Le média
de la vie locale
Nos ados sont dingues de ces influenceurs mais quel est donc ce nouveau métier ? On fait le tour de la question.
Dans Minute Papillon ! , Sidonie Bonnec et son invité nous aident à comprendre ce drôle de métier qu’est influenceur. En compagnie de Guillaume Pley, on découvre l’envers du décor de ces stars qui font rêver nos enfants.
La définition de Wikipédia du terme influenceur est la suivante : 
Un influenceur, dans la culture numérique et plus particulièrement du web et des plateformes de contenu et de réseautage social, est une personne qui, par son statut, sa position ou son exposition médiatique, est capable d’être un relais d’opinion influençant les habitudes de consommation dans un but marketing.
Pourtant, Guillaume Pley rappelle que cette activité n’est pas uniquement liée à la publicité. Selon lui, le public regarde aussi comment ces influenceurs et influenceuses préférés parlent, sont coiffés ou habillés. Ils lancent de fait les nouvelles tendances de la mode ou de nouvelles expressions populaires.
Ils vendent de la visibilité, comme des chaines de radio ou de télé.
Contrairement à un média traditionnel, les influenceurs touchent une cible très précise et bien définie. Qu’il s’agisse du genre, de l’âge, des centres d’intérêts ou même de la région, ils savent tout de leurs abonnés. Encore mieux, il existe des influenceurs pour tous les thèmes possibles et imaginables.
Les annonceurs et des publicitaires peuvent donc identifier facilement les bonnes personnalités pour toucher un certain public.
Les influenceurs et influenceuses sont régulièrement contactés par des marques pour mettre en avant des produits. Ces publicités se font sur les réseaux sociaux, dans des stories, des posts, des vidéos dédiées ou dans les fameuses opé spé. Mais combien touchent-ils pour de telles mises en avant ? 
Guillaume Pley répond qu’il n’y a pas de prix fixe pour ce genre d’opération. On passe, selon lui, d’une story à 1000 euros quand il s’agit simplement de citer une marque à des opérations rémunérées 15 ou 20 000 euros dans le cadre de grosses vidéos nécessitant des cadreurs et des moyens techniques.
« Pour une émission de télé, il faut parfois louer un studio pour un tournage et ça coûte cher » complète Guillaume Pley. Ici, ce sont les moyens techniques des influenceurs qu’il faut solliciter et, là encore, parfois ça coûte cher.
Ce qui semble primordial dans l’activité d’influenceur, c’est donc bien le lien avec son public. À partir du moment où on peut réussir à fédérer une communauté, on a l’assurance de pouvoir générer un minimum de revenus. 
Guillaume Pley cite l’exemple de Swan & Néo, un duo de vidéastes de 9 et 15 ans. Une de leurs vidéos les montre ouvrant des œufs Kinder Surprise pour découvrir quels jouets s’y cachent. « C’est une vidéo qui a fait 60 millions de vues » rapporte Guillaume Pley avant d’ajouter « ça veut dire qu’elle leur a rapporté au moins 60 000 euros« .
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