Qu’est-ce qu’un OPC ? Quels sont les atouts des Organisme de Placement Collectif ? Comment sélectionner des OPC ? Comment investir dans ce type de fonds ?
Les OPC sont une catégorie de produits financiers dont l’abréviation signifie « Organisme de Placement Collectif ». Cela signifie qu’il s’agit de fonds dont les particuliers peuvent acheter des parts. Investir dans un OPC permet de regrouper ses investissements avec ceux d’autres épargnants. Cette gestion collective des sommes collectées est mise en place en vue de dégager une performance dans un cadre d’un risque défini.
Les OPC regroupent les organismes de placement collectifs investis en valeurs mobilières (OPCVM) et en actifs immobiliers (OPCI).
Les OPCVM sont des fonds d’investissement dits « coordonnés », obéissant à des règles très précises harmonisées au niveau européen.
Il existe deux grands types d’OPCVM, dont le fonctionnement est identique mais de nature différente : les SICAV (Sociétés d’Investissement à Capital Variable) et les FCP (Fonds Communs de Placement). Les OPCVM peuvent être investis en actions, en obligations, en titres monétaires, en autres fonds (fonds de fonds) mais peuvent aussi être « diversifiés » ou consacrés au capital investissement (FIP, FCPI).
Les OPCI, ou Organisme de Placement Collectif Immobilier, se situent au carrefour des SCPI et des OPCVM, réunissant exposition à l’immobilier physique, liquidité, fiscalité, accessibilité.
La part d’immobilier représente 60 % à 90 % du fonds (dont au moins 49 % d’immobilier coté). Le reste est composé d’actions, de parts d’OPC de droit étranger, d’instruments financiers, de parts ou actions d’OPCVM.
Les OPC permettent aux investisseurs particuliers de se positionner sur les marchés financiers en n’ayant pas à effectuer eux-mêmes de sélection d’actifs financiers ou immobiliers.
De plus, investir dans un organisme de placement collectif permet d’acheter des parts d’un fonds constitué de très nombreux actifs et donc de diversifier ses avoirs avec un ticket d’entrée relativement faible. En effet, vous pouvez acheter des parts d’OPC à partir de quelques centaines d’euros.
Les OPCVM gérés activement présentent de ce fait des frais plus élevés que des OPCVM cotés de type ETF ou trackers qui bénéficient d’une gestion passive. Pour un OPCVM géré activement, comptez environ 2 % du capital en frais de gestion annuel. Côté OPCI, les frais représentent aussi un des inconvénients majeurs de ce type de placement. En effet, les droits d’entrée peuvent monter jusqu’à 8 % du capital initialement investi et les frais de gestion annuel oscillent eux entre 1,5 % et 4,5 %.
En ce qui concerne les ETF, les frais sont bien moins élevés que les OPCVM gérés activement. Ainsi, les frais des ETF répliquant de grands indices boursiers mondiaux se situent aux alentours de 0,1 % contre 0,5 % pour les ETF répliquant des indices plus complexes.
Les OPC, qu’ils s’agissent d’OPCVM ou d’OPCI, sont à envisager avec un horizon d’investissement moyen long terme. Ces placements, non garantis en capital, sont soumis à la volatilité des marchés financiers ou immobiliers et ne devraient être envisagés que sur un horizon d’investissement de plusieurs années au moins.
Vous devrez bien évidemment en premier lieu prêter attention à la composition de l’OPC et choisir un OPC adapté à votre profil de risque, vos objectifs de rendement et votre horizon d’investissement. Ainsi, vous pourrez privilégier un OPCVM obligataire si vous êtes averse au risque, ou bien choisir un OPCVM actions ou alternatif si vous êtes avant tout à la recherche de performances, avec un horizon d’investissement long et que vous présentez une aversion au risque modérée ou faible. Votre profil d’investisseur est la première chose à prendre en compte ! En cas d’investissement dans un OPCI, prenez aussi en compte la composition du placement, tant en matière d’actifs mobiliers qu’immobiliers.
Deuxième critère à prendre en compte : la performance de l’OPC. Vous devrez étudier attentivement les performances passées (en gardant bien à l’esprit que celles-ci ne préjugent pas des performances futures) et la volatilité du fonds. Vous pourrez, pour les OPCVM, vous aider des notations quantitatives et qualitatives publiées par Morningstar. Pour les OPCI, vérifiez bien la qualité des actifs immobiliers, leur taux d’occupation, le montant des dividendes versés aux associés.
Enfin, vous devrez également vérifier l’expertise des gérants, votre adhésion ou non à la stratégie déployée, et bien sûr vous assurer de la solidité financière de la société de gestion. Privilégiez les OPC qui publient des rapports de gestion complets à intervalles réguliers.
Tous les types d’OPC peuvent être logés sur les supports en unités de compte du contrat d’assurance-vie ou d’un PER.
Certains OPCVM peuvent être éligibles au PEA. Pour cela, ils doivent être investis à 75 % au moins en actions et titres de sociétés ayant leur siège dans l’Union Européenne ou un État de l’Espace Economique Européen.
Les compte titres permettent d’investir dans tous les types d’OPCVM sans restriction.
Attention toutefois, la possibilité ou non d’investir dans tel ou tel OPC sera aussi déterminée par l’offre de votre courtier Bourse, assurance-vie ou PER.
La fiscalité de l’OPCI dépend de son statut juridique : la SPPICAV implique une fiscalité des revenus mobiliers tandis que la FPI implique une fiscalité des revenus immobiliers.
En ce qui concerne les OPCVM, la fiscalité est simple : il s’agit de la fiscalité des revenus mobiliers, c’est-à-dire la flat tax à 30 %. Il est aussi possible de choisir l’imposition au barème de l’impôt sur le revenu + 17,2 % de prélèvements sociaux si cela est plus avantageux pour vous.
À noter : la fiscalité peut être adoucie selon l’enveloppe de placement (et la durée de détention de celle-ci) sur lesquels sont logés vos OPC.
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Clémence Tanguy |
Responsable Editoriale – Café de la Bourse
Après des études littéraires et une double formation en communication à la Sorbonne et au CELSA, Clémence Tanguy a travaillé à la SNCF et au Conseil Général des Hauts-de-Seine avant d’intégrer l’équipe de Café de la Bourse en 2015. Elle est en charge des sujets relatifs à l’actualité macro-économique, aux crypto-monnaies, aux produits financiers, aux finances personnelles et à l’investissement en général, avec une approche pédagogique et pragmatique.
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L’acronyme TFE signifie « Total des Frais sur Encours », il désigne le total* des frais de gestion et d’administration applicables lors d’un investissement dans un fonds d’investissement (OPCVM, FCP, SICAV…) ou lors d’un achat d’ETF. La version anglophone (TER) est couramment utilisée, laquelle signifie « Total Expense Ratio ». Le TFE est indiqué en pourcentage sur une base annuelle.
Le « bêta-slippage » (ou effet composé) est la conséquence mathématique d’une exposition réajustée quotidiennement (anglais : « daily rebalancing »), qui peut produire des déviations entre la performance d’un produit dérivé et l’actif sous-jacent qu’il réplique.
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