Les neobanques ou banques 100 % mobile, toujours plus nombreuses, renouvellent en profondeur le paysage du secteur bancaire. Après la banque traditionnelle, la banque en ligne souvent tenue par de grands groupes bancaires, voici la neobanque ! Issue de la Fintech, la neobanque modernise et revoit complètement notre vision de la banque. Elle permet notamment aux consommateurs de piloter leur compte bancaire, et toutes les fonctionnalités qui vont avec, à distance depuis leur smartphone.
Alors que la vague de lancements s’est achevée, Café de la Bourse vous propose un dossier complet sur ces neobanques. Découvrez leurs caractéristiques, atouts et limites, ainsi que notre vidéo sur ces nouvelles banques et notre tableau comparatif neobanque.
Sommaire :
Une neobanque est une banque digitale, le plus souvent 100 % mobile, qui propose des produits bancaires gratuits ou quasi-gratuits ainsi qu’une expérience client fluide. Ces acteurs ne doivent pas être confondus avec les banques en ligne qui s’appuient elles aussi sur des innovations technologiques pour formuler des offres en adéquation avec les besoins des utilisateurs.
N26 et Orange Bank figurent parmi les néobanques les plus connues du marché. Leur succès s’explique notamment par leur capacité à développer un maximum de fonctionnalités, en plaçant constamment l’expérience utilisateur au centre du jeu.
Il existe également de très nombreux acteurs proposant des comptes bancaires en ligne. Parmi ces établissements proposant des services financiers et bancaires, on trouve notamment Revolut, Nickel, Qonto ou encore Anytime. Ces agents prestataires de service de paiement ne peuvent toutefois pas selon la législation en vigueur être désignés par le terme « banque », ou donc de neobanque comme le rappelle l’ACPR (Autorité de Contrôle Prudentiel et de Résolution). Les acteurs qui se qualifient à tort de neobanques encourent d’ailleurs jusqu’à 3 ans d’emprisonnement et 375 000 euros d’amende. Cependant, le terme de neobanque est très fréquemment utilisé pour désigner les nouveaux acteurs du secteur bancaire dans leur ensemble, notamment par la presse spécialisée. Nous utiliserons d’ailleurs le terme de neobanque dans notre article pour désigner l’ensemble des nouveaux acteurs du secteur bancaire proposant une offre de compte bancaire.
Rappelons que les neobanques ne possèdent pas toutes des licences bancaires, même si elles proposent toutes une offre de compte bancaire numérique. Elles sont en effet d’abord et avant tout des établissements de paiement. Elles mettent en avant l’expérience utilisateur et leur succès tient au fait qu’elles proposent des services rapides (un virement se fait en quelques minutes, voire secondes), simples et faciles à utiliser.
Leur offre bancaire se réduit à l’essentiel (du moins pour l’instant !) : un compte bancaire, une carte bancaire et une appli. En revanche, oubliez livret A, PEA, assurance vie, etc., ce que les banques en ligne proposent très souvent et les banques de réseaux systématiquement. Quelques-unes parmi les neobanques possédant le statut de banque proposent un livret rémunéré maison comme Orange Bank et son livret Orange. Cependant, la plupart restent cantonnées au compte courant classique.
Les neobanques (y compris donc les établissements de services financiers proposant des comptes bancaires) se multiplient sur le marché et s’imposent comme des Fintech à la fois modernes et innovantes. Plusieurs points les démarquent par rapport aux autres acteurs.
Premièrement, les fournisseurs de compte en ligne choisissent stratégiquement leur canal de distribution. Nickel a par exemple décidé de distribuer son offre au travers des bureaux de tabac, ce qui lui a permis de cibler une clientèle précise. Il en est de même pour N26 et Revolut qui s’adressent principalement aux jeunes, aux patrons de PME et aux voyageurs.
Deuxièmement, ces Fintechs innovent régulièrement pour acquérir des clients, atteindre le seuil de rentabilité et contraindre les grands établissements bancaires à s’aligner.
Enfin, elles sont flexibles et font l’effort d’ajuster leur offre lorsque cela s’avère nécessaire. Leurs propositions n’en restent pas moins lisibles et volontairement restreintes, contrairement à celles de la plupart des banques traditionnelles.
La concurrence croissante dans le secteur bancaire devrait encore s’intensifier avec l’émergence des neobanques, en France comme ailleurs en Europe. Ces nouveaux venus, acteurs de la Fintech, possèdent rarement des licences bancaires et ne développent leurs produits que sur mobile, avec la promesse d’une expérience utilisateur différente.
Le comité de Bâle, le gendarme de la finance, a par exemple publié un rapport sur l’avenir du secteur bancaire présentant plusieurs scénarios. Deux d’entre eux font la part belle aux neobanques. « Dans le futur, les banques traditionnelles ne parviennent pas à survivre à la vague de technologies et se voient remplacées par de nouvelles banques axées sur la technologie » indique l’un d’eux. Autre scénario qui fait la part belle aux neobanques et à la Fintech en général : « les banques survivraient et resteraient même incontournables dans les services financiers. Mais leur rôle deviendrait moins visible, réduit à celui de simple prestataire de services. Elles mettraient leurs savoir-faire au profit de fintechs ou de géants de l’Internet qui se réserveraient la relation au consommateur final » peut-on lire dans le dossier Les banques pourraient avoir du mal à résister à la vague des Fintechs dans Les Echos.
Les neobanques se différencient des banques en ligne qui sont souvent des filiales de grands groupes bancaires traditionnels lancées en interne. Or, la situation est souvent bien différente pour les fournisseurs de compte en ligne qui sont soit des nouveaux venus dans le secteur de la banque créés ex-nihilo comme Morning ou Revolut et qui restent indépendants, soit des petites fintechs indépendantes qui se font ensuite rachetées par les grands acteurs du secteur bancaire, soit des mastodontes d’autres secteurs comme Orange, l’un des leaders de la téléphonie qui a lancé à l’automne 2017 Orange Bank.
Il est tout à fait probable que, dans un avenir proche, de plus en plus de poids lourds du secteur bancaire lancent leur propre neobanque, éventuellement en acquérant une Fintech qui leur permettra de s’implanter facilement et rapidement sur ce secteur en plein développement. C’est en effet dans cet esprit que BNP Paribas s’est offert la fintech Compte Nickel et que Société Générale a racheté la fintech pour les freelances Shine. Les établissements bancaires sont de plus en plus nombreux à lancer leur propre néobanque. C’est d’ailleurs ce qu’a fait le Crédit Agricole avec Blank, un fournisseur de comptes pros destiné aux auto-entrepreneurs et travailleurs indépendants.
À noter : le cas particulier de Emrys, créée en 2014, une coopérative dont l’objectif est de redonner du pouvoir d’achat aux consommateurs, aux associations et aux commerces de proximité grâce au concept de l’achat groupé à l’échelle nationale et qui fera prochainement bénéficier à ses membres d’une carte MasterCard permettant de faire valoir des e-cartes ou encore des chèques cadeaux.
Lancée en novembre 2017, Orange Bank poursuit son développement. Plus d’un million d’utilisateurs lui font déjà confiance, séduits par ses tarifs compétitifs clairs et transparents (0 euro par mois pour la carte Standard, 4,99 euros par mois pour la carte Premium, 9,99 euros par mois pour le Pack Premium) et sa simplicité d’utilisation.
L’appli qui permet de réaliser des paiements instantanés et de faire des cagnottes offre aussi aujourd’hui l’accès à un compte courant, des cartes bancaires, une offre de livret épargne et des prêts à la consommation. L’appli lancée en 2013 a parcouru du chemin ! En moins de 10 ans, elle a su conquérir 4,5 millions de clients en France et en Europe.
N26 (anciennement Number 26) est une Fintech basée à Berlin qui s’est imposée à l’échelle européenne. Cette dernière propose l’ouverture d’un compte en seulement 8 minutes depuis une application mobile. L’offre séduit particulièrement les jeunes âgés de 25 à 34 ans qui souhaitent gérer leur compte sans frais caché, sans paperasse, depuis leur téléphone et en temps réel. La fintech a récemment dépassé le million de clients en France.
BNP Paribas, comme les autres groupes bancaires français, veut trouver les moyens de conquérir une nouvelle clientèle tout en s’adaptant à la révolution numérique. En 2017, elle a donc racheté Compte Nickel, un service de tenue de compte ouvert à tous, sans conditions de revenus, de dépôts ou de patrimoine, et sans découvert.
Revolut, la fintech lancée en juillet 2015 qui propose un compte 100 % mobile avec carte bancaire, a franchi en 2020 la barre des dix millions d’utilisateurs dans le monde, dont 1 million en France. Des clients à qui elle s’enorgueillit de faire économiser des centaines de millions d’euros en frais de change, principalement sur les paiements par carte à l’étranger, les transferts monétaires internationaux et les retraits internationaux aux guichets automatiques. Il faut dire que la fintech permet de payer en devise étrangère sans frais, avec un objectif : disrupter le secteur bancaire.
Vaultia, anciennement connue sous le nom de Moneway, propose une carte, un compte de paiement et une application, dans une offre gratuite et sans frais caché. La startup se démarque dans le domaine de la relation client grâce à la mise en place d’un chat garantissant une réponse en moins de 5 minutes, mais aussi d’une ligne téléphonique et d’un forum pour répondre aux besoins de ses clients.
Découvrez en vidéo les caractéristiques d’une neobanque et ce qui la différencie de l’offre bancaire déjà existante. Même si elle est proche d’une banque en ligne, la neobanque proposant elle aussi une offre bancaire numérique, on compte de nombreuses différences entre elles, notamment en termes d’offre de services bancaires et de produits. En effet, la néobanque qui souvent n’est pas une banque mais un agent prestataire de service de paiement ne peut pas proposer une gamme de produits et services aussi étendue que les banques. Nos explications sur l’offre des néobanques et autres fournisseurs de comptes en ligne.
Les neobanques bâtissent leur offre autour de services numériques de pointe qui allient rapidité et facilité d’utilisation. Vous pouvez bien sûr effectuer des retraits et des paiements mais aussi des virements, réalisés en seulement quelques minutes.
Mais s’il ne s’agit après tout que de services bancaires que les banques traditionnelles et les banques en ligne pratiquent déjà, un point majeur les différencie néanmoins : l’instantanéité. En effet, les néobanques et fintechs du secteur proposent une ouverture de compte rapide, en quelques minutes seulement. Chez Revolut, ce processus ne prend même que 30 secondes ! Ce délai rapide s’explique par le nombre réduit de documents demandés et par un traitement accéléré des demandes de création de comptes.
Avec un fournisseur de compte en ligne, vous pouvez aussi payer par SMS ou constituer des cagnottes en quelques clics ou encore modifier en ligne vos limites quotidiennes comme le propose N26 par exemple. De son côté, Orange Bank intègre une mise à jour du solde des utilisateurs en temps réel pour faciliter le suivi des dépenses.
Il existe enfin des neobanques et fintechs particulièrement attractives en termes de tarifs car certaines d’entre elles comme Revolut vous permettent de payer avec votre carte bancaire, partout à l’étranger, dans une devise autre que l’euro, sans aucun frais.
Malgré ces distinctions, la frontière entre les neobanques et les banques en ligne tend à se brouiller, ces dernières se concentrant davantage sur l’instantanéité et leur interface mobile.
Inconvénient majeur et qui pourra en rebuter plus d’un : les neobanques sont le plus souvent un fournisseur de compte en ligne plutôt qu’une véritable banque. Non seulement elles ne disposent pas de ce statut, comme nous l’avons vu précédemment, mais leur offre est également très restreinte. Ainsi, vous avez accès à un compte, une carte et… c’est tout ! Ou presque. Orange Bank propose bien un livret Orange en sus (puisqu’il s’agit bel et bien d’une banque), tout comme Lydia avec un livret fiscalisé avec un taux boosté pendant quelques mois, mais la plupart n’ont pas ce type de produit. Oubliez donc les produits d’épargne : pas de Livret A, pas de PEL, pas d’assurances-vie, pas de produits de crédit conso (Lydia est l’une des rares exceptions) ou de crédit immobilier non plus. Et même le chéquier n’existe pas dans la plupart des néobanques et start-ups du secteur. Tout est dématérialisé et pourquoi payer avec un bout de papier ? C’est en effet la philosophie de Revolut ou encore Morning qui ne proposent pas ce moyen de paiement.
Autre élément à prendre en compte car à double tranchant : les découverts sont impossibles dans l’immense majorité des neobanques.
Seule une banque est en mesure d’autoriser des découverts. Aujourd’hui, seule Orange Bank autorise les découverts dans la limite de 8 %. Alors oui, cela signifie pas d’agios, mais cela signifie aussi que si vous n’avez pas assez d’argent sur votre compte, vous ne pouvez rien faire.
On pourrait s’attendre qu’avec aussi peu de services à la clé, la facture flirte avec le zéro mais c’est en fait peu souvent le cas. Les frais bancaires, sans être astronomiques, sont néanmoins existants.
Nickel et Orange Bank sont les acteurs du secteur des fintech et les plus chers. Les frais de gestion s’élèvent à 1,7 euro par mois chez Nickel (20 euros annuels). Si Orange Bank ne les facture pas, elle soumet néanmoins la gratuité de sa carte bancaire à certaines conditions : effectuer au moins trois achats avec la carte ou le paiement mobile tous les mois. Dans le cas contraire, les frais sont à 5 euros par mois. Le paiement par carte en devise étrangère est également facturé à 2 % du montant réglé.
Si la quasi-totalité des fintech et neobanques proposent leurs services gratuitement, certains services dont les utilisateurs n’ont pas tous l’utilité sont en revanche bien plus chers que ceux des banques en ligne. À titre d’exemple, la start-up Monese facture 2 % ses retraits d’espèces en euros ou en devise étrangère au-delà de 900€ avec sa carte Classic. C’est aussi le cas de N26 avec 3 retraits gratuits par mois en zone euro pour la carte standard (5 retraits pour la carte Smart et 8 pour la carte Metal) et les retraits sont payants au-delà et payants dès le 1er retrait en devise étrangère sauf pour la carte Metal. Chez Orange Bank, les retraits aussi sont payants avec la carte Standard. L’utilisateur doit souscrire à l’offre Premium payante pour bénéficier de retraits illimités gratuits. Concernant les retraits, Revolut permet de bénéficier de 5 retraits gratuits par mois, applique des frais de 2 % après 200 euros et ajoute un minimum de perception de 1 euro par retrait.
La neobanque et la fintech de paiement, de par leurs caractéristiques, sont avant tout de parfaits compléments pour une personne déjà titulaire d’un compte bancaire dans une banque traditionnelle ou en ligne qui bénéficie par ce biais de produits d’épargne et de crédits, non compris dans l’offre des nouveaux acteurs du secteur bancaire. Mais la néobanque ou le fournisseur de compte en ligne pourra par exemple servir à régler ses dépenses à l’étranger pour éviter des frais systématiquement facturés dans les autres types de banque.
Les neobanques sont aussi intéressantes pour les jeunes, surtout s’ils voyagent beaucoup (en Erasmus, par exemple) et/ou s’ils n’ont pas fini leurs études et ne disposent donc pas de revenus fixes dont ils voudraient épargner une partie.
Les start-ups du secteur s’adressent également aux mineurs (enfants ou adolescents) en les aidant à améliorer la gestion de leur budget et à gagner en autonomie. Xaalys, Pixpay, Vybe ou encore Kard sont autant de fintechs récemment apparues sur le marché qui proposent des offres destinées aux jeunes. Les parents gardent évidemment la possibilité de contrôler toute la gestion du compte courant par l’intermédiaire de plusieurs options comme l’activation ou non du mode sans contact, la restriction des paiements chez certains commerçants ou bien l’interdiction du paiement en ligne.
Enfin, la neobanque, sans forcément s’adresser à des geeks férus de code et de langage informatique, s’adresse à des personnes tout de même relativement à l’aise avec les outils numériques et connectés. Pensez-y avant de changer de banque !
Depuis la loi Sapin 2, les auto-entrepreneurs (micro-entrepreneurs) doivent ouvrir un compte dédié à leur activité. La neobanque apparaît alors comme une alternative intéressante en termes d’économie et de flexibilité.
Parmi les principaux acteurs de ce marché, on trouve :
Pour faire votre choix, vous devez réaliser un comparatif neobanque qui prend notamment en compte les services et options attendus ainsi que la tarification de chaque service.
Plusieurs critères doivent être pris en compte au moment de faire ce choix :
Les neobanques et comptes en ligne proposent généralement un compte de paiement, une carte bancaire, une application mobile et la possibilité d’effectuer soi-même les principales opérations courantes (virements, paiements, retraits, dépôts…). Certaines donnent accès à des services supplémentaires comme le cashback étendu, des assurances et services d’assistance.
Les neobanques et fintechs du secteur se démarquent sur le marché avec leurs tarifs compétitifs. Ils sont en effet souvent bien plus avantageux que ceux des banques traditionnelles mais aussi souvent moins attractifs que ceux affichés par les banques en ligne. Notez aussi que ceux-ci peuvent varier légèrement d’un acteur à l’autre. Il est donc indispensable de comparer les frais facturés.
Les neobanques disposent de leurs propres outils pour piloter et maintenir une relation client de qualité. Sur ce point, il revient à l’utilisateur de choisir la banque mobile ou fintech qui lui convient le mieux.
L’ouverture d’un compte au sein d’une neobanque ou d’un fournisseur de compte en ligne se fait simplement en respectant les étapes suivantes :
Une fois que votre compte est validé, vous recevez la carte bancaire associée par courrier. Le compte sera lié à un RIB, français ou non, permettant de recevoir des virements ou de faire des prélèvements. Pour rappel, la loi européenne du 1er février 2016 oblige les employeurs et commerçants à accepter les RIB européens, même si dans les faits nombreux sont les organismes à n’accepter que les RIB français.
Attention lors de votre déclaration d’impôt sur le revenu à bien déclarer votre compte détenu à l’étranger. Parmi les fintechs concernées, on peut notamment citer Revolut ou N26. Pour cela, vous devrez remplir le formulaire 3916 Bis, accessible depuis votre espace personnel de déclaration des impôts, intitulé « Déclaration par un résident d’un compte d’actifs numériques ouvert, détenu, utilisé ou clos à l’étranger ».
Il est possible de résilier un compte ouvert dans une neobanque ou une fintech à tout moment en adressant à l’établissement une confirmation écrite et signée par courrier recommandé avec avis de réception et en retirant l’ensemble des fonds qui y ont été déposés. Certaines néobanques comme Orange Bank ou certaines fintechs comme Revolut permettent néanmoins de réaliser cette opération entièrement en ligne en quelques clics. La fermeture du compte entraîne sa désactivation, le blocage de la carte bancaire et la résiliation du contrat signé entre l’utilisateur et la fintech.
Pourquoi choisir une neobanque ?
Une neobanque permet d’ouvrir un compte courant en quelques minutes, très simplement, et sans conditions de revenus. Elles sont très souvent accessibles aux interdits bancaires et proposent fréquemment des solutions de maîtrise du budget (solde en temps réel, notifications instantanées, absence de découvert, etc.).
Neobanque française ou internationale ?
L’offre de neobanque en France est surtout européenne. Ainsi, N26, très présente en France est une fintech allemande, Revolut est britannique. Notez que Orange Bank appartient à la société de téléphonie française du même nom et que Compte Nickel a été rachetée par la banque française BNP Paribas. Même si certaines banques mobiles et néobanques sont résolument tournées vers l’international, l’offre est adaptée à la France et le service client est en français.
Quels sont les avantages d’une neobanque ?
Les neobanques proposent une offre bancaire dont la technologie garantit rapidité et facilité d’utilisation. Ces fintechs de paiement fournissent aussi des outils innovants à leurs clients comme la mise en place de cagnottes, des outils de gestion de budget, etc.
Source image : Freepik
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Clémence Tanguy |
Responsable Editoriale – Café de la Bourse
Après des études littéraires et une double formation en communication à la Sorbonne et au CELSA, Clémence Tanguy a travaillé à la SNCF et au Conseil Général des Hauts-de-Seine avant d’intégrer l’équipe de Café de la Bourse en 2015. Elle est en charge des sujets relatifs à l’actualité macro-économique, aux crypto-monnaies, aux produits financiers, aux finances personnelles et à l’investissement en général, avec une approche pédagogique et pragmatique.
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