Dans son dernier baromètre intitulé « Les Français, l’épargne et la retraite », l’Ipsos lève le voile sur le rapport des citoyens vis-à-vis de l’argent et leur future pension. Parmi les principaux enseignements, on y apprend que l’épargne de précaution reste de loin leur priorité en période d’incertitude économique.
Suit la préparation de la retraite, avec de plus en plus de Français prêts à souscrire un contrat par capitalisation afin d’améliorer leur niveau de pension.
Premier enseignement de la 23e édition du baromètre « Les Français, l’Épargne et la Retraite » : l’inquiétude des citoyens vis-à-vis de leur système de retraite repart à la hausse. 77% d’entre eux, soit plus de trois Français sur quatre, se déclarent pessimistes.
Dans ce contexte morose, le développement de la retraite par capitalisation semble attirer de plus en plus. 55% des Français estiment qu’il faudrait ainsi développer les fonds de pension, avec près d’un retraité sur deux (49%) qui se dit prêt à y recourir.
Si aujourd’hui il est possible de préparer sa retraite avec le PER, ainsi que dans une moindre mesure l’assurance-vie, l’étude surprend en révélant que c’est finalement le Livret A qui est considéré comme le meilleur produit d’épargne pour la retraite (30% des exprimés). Suivent :
Cette analyse révèle que le Livret A, généralement perçu comme un produit destiné à offrir une épargne de précaution, est finalement utilisé par les retraités pour améliorer leur confort de vie. Cette fonction est pourtant au cœur de la philosophie du PER, dont l’objectif principal est justement d’accompagner la retraite. Son fonctionnement est d’ailleurs totalement tourné en ce sens, puisqu’il permet une sortie en capital ou en rente afin de s’adapter aux besoins des futurs retraités.
Enfin, même si 31% des répondants regrettent le manque de souplesse du dispositif, 43% considèrent que le PER est intéressant dans le cadre d’une transmission de patrimoine, et 57% qu’il est surtout avantageux fiscalement.

Face aux inquiétudes concernant l’état général du système de retraite, les Français sont conscients que des réformes sont nécessaires. Parmi celles-ci :
Autre enseignement intéressant : l’âge moyen à partir duquel les non-retraités commencent à préparer leur retraite a sensiblement baissé depuis 2024. Alors qu’il était de 42 ans l’année dernière, il est passé à 40 ans dans le dernier baromètre de 2025. Preuve que la préparation est prise en compte de plus en plus tôt chez les actifs.
À LIRE :
Retraite de base : quels sont les trimestres pris en compte ?
Assurance vie, PER, PEA, PEL, PERP, Livret A, Madelin : où placer son épargne ?
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