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(Crédits: Pixabay/ Padrinan)
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D’abord, il est possible d’investir en Private Equity en tant que Business angel. Cela signifie qu’un particulier investit en direct dans une société non cotée, en lui apportant le plus souvent son expérience et son carnet d’adresse pour l’aider à se développer.
Cette solution est bien sûr éminemment risquée et surtout elle nécessite un capital très important afin de respecter les règles essentielles de diversification car le ticket d’entrée est généralement assez élevé et il convient d’investir dans plusieurs sociétés pour réduire le risque. Mais il y a peu de frais avec ce type d’investissement et généralement les business angels apprécient le fait d’être acteur de l’aventure en accompagnant l’équipe dirigeante. Il est aussi possible de surperformer de beaucoup la rentabilité moyenne du PE, mais aussi de perdre la totalité des sommes investies si l’entreprise fait faillite, ce qui est assez fréquent.
Il s’agit donc d’un moyen d’investir dans le private equity à réserver aux experts, souvent d’anciens dirigeants, qui ont l’expérience et le capital nécessaires pour cela.
Autre moyen d’investir dans le private equity, l’investissement dans des fonds de PE, et notamment des FCPR (Fonds Communs de Placement à Risques). Ces fonds sont investis en titres d’entreprises non cotées en bourse à hauteur de 50 % minimum. Certains FCPR affichent des contraintes supplémentaires dans leur composition. Ainsi, les FCPI (Fonds Communs de Placement dans l’Innovation) sont des FCPR investis pour 60 % minimum en titres de PME-PMI européennes innovantes et non cotées. De plus, 40 % de l’actif du fonds doit être composé d’entreprises créées depuis moins de cinq ans. Les FIP (Fonds d’Investissement de Proximité) sont des fonds investis à 60 % minimum dans des titres de petites et moyennes entreprises européennes innovantes, qui exercent leur activité principalement dans une zone géographique choisie par le fonds et situées dans quatre régions limitrophes. De plus, 20 % de l’actif du fonds doit être composé d’entreprises créées depuis moins de cinq ans.
Ces fonds permettent de bénéficier d’une meilleure diversification que l’investissement en direct, avec un ticket d’entrée relativement abordable (de l’ordre de 10 000 euros). La sélection et la gestion est assurée par des professionnels et vous n’avez donc pas à vous en charger. De plus, investir en private equity via un FCPR permet de bénéficier d’avantages fiscaux, à savoir une exonération d’impôt sur le revenu sur les plus-values réalisées (les prélèvements sociaux restent dus). De plus, les FIP et FCPI donnent droit à une réduction d’impôt équivalente à 25 % du montant de votre souscription (avec un plafond à 3 000 euros par an pour une personne seule et 6 000 euros par an pour un couple marié ou pacsé). Mais les FCPR ne sont pas malgré tout le placement idéal puisque la diversification est toute relative (un fonds est souvent concentré sur un secteur ou une zone géographique), les frais pratiqués sont relativement importants, le risque de perte en capital est toujours présent et ces placements peu liquides comportent en plus un horizon d’investissement relativement long (environ 10 ans).
Les FCPR s’adressent donc aux particuliers qui veulent investir en PE sans contraintes de gestion, avec un ticket d’entrée relativement accessible et des avantages fiscaux à la clé mais aussi et surtout qui disposent d’un horizon d’investissement d’au moins 10 ans.
Lire aussi : Comment investir en FCPR ?
Il est également possible d’investir en private equity via des fonds spécifiques depuis les unités de compte (UC) de votre contrat d’assurance-vie. Il s’agit de grands fonds de renommée internationale, souvent accessibles en direct à partir de centaines de milliers d’euros, et accessibles en assurance-vie dès 1 000 euros.
Ces fonds présentent une bonne diversification, affichent souvent un historique de rendement tout à fait intéressant, et permettent en plus de bénéficier des avantages fiscaux de l’assurance-vie. Ce type d’investissement présente une bonne liquidité. C’est l’avantages des UC d’une assurance-vie. Attention tout de même : en cas de revente avant 5 ans de détention, une pénalité de 5 % est appliquée par la société de gestion. Notez également que les assurances-vie qui proposent ce type de fonds sont plutôt rares.
Il s’agit d’une solution particulièrement avantageuse pour le particulier qui veut investir en Private Equity, à condition toutefois qu’il souscrive un contrat lui donnant accès à ces fonds.
Vous pouvez également choisir d’investir dans le non coté via une société cotée. En effet, plusieurs sociétés de Private Equity sont cotées en Bourse. Leur actif est composé de sociétés non cotées dans lesquelles elles investissent en nom propre ou pour le compte de tiers.
Le principal avantage de ce type d’investissement, c’est l’accessibilité et la liquidité. Il est en effet bien sûr possible à tout moment de revendre ses actions. Certaines actions peuvent être éligibles au PEA et/ou au PEA PME et vous permettent ainsi de bénéficier de l’exonération d’impôt sur les plus-values au-delà de 5 ans. Attention à vous montrer vigilant au niveau de la diversification car souvent ces sociétés sont spécialisées sur un secteur donné. Enfin, nous tenons à vous rappeler qu’il s’agit d’une manière indirecte d’investir en Private Equity. Vous investissez sur la performance de la société cotée et non sur la performance des sociétés non cotées. Et cela se traduit par un écart de valorisation entre la valorisation de la société cotée et l’Actif Net Réévalué (ANR), c’est-à-dire la somme de toutes les valeurs des sociétés en portefeuille.
Cette solution est conseillée à tous les aficionados des marchés boursiers qui souhaitent investir en PE depuis leur compte-titres ou leur PEA ou PEA PME.
Enfin, il est également possible d’investir en Private Equity via un ETF ou trackers. Il faut dire que la multitude des sous-jacents de ces fonds indiciels permettent d’investir sur tout ou presque. Ces ETF répliquent donc la performance de sociétés de gestion en Private Equity.
Là encore, accessibilité et liquidité sont les principaux atouts de cette solution, qui affiche aussi des frais très raisonnable Ces trackers peuvent être accessibles via les unités de compte de votre assurance-vie, à condition bien sûr qu’ils figurent parmi les UC disponibles de votre contrat.
Là encore, il s’agit d’investir dans des sociétés de gestion indirectement. Mais si cela vous convient, cette solution est particulièrement avantageuse en termes de liquidité et de diversification.
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