste expérience, la maladie, aussi grave soit-elle, n’est indemnisée que si elle répond « parfaitement à la définition prévue au contrat », met en garde Jean-Maurice Bouchard.
Or, c’est l’assureur, et non le médecin, qui décide si votre maladie correspond aux termes – abscons – de la police.
Aucune indemnité de maladie grave ne sera versée pour un carcinome in situ, indique par exemple le site d’un assureur.
Carcinome in situ… ? C’est un carcinome qui est limité à l’épithélium, nous apprend Wikipédia. Vous n’êtes pas plus avancé ? Le courtier non plus, fort probablement.
> La définition de carcinome sur Wikipédia
> La définition d’épithélium sur Wikipédia
« Là, on tombe dans le domaine médical. Est-ce que les conseillers en sécurité financière sont les meilleures personnes pour parler de ça ? », demande Denis Preston, formateur indépendant en planification financière et chargé de cours en assurances.
Elle est aussi appelée assurance maladies redoutées.
À raison.
« C’est une assurance complémentaire qui dénote plus un besoin psychologique qu’un besoin réel », observe Denis Preston.
PHOTO ANDRÉ PICHETTE, ARCHIVES LA PRESSE
Denis Preston, formateur indépendant en planification financière et chargé de cours en assurances
En insistant sur la formule « maladies graves », auxquelles on associe instantanément le cancer, « on attire l’attention des gens sur les causes plutôt que sur les conséquences, dit-il. Ce qui n’est pas nécessairement très bon en assurance ».
Avec l’assurance habitation et l’assurance auto, mieux nommées, on sait ce qu’on protège.
« La question à se poser est : ai-je besoin de transférer les conséquences financières à un assureur ? », demande Denis Preston.
Si la réponse est affirmative, « tu cherches l’assurance qui couvre le plus possible. Malheureusement, l’assurance maladies graves a des lacunes là-dessus ».
« C’est comme si tu prenais une assurance automobile qui t’indemnise seulement si tu as une perte totale. »
La COVID-19 est-elle couverte par l’assurance maladies graves ?
L’assureur refusera d’indemniser le consommateur si la maladie n’est pas clairement indiquée au contrat. C’est vrai même s’il souffre d’une maladie qui compromet sa vie et l’empêche de travailler.
Jean-Maurice Bouchard
Chez Desjardins, « la COVID-19 n’en fait pas partie », informe William Bonin.
« Par contre, il y a quelques problèmes de santé subséquents à la COVID-19 qui peuvent amener l’assurance maladies graves à verser l’indemnité. C’est du cas par cas. »
Bonne chance…
« C’est un billet de loterie », tranche Martin Boyer.
« Je suis un grand fan des polices d’assurance. Mais l’assurance maladies graves, c’est du gaspillage d’argent. »
On souscrit des assurances « pour avoir la paix », rappelle pour sa part Denis Preston. L’incertitude intrinsèque de l’assurance maladies graves n’en procure aucune.
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L’assurance soins de longue durée vous protège dans le cas où une maladie chronique, une invalidité, une déficience cognitive ou un accident vous empêcherait de vous occuper de vous-même.
« Elle peut verser une rente qui pourra notamment servir à payer des soins à domicile ou des séjours de longue durée dans des centres de traitement spécialisés », explique Jean-Maurice Bouchard, de l’AMF.
Selon les polices, l’indemnité peut prendre la forme d’un règlement des dépenses admissibles réellement engagées, ou du versement d’une prestation régulière dont le montant est fixé par contrat.
En règle générale, l’indemnité sera versée si vous n’êtes plus en mesure de mener au moins deux activités quotidiennes essentielles, au nombre desquelles on range habituellement le bain, l’habillage, l’alimentation, la continence, la capacité à se déplacer et la capacité à aller aux toilettes.
La prime est fixée en fonction de l’âge, de l’état de santé, du montant assuré et des options choisies.
Attention : dans certains cas, les primes ne sont pas garanties et peuvent augmenter avec l’âge. Au point où vous pourriez ne plus être en mesure de les payer alors que l’assurance serait sur le point d’être utile.
Jean-Maurice Bouchard recommande d’abord de vérifier les points suivants :
« Avez-vous souscrit une assurance invalidité qui vous couvre suffisamment ? »
« Disposez-vous déjà d’une assurance qui couvre les frais d’hospitalisation et les services de professionnels de la santé, comme un ergothérapeute, un physiothérapeute, etc. ? »
« Quand vous serez retraité, aurez-vous des revenus suffisants pour faire face à des besoins de soins particuliers ? »
« C’est intéressant, mais les gens attendent trop longtemps avant de s’en acheter une », observe Martin Boyer, de HEC Montréal.
Plus la police est souscrite tard dans la vie, plus les primes sont élevées. Mais avant 50 ans, qui place les soins de longue durée dans ses priorités budgétaires ?
« En termes de besoin, je la place pas mal plus haut que l’assurance maladies graves, dit de son côté l’expert Denis Preston. Le problème, c’est qu’il y a de moins en moins de compagnies qui l’offrent. »
L’incertitude sur l’évolution du vieillissement et des soins rend cette assurance particulièrement difficile à tarifer. Peu d’assureurs la proposent dans une police distincte.
Chez Desjardins, par exemple, « en ce qui concerne les soins de longue durée, il y a une partie qui est incluse directement dans la protection maladies graves », indique William Bonin.
Sinon, elle est offerte en protection complémentaire d’une assurance vie permanente.
Martin Boyer y trouve peu d’utilité à l’égard d’une maladie induite par le coronavirus. Règle générale, « si on n’en meurt pas, on s’en remet », souligne-t-il.
Avec une espérance de vie de plus en plus longue et la probabilité croissante de devoir recourir un jour aux soins de longue durée, le besoin « n’est plus de l’assurance, c’est de l’épargne obligatoire, fait valoir Martin Boyer. Ça devrait être intégré dans l’assurance santé ».
En attendant cette lointaine éventualité, et plutôt que payer en primes ce que l’assureur reversera en indemnités, aussi bien prendre les choses en main soi-même et épargner en conséquence.
Difficile, il est vrai.
Néanmoins, un exercice budgétaire prospectif pourrait être instructif.
Il vous montrerait peut-être que l’enveloppe dévolue aux voyages jusqu’à 80 ans pourrait ensuite être réservée aux futurs soins de longue durée. La même réflexion s’applique à l’actif net de la résidence principale.
Un célibataire ou un conjoint survivant pourra vendre sa maison pour financer son séjour dans un centre de soins de longue durée. « Le problème, c’est souvent quand un seul des deux conjoints y va », soulève Denis Preston.
À cet égard, « ce n’est pas populaire, il y a des avantages et des inconvénients, mais une hypothèque inversée peut aider pour les soins de longue durée ».
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L’assurance invalidité vous protège lorsqu’un problème de santé vous empêche de gagner votre vie et de subvenir à vos besoins.
Elle procurera un revenu d’appoint pour couvrir l’incapacité à travailler lors d’une longue convalescence à la suite d’un accident, d’une maladie dégénérative ou d’une invalidité résultant d’un accident vasculaire cérébral.
« L’assuré reçoit un montant libre d’impôts chaque mois, durant la période d’indemnisation choisie. Le montant est déterminé au préalable, dépendamment de la situation de la personne », décrit William Bonin, de Desjardins.
Un délai de carence de durée variable peut s’appliquer.
On distingue l’assurance invalidité de courte et de longue durée.
L’assurance invalidité de courte durée procure un pourcentage du salaire – généralement un maximum de 70 % – pendant une période de 15, 26 ou 52 semaines.
Cette période peut également être couverte par les prestations d’invalidité prévues à l’assurance-emploi.
Ensuite entre en jeu l’invalidité de longue durée. En règle générale, si l’assuré est incapable de reprendre son travail habituel, les prestations sont versées pendant un maximum de deux ans. Par la suite, elles pourraient être tributaires de sa capacité ou non à entreprendre tout travail. Elles cessent généralement à 65 ans.
« Le point important à vérifier pour l’assurance invalidité est la définition d’invalidité inscrite au contrat, affirme Jean-Maurice Bouchard, de l’AMF. Contrairement à ce que l’on pourrait croire, ce n’est pas votre médecin qui décide si votre invalidité est couverte ou non par votre assurance. »
Votre assureur tient compte de l’opinion de votre médecin, mais il évalue également si votre situation correspond à la définition d’invalidité prévue à votre contrat.
Jean-Maurice Bouchard, de l’AMF
« C’est la définition d’invalidité de votre contrat qui détermine si vous êtes admissible à l’assurance invalidité », précise M. Bouchard.
Il donne deux exemples de définitions qui peuvent faire une énorme différence pour l’assuré.
Dans un cas, vous serez jugé invalide si vous êtes incapable d’exécuter les tâches de votre emploi habituel. Dans un autre contrat, vous devez être incapable d’exécuter les tâches d’un emploi « pour lequel vous êtes qualifié, ou pour lequel vous pourriez raisonnablement devenir qualifié ».
L’assurance invalidité « s’adresse à toutes les personnes qui ont un revenu et qui se servent de ce revenu pour acquitter leurs dépenses ou pour maintenir un niveau de vie, soutient le conseiller en sécurité financière William Bonin. C’est donc la grande majorité de la population active. Tous ceux qui ont un emploi ».
Cependant, une forme ou l’autre d’assurance invalidité est très souvent incluse dans l’assurance collective au travail ou proposée avec l’adhésion à un syndicat ou une association professionnelle. Certains propriétaires achètent également l’assurance invalidité offerte avec leur prêt hypothécaire, qui acquittera les mensualités pendant la période d’invalidité.
Mais ces protections ne seront peut-être pas suffisantes pour couvrir les véritables besoins.
« D’où l’importance de faire l’analyse avec un conseiller. Régulièrement », insiste William Bonin.
Parmi les assurances citées ici, l’assurance invalidité est celle qui procurerait la meilleure protection en cas de pandémie.
Dès lors que la maladie – quelle qu’elle soit – empêche l’assuré de travailler pour une période prolongée, la couverture s’applique.
« De tous les contrats d’assurance, c’est probablement celui que tous les travailleurs devraient avoir », insiste Martin Boyer.
C’est particulièrement vrai pour les travailleurs autonomes.
À certains égards, l’assurance invalidité est plus importante que l’assurance vie, dit-il. « Une personne célibataire et sans enfants n’a pas besoin d’assurance vie », parce que son décès ne laisse personne en difficulté financière. Au contraire, une longue invalidité nuira considérablement à son niveau de vie et à celui de sa famille.
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Qu’ils aient été atteints ou non par la COVID-19, « c’est surtout le manque de revenu qui a été le problème pour la majorité des Québécois en 2020 », observe William Bonin, conseiller en sécurité financière chez Desjardins.
« Ce qu’on a remarqué, c’est que la pandémie a amené nos membres à être dans une situation qui s’apparente à une invalidité, c’est-à-dire à une diminution ou une absence complète de revenu, durant une période de temps indéterminée. »
La Prestation canadienne d’urgence (PCU) et des initiatives comme le report des paiements hypothécaires ont aidé les ménages à traverser le confinement, souligne-t-il.
Toutefois, « dans une future pandémie ou dans un problème de santé, ce n’est pas quelque chose qui est garanti ».
L’expert et chargé de cours en assurances Denis Preston fait un constat similaire.
« Ce dont on s’est rendu compte, c’est que les gens sont tellement à la cenne près que ce n’est pas seulement du stress qu’ils ont vécu, c’est de l’anxiété. C’est un autre niveau. C’est aussi ce que j’appelle de la sécurité financière. »
« Que ça s’appelle la COVID-19, une pandémie ou quoi que ce soit d’autre, ce que tu as besoin de protéger, c’est ta capacité à produire un revenu », expose Denis Preston.
« Ça s’appelle l’assurance invalidité. »
À cet égard, les assurances maladies graves et soins prolongés sont très peu utiles. « C’est comme acheter une garantie prolongée sur un grille-pain », énonce Martin Boyer, professeur à HEC Montréal.
Cependant, comme le souligne William Bonin, si l’assurance invalidité protège contre l’incapacité à travailler en raison d’une maladie ou d’un accident, elle n’est d’aucun secours lorsque le gouvernement décrète un confinement généralisé pour des motifs sanitaires.
« L’assurance invalidité vient protéger la santé de la personne », souligne-t-il.
Pour sa santé financière, il faudra faire appel à un autre type d’assurance.
« Ce que la COVID-19 nous a rappelé, c’est qu’on a besoin d’une autre assurance, mais qui ne s’appelle pas assurance : ça s’appelle un fonds d’urgence. Une auto-assurance », constate Denis Preston.
« Un fonds d’urgence, j’appelle ça un fonds économiseur de primes d’assurance. Ça m’empêche de prendre des garanties prolongées », ajoute-t-il, reprenant sans le savoir la formule de Martin Boyer.
Combien faut-il prévoir ?
Sa réponse est prudente. « Il est souvent préférable de conseiller trois mois de dépenses pour ne pas décourager les gens. »
Dans les faits, ce fonds de prévoyance devrait varier en fonction de la situation.
Deux conjoints qui ne travaillent pas pour le même employeur – sauf la fonction publique – pourraient en effet se contenter d’une réserve équivalant à trois mois de dépenses, suggère-t-il.
Mais dans l’idéal, une famille monoparentale devrait viser six mois – objectif souvent irréaliste, on en convient.
« Commencer par un fonds de roulement est déjà beaucoup pour certaines personnes », reconnaît le spécialiste en sécurité financière.
Il rappelle qu’au Canada, quatre familles sur dix sont financièrement vulnérables, c’est-à-dire que leurs actifs ne leur permettraient pas de survivre pendant trois mois au-dessus du seuil de pauvreté.
Rien pour être rassuré.
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