Vous souhaitez investir en Bourse mais vous ne savez par où commencer ? Nos 12 conseils pratiques et simples à mettre en œuvre, à retrouver en vidéo et sous forme d’infographie, vous aideront à bien investir.
Retrouvez aussi notre présentation des différents produits financiers pour investir en Bourse débutant, les différentes enveloppes qui permettent de le faire, les caractéristiques de l’investissement dans les actions des PME et de l’investissement dans la finance responsable (ISR). Le vocabulaire à absolument connaître pour débuter en Bourse et notre comparatif des meilleurs courtiers Bourse vous permettront également d’y voir plus clair. Découvrez aussi nos recommandations pour investir son argent en période de crise ou lorsque les marchés sont au plus haut, les actifs à envisager pour investir en Bourse en 2023, les solutions pour investir en Bourse avec peu de moyens et les différents moyens de protéger son portefeuille boursier, lors de ses congés notamment.
Sommaire :
Investir en Bourse, c’est acheter des actions de sociétés cotées, c’est-à-dire acquérir des parts de propriété dans des entreprises. De fait, chaque action représente une part du capital de la société. La part qu’un associé détient dans la société est proportionnelle au nombre d’actions de cette société qu’il possède. Quand vous achetez une action, vous devenez ce que l’on appelle un actionnaire, ce qui signifie ni plus ni moins que vous devenez un associé de l’entreprise.
Il existe deux principales raisons à l’investissement en actions. D’abord, investir en Bourse, c’est investir dans l’économie réelle pour en devenir un membre actif et participer au développement de sociétés. Une société qui émet des actions vend aux investisseurs des parts de son capital pour lever des fonds afin de financer sa croissance. Cet argent pourra par exemple lui servir à se développer à l’international, à lancer des projets de recherche et développement (R&D) pour créer de nouveaux produits ou améliorer les produits déjà commercialisés, embaucher du personnel, etc.
Ensuite, investir en Bourse c’est aussi et surtout profiter du rendement très intéressant que procure cette classe d’actifs sur le long terme. La performance des actions à 10 ou 30 ans en fait même la classe d’actifs la plus rémunératrice sur le long terme. Ainsi, selon l’Institut de l’épargne immobilière et foncière (IEIF), à fin 2018, les actions ont en moyenne et chaque année rapporté 9,1 % sur 10 ans et 6,5 % sur 15 ans, des performances qui s’élèvent à 8,3 % sur 30 ans et 13,7 % sur 40 ans. Attention, tout de même, pour réussir sur le marché boursier et se positionner sur les valeurs les plus attractives, il convient de se familiariser avec les marchés financiers et de suivre quelques conseils pour espérer détenir et gérer un portefeuille délivrant un bon rendement au regard du risque.
L’Autorité des Marchés Financiers (AMF), comme les courtiers en Bourse, ont constaté l’arrivée massive d’investisseurs lors de la crise du Covid-19 qui a permis à ces néophytes de faire leur entrée sur des plus bas en 2020. Depuis, le succès du marché actions ne se dément pas auprès de ces nouveaux investisseurs qui ont profité de la hausse continue des marchés financiers de mi-2020 à début 2022. En effet, le nombre d’investisseurs particuliers actifs sur le marché actions gravitait autour de 550 000 par trimestre en 2018 et 2019 et, au premier trimestre 2022, ce sont près de 800 000 investisseurs qui ont acheté ou vendu au moins une action en Bourse !
Ces nouveaux arrivants ont bien évidemment besoin de se former et d’apprendre les fondamentaux qui leur permettront de construire une stratégie d’investissement en Bourse à long terme. Ce guide leur sera assurément d’une grande aide pour bien investir en Bourse en 2023. D’autant plus que les conditions de marché actuelles ne sont pas aussi favorables que ce que ces investisseurs ont pu connaître entre leur entrée en 2020 sur des plus bas et les plus hauts atteints début 2022. La conjoncture qui s’est fortement détériorée en raison notamment de l’inflation devrait inciter les investisseurs en Bourse débutant à se préparer à une éventuelle récession et à se former pour se constituer un portefeuille boursier et le faire évoluer afin qu’il soit adapté à toutes les situations de marché.
N’importe qui peut investir en Bourse. Du moins, en théorie. Cette activité est ouverte aux particuliers comme aux institutionnels et aux entreprises. Il faudra néanmoins être majeur. Mais dès 18 ans, il est possible d’ouvrir tous les supports d’investissement que sont assurance-vie, compte-titres et PEA (le PEA jeunes permet aux 18-25 ans rattachés au foyer fiscal de leur parent de détenir un plan d’épargne en actions en leur nom).
Attention, ce n’est pas parce que n’importe qui peut investir en actions qu’il faut investir n’importe comment. Il est primordial de bien se former et de comprendre le fonctionnement des marchés financiers. Certains influenceurs finance ont tendance, sous couvert de démocratiser l’investissement, à dispenser des recommandations d’investissement très discutables, voire à arnaquer leurs followers. C’est pourquoi il est si important de se former et de bien comprendre le fonctionnement de la Bourse mais aussi de bien se connaître et d’établir son profil d’investisseur. Ce guide pour investir en Bourse vous permettra de mettre toutes les chances de votre côté pour réussir vos investissements sur le marché actions.
La Bourse est un lieu immatériel où s’achètent et se vendent les actions. On peut donc dire qu’il s’agit d’une place de marchés où s’échangent contre de l’argent des parts d’entreprises.
La Bourse est ouverte à tous et tout le monde peut y acheter ou y vendre des actions : les particuliers, mais aussi les banques, les compagnies d’assurance, les fonds de pension, et également les entreprises qui peuvent acheter ou vendre leurs propres actions ou les actions d’autres entreprises.
Une action est une part de la société qui l’a émise. Il s’agit donc d’un titre de propriété d’une fraction d’une société.
Lorsqu’un investisseur achète une action d’une entreprise, il devient actionnaire de la société. L’actionnaire possède ainsi une part des capitaux propres de l’entreprise. De ce fait, l’investisseur dispose d’un droit sur l’actif et sur les bénéfices de la société dont il est actionnaire.
Une société fait son introduction en Bourse lorsqu’elle émet des actions et les vend pour financer son développement. Les investisseurs peuvent acheter des actions directement à une entreprise lors de son introduction en Bourse ou IPO (Initial Public Offering) – on parle alors de marché primaire – mais l’investisseur peut aussi acheter des actions déjà cotées en Bourse, il s’agit alors d’achat sur le marché secondaire, d’achat directement en Bourse.
Le dividende est le versement aux actionnaires par l’entreprise d’une partie de ses bénéfices. L’entreprise peut choisir de réinvestir ses bénéfices dans son développement ou de les partager avec les actionnaires.
Ce qu’il est important de savoir, c’est que lors du versement du dividende, le montant est « détaché » de la valeur de l’action afin d’éviter que des investisseurs ne profitent que des versements de dividendes en achetant l’action la veille et en la revendant le lendemain. Ainsi, une action dont le cours est à 100 euros et qui verse un dividende de 3€ cotera au lendemain du versement du dividende 97€.
Les ETF sont des fonds d’investissement listés en Bourse (Exchange Traded Fund) qui permettent de répliquer la performance d’un indice. Ils s’échangent en Bourse comme une action, ils peuvent verser des dividendes (ou pas) et permettent d’investir dans plusieurs centaines d’actions via un seul ordre de Bourse. Certains peuvent répliquer la performance inverse du sous-jacent. On parle alors d’ETF Short ou inversé. Ils répliquent aussi parfois la performance de l’indice avec un effet de levier.
Les obligations sont des titres de dette d’entreprise. Une entreprise émet une obligation comme nous pourrions faire une demande de crédit. L’investisseur reçoit des intérêts chaque mois, trimestre, semestre ou année (coupon) correspondant au taux d’emprunt déterminé.
Un indice boursier est un portefeuille imaginaire destiné à évaluer les cours d’un secteur ou d’une zone géographique par exemple. Le plus souvent, il sert à regrouper les actions les plus importantes d’une place boursière donnée comme le Nikkei au Japon, le S&P 500 aux États-Unis ou encore le CAC 40 en France.
Le CAC 40 est l’indice boursier de la place parisienne. L’acronyme CAC signifie « Cotation Assistée en Continu » et le chiffre 40 vient du fait qu’il regroupe les 40 valeurs françaises les plus importantes cotées sur la place de Paris. Y figurent notamment l’action Air Liquide, l’action BNP Paribas, l’action LVMH, etc.
C’est un indice souvent assimilé au secteur du luxe compte tenu du poids important des sociétés LVMH, Hermès et Kering dans l’indice.
Le DAX 40 est l’indice boursier allemand. L’acronyme DAX signifie « Deutscher AktienindeX », que nous pourrions simplement traduire par « Indice Boursier Allemand ». Et le chiffre 40 vient du fait qu’il regroupe les 40 entreprises allemandes les plus importantes. Jusqu’en 2021, le DAX ne comprenait que 30 valeurs.
Le S&P500 est l’indice américain de Standard and Poor’s. Il regroupe les 500 plus grandes entreprises américaines. C’est l’indice de référence aux États-Unis car sa représentativité atteint près de 80 % de la capitalisation totale des marchés américains.
Le Nasdaq 100 est un autre indice américain, celui-ci regroupe les 100 plus grandes entreprises américaines dans le secteur de la technologie. On y retrouve notamment Alphabet (Google), Amazon, Meta (Facebook), Microsoft, Apple, etc. On retrouve aussi dans cet indice des entreprises étrangères comme Baidu ou JD.com, ainsi que des entreprises qui ne sont pas dans le secteur tech comme PepsiCo, Mondelez International ou encore Kraft Heinz.
Et concrètement comment ça se passe ? Vous vous demandez comment investir en Bourse pour les nuls ? Via quels supports ? Comment investir selon son niveau de connaissance ? Il existe plusieurs moyens d’investir en Bourse, en se positionnant sur des instruments financiers variés et sur des enveloppes différentes. L’investisseur, pour effectuer le meilleur placement possible, devra tenir compte de ses objectifs, ses compétences et de son horizon de placement.
Pour investir en Bourse, et c’est d’ailleurs normalement la première chose qui vous vient à l’esprit, il est possible d’acheter des actions en direct. Cette stratégie qui concerne les investissements moyen long terme peut être mise en place de différentes façons.
De fait, un actionnaire peut détenir ses actions en direct au nominatif pur, ce qui lui permet d’économiser sur les éventuels frais de garde, mais aussi d’entretenir une relation privilégiée avec l’entreprise dont il détient des actions : invitations personnelles aux assemblées générales, réception dans sa boîte aux lettres des lettres aux actionnaires et des rapports annuels, éventuellement droit de vote double ou dividendes majorés, etc.
Cependant, la gestion des titres étant confiée à l’intermédiaire financier de la société cotée, l’actionnaire est obligé d’ouvrir un compte auprès de chaque société cotée dont il détient des actions, ce qui rend impossible le rassemblement de l’ensemble de ses titres dans un PEA ou un compte titres. Il peut toutefois pour éviter cet inconvénient avoir recours au nominatif administré. Mais ce statut, comme celui du nominatif pur, complexifie grandement la déclaration des revenus issus de ses titres.
Un actionnaire peut également détenir ses titres au porteur, situation la plus commune en France. L’actionnaire reste alors anonyme pour l’entreprise. Seul l’intermédiaire financier connaît l’identité du détenteur, qui peut loger ses titres dans un PEA ou un compte titres ordinaire. Le fait de pouvoir rassembler tous ses titres dans une même enveloppe et le fait de pouvoir remplir un seul imprimé fiscal pour l’ensemble de ses titres toutes sociétés confondues, contre un imprimé fiscal unique par ligne de société cotée en cas de détention au nominatif, constituent des avantages non négligeables pour l’actionnaire.
De fait, on peut se positionner en Bourse sur le long terme en achetant des fonds ou OPCVM (Placement Collectif en Valeurs Mobilières). Ces enveloppes, constituées d’un grand nombre de titres et qui peuvent d’ailleurs regrouper plusieurs classes d’actifs (actions mais aussi obligations par exemple) permettent de facilement diversifier ses avoirs. En outre, un gérant s’occupe de la gestion des titres et de la gestion du portefeuille (il sélectionne les titres et détermine quel est le meilleur moment pour les acheter et pour les vendre). Il vous facture en contrepartie des frais de gestion.
Autre possibilité : avoir recours aux fonds indiciels et thématiques, et plus particulièrement aux trackers ou ETF, qui répliquent la performance d’un indice (indice boursier comme le CAC 40 ou le Nasdaq par exemple) ou bien un indice sectoriel (secteur bancaire, secteur automobile, etc.) ou encore un indice géographique (UE, Japon, US, etc.). Notez que les frais de gestion des ETF, étant donné qu’il s’agit d’une gestion passive, sont bien plus faibles que ceux des fonds d’investissement classiques.
Autre option à envisager : l’investissement dans des produits dérivés, comportant le plus souvent un effet de levier, permettant de spéculer sur un titre à court terme. Il s’agira alors davantage de trading que d’investissement. Les produits dérivés sont toutefois à réserver aux investisseurs les plus avertis, à même de comprendre le fonctionnement complexe de ces produits faisant souvent entrer en compte la valeur temps, en plus de la variation du cours du sous-jacent, auquel s’applique un effet de levier. Mais ces produits dérivés ne sont pas seulement utiles pour le trading court terme. Ils peuvent aussi constituer des outils de couverture de portefeuille.
Le compte titres est l’enveloppe idéale pour investir sur tous les marchés financiers, y compris et surtout les plus lointains, ou bien pour mettre en place des stratégies d’investissement sophistiquées en ayant recours au SRD (Système de Règlement Différé) ou bien à des produits dérivés. Il ne comporte pas de plafond ni donc de restrictions. La liberté de l’investisseur est totale. En contrepartie, cette enveloppe ne permet pas de profiter d’avantages fiscaux et vous serez taxés sur vos gains à la flat tax (30 %) ou au barème de l’impôt sur le revenu + 17,2 % de prélèvements sociaux si cela est plus avantageux pour vous.
Le PEA, contrairement au compte-titres, obéit à des contraintes strictes. Ainsi, il existe par exemple un plafond de versement fixé à 150 000 euros et les titres éligibles à cette enveloppe sont plus restreints car limités aux sociétés dont le siège social est situé en Union européenne. Cependant, il est possible de contourner au moins en partie cette disposition en investissant dans des OPCVM et notamment des ETF.
En contrepartie, le PEA ou plan d’épargne en action est une enveloppe fiscalement très avantageuse pour l’actionnaire qui bénéficie, au-delà de 5 ans de détention, d’une exonération de l’impôt de plus-value.
Le PEA PME est un plan épargne en actions permettant de bénéficier des mêmes avantages fiscaux que le PEA et sur lequel peuvent être logés des investissements dans des PME dont le siège social est situé en Union Européenne. À noter : son plafond, s’il est détenu seul, est fixé à 75 000 euros. En revanche, si l’investisseur détient un PEA et un PEA-PME, le plafond cumulé de ces 2 enveloppes est fixé à 225 000 € et les sommes versées sur le PEA PME pourront alors excéder les 75 000 euros.
Le PEA jeunes, destiné aux 18-25 rattachés au foyer fiscal de leurs parents, permet de bénéficier de tous les avantages du PEA dès la majorité et de se familiariser ainsi très tôt avec les marchés actions. Son plafond est fixé à 20 000 euros et est indépendant des éventuels comptes PEA détenus par les parents.
Sachez également qu’un investisseur peut aussi se positionner sur le marché actions en détenant des actions en direct, mais aussi des OPCVM, des ETF, des produits structurés, etc. via les unités de compte (UC) de son contrat d’assurance vie.
Même si dès que l’on parle de Bourse on pense tout de suite aux poids lourds du CAC 40 ou aux géants de la Tech américaine comme l’action Apple, l’action Amazon ou l’action Microsoft, investir en Bourse, c’est aussi investir dans des PME. C’est même une façon encore plus concrète de participer à l’économie réelle et un moyen efficace de soutenir le tissu économique local.
En premier lieu, il est possible d’acheter des actions de PME, soit en direct au nominatif, soit au porteur. Dans ce cas, l’investisseur pourra loger ses titres sur un PEA, ou bien un PEA-PME, ou encore un compte titres.
Si l’investissement dans des petites ou moyennes entreprises peut être très rémunérateur, rappelons que cela est aussi très risqué et que, plus que jamais, vous devrez respecter les règles essentielles de diversification.
L’investissement en Bourse est bien plus vaste que le seul investissement dans des larges caps. En réalité, les petites et moyennes capitalisations représentent la majorité des entreprises et les small et midcaps sont présentes partout sur le globe et dans tous les secteurs. Il serait donc dommage de faire l’impasse sur ce type d’entreprises sur lesquelles on peut aussi investir avec des trackers.
Il est également possible d’investir dans des sociétés non cotées en achetant des parts de société qui ne se sont pas introduites en Bourse. C’est ce que l’on appelle le capital investissement ou Private Equity. Compte tenu du fait qu’il concerne souvent de jeunes entreprises peu matures à un stade précoce, l’investissement dans le non coté se caractérise par des rendements potentiellement très intéressants mais le risque de perte en capital est très important aussi, tout comme le risque de liquidité. Enfin, de par sa nature même et même s’il se démocratise, le marché du Private Equity est difficilement accessible aux investisseurs particuliers qui peuvent néanmoins se tourner vers des fonds spécialisés pour ce type d’investissement.
Vous souhaitez investir dans des PME mais ne souhaitez pas vous occuper de la gestion et effectuer vous-même votre stock-picking, tout en ayant à cœur d’investir dans des entreprises locales et/ou innovantes ? Vous devriez envisager l’investissement en FIP et FCPI (Fonds d’Investissement de Proximité et Fonds Commun de Placement dans l’Innovation), ces fonds d’investissement qui permettent d’investir dans des sociétés non cotées de petite taille au potentiel attractif en bénéficiant en plus d’avantages fiscaux, à savoir une exonération de l’impôt sur les plus-values à la revente des parts et une réduction d’impôt de 25 % du montant investi.
Aux côtés des FIP et FCPI, existent les FCPR (Fonds Commun de Placement à Risque) qui permettent également d’investir dans des petites et moyennes entreprises non cotées, cette fois sans contraintes géographiques (les FIP sont investis dans des PME régionales non cotées situées à proximité) ou d’innovation (les FCPI sont investis dans des PME innovantes). Là encore, l’investisseur bénéficie d’avantages fiscaux : exonération de l’impôt des plus-values et réduction d’impôt sur le revenu de 25 % du montant investi, avantages fiscaux conditionnés au fait que le contribuable réinvestisse les sommes distribuées dans le FCPR et respecte une indisponibilité de 5 ans.
Il est possible d’investir en Bourse en optant pour la finance responsable. Pour simplifier l’investissement dans la finance durable, un label ISR (Investissement Socialement Responsable) a été créé. Il signale les fonds d’investissement dont la sélection repose, en plus des critères financiers classiques, sur des critères extra-financiers que sont les critères ESG (pour Environnement, Social, Gouvernance). L’offre de fonds ISR a considérablement évolué ces dernières années. Elle s’est en effet grandement étoffée, signe de l’intérêt des investisseurs à soutenir des entreprises vertueuses. Notons également que l’attention prêtée à l’environnement, au social et à la gouvernance est également un facteur de surperformance des entreprises. Il est donc possible de joindre l’utile à l’agréable pour ses investissements ! Ce type d’investissement est aussi disponible dans les unités de compte de votre contrat d’assurance-vie.
L’investissement en direct dans des entreprises responsables est plus difficile pour le particulier qui ne possède pas forcément toutes les données lui permettant de savoir si une entreprise respecte bien les critères ESG et dans quelles mesures. Cependant, la création du statut d’entreprise à mission pourrait bien à l’avenir lui faciliter la tâche. Né avec la loi Pacte, ce statut oblige une entreprise, pour en bénéficier, à inclure dans ses statuts des enjeux sociaux et environnementaux. L’entreprise peut alors déclarer sa raison d’être à travers plusieurs objectifs sociaux et environnementaux. Si à l’heure actuelle Danone est la seule grande entreprise française cotée devenue « entreprise à mission », d’autres grandes sociétés françaises comme Atos ou Michelin souhaitent intégrer le cercle des entreprises à mission et ont commencé le processus en intégrant la raison d’être dans leurs statuts.
Vous connaissez désormais les actifs qu’il est possible d’acheter en Bourse et quelles sont les enveloppes qui permettent de les loger, vous devrez alors vous pencher sur le choix du courtier Bourse, cet intermédiaire financiers chez qui vous ouvrirez les enveloppes permettant de loger vos actifs. Pour cela, il conviendra de bien prendre en compte votre profil investisseur. Vous devrez notamment être particulièrement attentif aux actifs proposés et places boursières accessibles mais aussi aux outils de trading mis à disposition, aux supports pédagogiques fournis, et bien sûr aux tarifs pratiqués.
Différents types de frais de Bourse qu’il faut bien avoir en tête vont s’appliquer à vos investissements boursiers.
Les frais de courtage sont les frais liés à l’achat et la vente des titres financiers (actions, ETF, etc.). Les frais de courtage sont très variables d’un courtier en Bourse à l’autre et peuvent même être gratuits chez certains neocourtiers. Le marché sur lequel vous souhaitez intervenir peut aussi faire fortement varier les frais de courtage. Il est primordial de bien réfléchir aux actifs et marchés sur lesquels vous souhaitez investir en Bourse afin de choisir le courtier Bourse qui sera le plus adapté à vos besoins.
Bien qu’ils aient pratiquement totalement disparu des grilles tarifaires des courtiers en ligne, ils sont encore parfois facturés par les banques traditionnelles. En bref, les droits de garde sont des frais annualisés facturés par l’intermédiaire financier qui détient vos titres financiers pour vous.
Si vous décidez d’investir dans des actions étrangères, votre courtier en Bourse va procéder à des opérations de conversion de devises. Ainsi, si vous achetez des actions américaines, vos euros seront convertis en dollars américains. Bien que l’opération soit souvent faite automatiquement par le courtier Bourse, elle implique des frais qui peuvent être plus ou moins importants en fonction de l’intermédiaire financier.
Quand vous achetez un ETF ou un produit de bourse comme un Warrant, un Turbo ou un Certificat, des frais entrent dans l’équation. Ces frais sont plus difficiles à mesurer car ils sont intégrés dans les prix achat/vente des produits. Ils ne seront donc pas débités sur votre compte titres ou PEA. Le seul impact mesurable sera une ponction sur la performance finale. Pour prendre connaissance des détails concernant ces frais, il faut consulter le DICI (Document Clé de l’Investisseur) que chaque émetteur de produits financiers est tenu de mettre à disposition des investisseurs.
Il peut également y avoir de nombreux autres types de frais en Bourse qui vont s’ajouter à ceux que nous avons déjà détaillés ci-dessus. Il y a par exemple les frais d’inactivité qui pourront fortement impacter les investisseurs passifs souhaitant faire du long terme ; mais aussi les frais de cotation en temps réel ou d’accès à une plateforme de trading plus sophistiquée qui pourront être indispensables pour ceux qui vont faire de l’investissement court terme, voire du Trading. Nous vous conseillons donc de prendre le temps de lister vos besoins, ainsi que les coûts que cela va engendrer, afin de vous orienter vers le courtier en Bourse qui propose les solutions adaptées à votre profil investisseur.
Maintenant que vous savez comment investir en Bourse concrètement, nous vous proposons une série de conseils pour réussir vos débuts en Bourse et adopter les bonnes pratiques qui vous permettront d’éviter bien des erreurs.
Avec les risques liés à l’investissement en Bourse, pas question de placer en actions sur le PEA ou le compte titres toutes vos économies faites en vue de financer les études de votre aîné l’an prochain ou votre retraite qui approche à grands pas. D’ailleurs, plus l’horizon de placement est long, plus l’investissement sur les marchés actions a du sens.
Cependant, gardez toujours à l’esprit qu’investir en Bourse comporte un risque de perte en capital inhérent aux actions. L’objectif premier est de gagner de l’argent (via l’obtention de dividendes ou la réalisation de plus values) mais vous pouvez aussi perdre de l’argent et, en cas de perte, cela ne doit pas impacter votre niveau de vie. Un investisseur en Bourse débutant ne devrait donc pas investir tout son argent sur le marché actions et respecter les règles élémentaires de diversification en ayant notamment une épargne de sécurité sur des placements à capital garanti. N’investissez jamais tout votre patrimoine sur des valeurs mobilières présentant un risque de perte en capital comme les actions.
Toutefois, rappelons que plus l’horizon d’investissement est long, plus le risque de perte en capital diminue. Ainsi, si l’on prend en compte la performance du S&P 500 sur un siècle (de 1920 à 2021), la probabilité d’essuyer une perte en capital est de 30 % avec un horizon d’investissement de 1 an, de 23 % avec un investissement de 2 ans, de 14 % avec un investissement de 10 ans, de 5 % avec un investissement de 20 ans, et de 0 % avec un investissement de 50 ans (source : Ostrum & Robert J. Shiller). Et en investissant non pas en une seule fois mais en procédant à des investissements réguliers sur les marchés, le risque est encore moindre.
Investir en Bourse ne s’improvise pas. La connaissance du marché boursier et des valeurs cotées en Bourse sont des éléments à maîtriser absolument. Et le suivi de l’actualité économique et financière est un élément particulièrement important. Il vous faudra aussi, pour débuter en Bourse, avoir de solides notions en analyse fondamentale et en analyse technique pour espérer effectuer un stock-picking efficace et déterminer le meilleur moment pour acheter et vendre les titres que vous aurez sélectionnés en portefeuille. Vous devrez également être au fait des ordres de Bourse qu’il est possible de passer, c’est-à-dire connaître les différents ordres de Bourse et leurs caractéristiques afin d’identifier l’ordre le plus adapté à la situation.
Vous êtes loin de maîtriser tout cela ? Pas de panique, de nombreux ouvrages existent comme Investir en Bourse pour les nuls ainsi que de nombreux livres sur l’investissement, mais surtout, vous trouverez sur Internet une manne d’informations et de formations pour comprendre la Bourse : webinaires, livres blancs ou ebooks, articles pédagogiques, etc. pourront vous aider à parfaire vos connaissances en matière de finance. Vous aurez aussi accès très facilement aux articles d’actualité économique et financière, le plus souvent gratuitement, ainsi qu’aux rapports annuels des entreprises. Il ne vous reste plus qu’à vous former !
« Connais-toi toi-même » enseigne Socrate. Cette maxime, bien loin d’être réservée à la philosophie, a toute sa place en finance. Avant d’investir en Bourse, mieux vaut savoir si l’on présente un profil prudent, équilibré ou dynamique. En investissant dans des produits dérivés sur des valeurs asiatiques avec un fort effet de levier alors que vous possédez un profil prudent, la catastrophe n’est pas loin.
D’abord, vous serez paniqué. Ensuite, l’affolement qui résulterait d’une telle situation vous pousserait sans doute à agir dans la précipitation et, en matière d’investissement, sang-froid et réflexion sont bien meilleurs conseillers que les sentiments en général et la peur en particulier.
Avant d’investir en Bourse, définissez une stratégie d’investissement. Vous vous appuierez pour cela sur votre profil d’investisseur, votre horizon d’investissement (la durée du placement) ainsi que sur vos objectifs de gains, mais aussi sur le montant maximal de pertes que vous pouvez supporter.
Tous ces éléments vous aideront à déterminer un couple rendement-risque optimal et devraient vous aiguiller dans la composition de votre portefeuille boursier pour bien débuter en Bourse et investir dans des titres en toute connaissance de cause.
Qui souhaite investir en Bourse devrait toujours rester calme et faire simple. Les hyperactifs de la souris qui passent 20 ordres de Bourse par jour sur la base d’indicateurs mathématiques compliqués, n’enrichissent généralement que leur broker ou courtier en Bourse.
Si vous avez dans l’idée d’investir en actions pour vous enrichir rapidement, passez votre chemin. À moins d’être extrêmement chanceux, vous ne doublerez pas votre investissement en Bourse la première année, ni même la deuxième. Vous devrez même vous habituer à essuyer des pertes.
Néanmoins, selon l’étude Allianz Les actions : un vrai potentiel à moyen terme, datant de janvier 2014, les actions américaines, depuis 1800, ont généré des performances réelles positives sur chaque période glissante de trente ans. En ramenant l’horizon d’investissement à des périodes glissantes moyennes de dix ans, on constate que cette classe d’actifs a en moyenne généré une performance réelle maximale de + 16,84 %. En ce qui concerne le marché boursier français, le CAC 40 dividendes réinvestis a progressé de 8,5 % en moyenne par an depuis sa création en 1986. Selon l’étude Stimuler l’investissement de long terme en actions publiée par l’AMF en juillet 2017, le « rendement annualisé moyen » de « placements diversifiés en actions » conservés pendant un minimum de 20 ans, les investissements initiaux ayant ainsi été réalisés entre 1988 et 1997est d’environ 5,3 %. Difficile de trouver mieux !
Mais attention, bien que les actions soient la classe d’actifs qui affiche les meilleures performances sur le long terme, ne vous attendez pas non plus à des rendements délirants. La Bourse ne relève pas du miracle, même si investir en Bourse devrait vous permettre de doper significativement le rendement de votre épargne.
La performance des actions s’accompagne souvent d’une certaine volatilité. Investir en Bourse doit donc s’envisager sur un temps long. Si vous avez un horizon d’investissement trop court, vous serez tenté de prendre des risques démesurés pour gagner de l’argent rapidement. À court terme, les actions sont volatiles. Elles réagissent à toutes les sautes d’humeur du marché. Investir dans la Bourse requiert donc un horizon d’investissement long. Voir son portefeuille boursier se valoriser peut en effet prendre un peu de temps.
Prévoir les mouvements du marché à court terme est impossible. Point barre.
Ben Graham disait à ce sujet : « sur le court terme, le marché se comporte comme une machine à voter, mais sur le long terme, le marché se comporte comme une balance ».
Malheureusement, encore bien trop d’investisseurs voient la Bourse comme un concours de beauté. Pour investir en Bourse avec succès, soyez patient et restez attentif aux fondamentaux de l’entreprise. Le prix finit toujours par refléter la valeur intrinsèque.
Les actions ne sont pas juste du papier ; elles sont un titre de propriété sur l’actif de l’entreprise.
Si vous achetez des parts dans une entreprise, conduisez-vous comme un associé responsable. Suivez l’évolution de l’offre de produits et services ainsi que les résultats de l’entreprise de près, étudiez ses rapports annuels. Investir en Bourse nécessite une véritable implication de votre part dans la gestion de votre portefeuille boursier.
Concentrez vos efforts à identifier les entreprises qui présentent des avantages concurrentiels durables. Un avantage compétitif durable est une bonne garantie que l’entreprise conservera sa rentabilité pendant encore de longues années, une gageure pour qui veut investir en Bourse avec succès. Cet avantage concurrentiel peut par exemple prendre la forme d’une marque forte. Les exemples classiques de telles entreprises sont l’action Coca-Cola, l’action McDonald’s, l’action Hermès et l’action Google.
La différence entre une excellente entreprise et un excellent investissement est le prix que vous payez. Pendant la bulle Internet, on trouvait en Bourse de nombreuses entreprises de qualité, mais il était presque impossible de trouver des actions bon marché.
Trouver des titres de qualité n’est que la moitié de votre mission d’investisseur débutant en Bourse. La deuxième moitié : attendre que les prix baissent suffisamment pour rendre l’investissement intéressant.
Pour investir en Bourse efficacement, il vous faudra donc procéder à de nombreuses analyses, mais aussi vous armer de patience.
À moins d’avoir des dons de voyance, vous ne pouvez pas prédire ce qui adviendra dans le futur. Pour vous prémunir de l’incertitude inhérente à l’avenir, veillez à acheter vos actions à des prix très inférieurs à la valeur intrinsèque. Cela vous assurera une marge de sécurité en cas de baisse du titre et vous garantira d’investir en Bourse en réduisant les risques au minimum.
Restez à l’écart de la foule. Vous réussirez dans vos investissements par un raisonnement juste, pas parce que les autres pensent la même chose. Si vous parvenez à garder la tête suffisamment froide pour acheter pendant les baisses de cours, vous serez bien positionné pour profiter de la hausse quand elle viendra.
Comme le dit Warren Buffett, « soyez inquiets lorsque les autres sont avides, et avides lorsque les autres sont inquiets ».
Investir en Bourse, c’est aussi une question de timing !
Pas besoin d’être richissime pour investir sur les marchés actions. Vous pouvez vous positionner sur les marchés boursiers avec quelques centaines d’euros. Il sera sans doute plus compliqué d’acheter des actions car de nombreuses sociétés du CAC 40 comme l’action Hermès, l’action LVMH ou l’action Kering dépassent -et parfois de beaucoup- les 500 euros. Et c’est également vrai pour bon nombre de grandes sociétés américaines comme les géants de la Tech Google (l’action Alphabet), l’action Amazon, l’action Facebook mais aussi de très nombreuses capitalisations à travers le monde. Ajoutez à cela qu’il est absolument indispensable pour réduire le risque de bien diversifier son portefeuille et donc de posséder de nombreuses actions issues de secteurs d’activité et de zones géographiques différentes ! Détenir un portefeuille de titres vifs requiert donc un montant investi en Bourse assez conséquent.
Mais il existe de très nombreux moyens d’être investi en actions sans y consacrer des dizaines ou des centaines de milliers d’euros. Vous pouvez par exemple choisir d’investir en Bourse en achetant des actions fractionnées. Vous ne détiendrez alors qu’une part de l’action et pas l’action dans sa globalité. Par exemple, si le titre Hermès s’échange à la Bourse de Paris 1 600 euros et que vous en achetez 1/10, vous n’aurez à débourser que 160 euros. Ce type d’investissement n’est toutefois pas proposé par tous les intermédiaires financiers. Seuls les neo courtiers Bourse comme par exemple Trade Republic ou eToro donnent accès aux actions fractionnées.
Mais vous pouvez aussi choisir d’investir en Bourse dans des fonds traditionnels ou bien dans des fonds indiciels de type trackers, aussi appelés ETF. Vous pourrez ainsi, avec quelques centaines d’euros, acheter via des courtiers comme Bourse Direct ou XTB des parts d’un fonds investi dans de très nombreuses actions.
Enfin, si vous disposez de peu de moyens, le plus important à retenir est peut-être d’investir en Bourse peu et régulièrement. Des fintech comme Scalable Capital, Yomoni ou Trade Republic vous permettent de mettre en place des plans d’investissement progressifs via des versements programmés pour investir quelques dizaines ou centaines d’euros tous les mois. Vous pouvez aussi mettre en place un virement automatique vers les unités de comptes de votre PER ou de votre assurance-vie.
Il n’est en effet pas nécessaire de disposer de sommes colossales pour investir en Bourse. Il est tout à fait possible d’investir en Bourse si on est capable de mettre de côté quelques dizaines d’euros par mois.
Donner un chiffre ou un montant qu’il faudrait investir en Bourse a peu de sens. Le plus important en réalité est la part de votre patrimoine consacrée à l’investissement en Bourse. Il doit dépendre avant tout de votre profil d’investisseur et de la nature et de l’horizon d’investissement des projets que vous souhaitez financer par ce biais. Un profil averse au risque, pour ses projets de long terme, pourrait envisager d’investir en Bourse environ 25 % à 50 % de son épargne. Un profil peu averse au risque, pour financer ses projets de long terme, pourrait envisager d’investir en Bourse 75 % à 100 % de son épargne. Bien sûr, rappelons qu’il est nécessaire de disposer d’une épargne de précaution et, en cas de projet court-terme, de supports à capital garanti.
Nous l’avons vu, l’investissement en Bourse se pense sur le long terme. De ce fait, la question du point d’entrée n’est pas si cruciale qu’elle en a l’air. Il conviendra plutôt d’investir en Bourse peu et régulièrement, afin de lisser le risque. En achetant des actions avec quelques dizaines d’euros ou quelques centaines d’euros tous les mois durant plusieurs années, voire même idéalement sur plusieurs décennies, vous êtes sûr de ne pas investir en Bourse tout votre argent sur un plus haut.
Ce qui est important n’est pas tant de pouvoir investir massivement en une seule fois que d’investir régulièrement tout le temps. C’est ce que l’on appelle le DCA ou Dollar Cost Averaging qui consiste à investir la même somme à intervalles réguliers peu importe les circonstances de marchés. Vous pouvez soit investir une somme fixe (par exemple 200€ par mois), soit un pourcentage de vos revenus si ceux-ci ne sont pas fixes (par exemple 10 % tous les mois).
Les investisseurs qui le souhaitent pourront s’écarter un peu de la méthode du DCA classique pour tenter d’accroître leur gain en modifiant la somme selon les circonstances de marché. Par exemple, vous pourrez doubler votre investissement les mois où les cours de Bourse sont très inférieurs à la moyenne sur un an du titre et réduire de moitié votre investissement les mois où les cours de Bourse sont très supérieurs à la moyenne sur un an du titre. Si le cours est proche de sa moyenne un an, vous investirez la somme prévue initialement.
Et si l’on ajoute à cela le rendement attractif des actions sur le très long terme, l’investisseur comprendra qu’il a tout intérêt pour effectuer le meilleur placement à investir en Bourse le plus tôt possible, même des sommes minimes. Elles gonfleront de toute façon assez rapidement si les dividendes sont systématiquement réinvestis grâce à la magie des intérêts composés.
Et évidemment, on ne peut parler du timing en Bourse sans revenir sur le bon moment ou plutôt le moment opportun pour acheter un titre. Il faut notamment veiller à acheter l’action d’une entreprise lorsque la société n’est pas survalorisée en Bourse, c’est-à-dire lorsque son cours de Bourse n’est pas complément décorrélé de sa valeur intrinsèque (sa valeur réelle patrimoniale).
Il peut paraître judicieux de se positionner sur les marchés financiers lorsque ceux-ci connaissent une baisse significative. Le raisonnement, plutôt logique, consiste à entrer sur un point bas pour réaliser de belles plus-values ensuite. Mais attention, le market timing est dangereux car, ni vous ni personne n’est en mesure de dire quand le point bas sera atteint, ni quand la reprise aura lieu, ni si le scénario sera une reprise en U ou en W avec une très forte volatilité et des reprises immédiatement suivies de chute des cours, et surtout, quand les niveaux d’avant krach seront à nouveau atteints.
Un célèbre adage dit aussi qu’il ne faut pas tenter d’attraper un couteau qui tombe. La prudence est donc de mise et, en période de krach, l’horizon d’investissement doit être suffisamment éloigné pour parer à toute éventualité. Il est inconscient de placer en Bourse en période de crise et de récession économique des sous dont vous aurez besoin à court et même à moyen terme.
Enfin, même si la reprise aura lieu un jour ou l’autre, les cycles boursiers se succèdent inexorablement, cela ne veut pas dire que les actions sur lesquelles vous aurez investi en feront forcément de même. Le stock picking est primordial, plus encore lors d’une crise boursière suivie d’une récession.
Vous devrez vous attacher à identifier les actions en Bourse injustement massacrées ou bien les sociétés qui peuvent tirer parti de la crise, mais la solution la plus sûre est sans nul doute de profiter de la chute des cours des actions pour acquérir les valeurs que vous rêvez de détenir en portefeuille en raison de leurs bons fondamentaux mais que vous n’aviez pas acheté jusqu’à présent en raison d’un cours de Bourse trop élevé. Attention, vérifiez bien toutefois que la crise n’a pas influé sur leurs fondamentaux et que les avantages concurrentiels notamment sont toujours bien présents.
La conduite la plus judicieuse pour investir en période de crise est d’éviter de vouloir tirer profit de la volatilité des marchés à court terme. Acquérir des produits dérivés avec effet de levier pour protéger son portefeuille boursier est une option à envisager. Mais acquérir ces mêmes produits dérivés à effet de levier pour jouer à la hausse ou à la baisse les variations d’un actifs soumis à une forte volatilité est très risqué et, le plus souvent, ne s’avère pas être une stratégie gagnante pour les investisseurs, surtout débutants, qui s’essaient au trading sur des marchés chahutés.
Respectez votre stratégie d’investissement et votre plan de trading et ne procédez pas à une réallocation d’actifs de grande ampleur. La meilleure solution est souvent d’attendre que l’orage passe. Vous pouvez toutefois vous débarrasser des actifs les plus risqués, sans pour autant chambouler tout votre portefeuille boursier.
L’une des meilleures raisons d’acheter des titres ou d’en vendre, en période agitée, est de procéder à une diversification de son portefeuille financier si ce dernier est trop concentré en termes de secteurs, de zones géographiques ou de types de capitalisation.
Avec des marchés financiers au plus haut, l’investisseur devra se montrer particulièrement regardant sur son stock-picking. N’oublions pas que « Les arbres ne montent pas jusqu’au ciel » comme nous le rappelle le dicton boursier et, après le boom, vient la récession. Pour ne pas voir son portefeuille fondre comme neige au soleil au cycle suivant, il est conseillé d’examiner avec soin les ratios de solvabilité puisqu’une entreprise trop endettée ne résistera pas à une chute des cours. Assurez-vous également de la capacité de la société à générer des bénéfices dans la durée. Pour cela, vous devez être certain de la solidité du business model. Les plus averses au risque pourront privilégier des entreprises leaders dans leur secteur, justifiant de plusieurs dizaines d’années (voire plusieurs siècles) d’existence afin d’être certain de la capacité de l’entreprise à se relever après les crises.
En ce qui concerne les titres déjà détenus en portefeuille, la première des choses à faire pour éviter d’être pris par surprise par une chute soudaine des cours, c’est peut-être de remonter ses ordres stop. Ainsi, en cas de fluctuation à la baisse, vos titres seront revendus et vos plus-values sécurisées. Enfin, sachez aussi prendre vos bénéfices. Si un titre a atteint l’objectif que vous vous étiez fixé et que vous le jugez désormais survalorisé, encaissez votre plus-value !
L’année 2022 a été une année très particulière sur les marchés financiers. Pour la première fois depuis bien longtemps, l’inflation est revenue sur le devant de la scène. L’invasion de l’Ukraine par la Russie, déclenchant une guerre sur le continent européen, a encore renforcé la volatilité sur les marchés en bouleversant l’ordre économique mondial. Le conflit qui oppose la Russie à l’Ukraine a en effet entraîné une indignation de la part des pays occidentaux qui ont répliqué en mettant en place toute une batterie de sanctions économiques à l’encontre de la Russie. Cette guerre qui est aussi une guerre économique sans précédent a largement participé à alimenter l’inflation des matières premières agricoles et notamment du blé et de l’huile de Tournesol, l’Ukraine exportant massivement ces denrées, comme des matières premières énergétiques, et notamment l’inflation du pétrole et du gaz, la Russie étant un exportateur de premier plan.
Si dans ce contexte les actions américaines sont celles qui ont le mieux résisté, les actions européennes étant affaiblies par l’incertitude liée à la guerre sur son continent, on a pu constater au printemps 2022 une baisse des marchés actions à l’échelle du globe. Cette chute des bourses mondiales a trouvé son origine dans la persistance de l’inflation et le resserrement des politiques monétaires pour tenter de la contrer, mais aussi la résurgence de l’épidémie de Covid-19 dans certaines régions et particulièrement en Chine qui a conservé jusqu’à la fin de l’année 2022 une stratégie zéro Covid face à l’épidémie, confinant des centaines de millions de personnes, mettant à l’arrêt son économie.
Mais fin 2022, la Chine a opéré un revirement et assoupli très largement sa politique sanitaire, les contrôles sont moins fréquents et les confinements moins stricts et plus localisés. Cela devrait permettre à la Chine de booster sa croissance mise à mal par la politique zéro Covid. Le redémarrage de la Chine est une bonne nouvelle pour l’économie mondiale. La croissance chinoise devrait en effet servir de catalyseur à la croissance mondiale en berne, très pénalisée par la forte inflation, une inflation par la demande post-covid d’une part et une inflation par les coûts liée à la guerre en Ukraine d’autre part. Les hausses des taux des banques centrales ainsi que les politiques de rachat d’actifs des banques centrales qui ont pour but de freiner l’inflation devraient ralentir l’économie, peut-être même la faire entrer en récession, un passage obligé et sans conséquences majeures si celle-ci est brève. En revanche, il s’agirait d’une très mauvaise nouvelle si la récession s’inscrivait dans la durée.
Pour investir en Bourse en 2023, il conviendra donc de choisir avec soin les places boursières sur lesquelles investir, via des trackers ou des actions, en privilégiant les zones où la croissance économique se maintient et en se tenant à l’écart de celles qui restent très marquées par l’épidémie et la guerre et où la hausse des taux provoque un ralentissement trop brutal de l’économie.
Attention aussi à l’inflation qui peut, sur le marché actions, faire des ravages. On sera particulièrement vigilant à l’égard des sociétés du secteur alimentaire (hors spiritueux) qui doit composer avec l’inflation historique du prix des matières premières agricoles. Certains secteurs en revanche sont relativement préservés : ceux dont le pricing power est élevé comme le secteur du luxe par exemple. L’inflation peut aussi bénéficier à certains secteurs, et notamment le secteur de l’énergie et des ressources de base qui profite de la hausse des prix des matières premières. Mais attention à la très forte volatilité de ce secteur.
Toujours du côté des secteurs à privilégier, on retrouve bien sûr le secteur de la santé, résistant à l’inflation par nature, et qui depuis la crise du Covid-19 tire son épingle du jeu. Respirateurs artificiels, vaccins, masques, gants, médicaments antiviraux sont autant de produits qui ont connu une hausse notable de leur demande avec la crise sanitaire.
Attention toutefois, si les marchés actions ont pu rebondir dernièrement avec le classique rallye de Noël, la persistance de l’inflation et le ralentissement de l’économie due à la baisse de pouvoir d’achat des ménages et les difficultés des particuliers comme des entreprises à emprunter confirment les craintes de récession pour 2023 aux États-Unis mais aussi en Allemagne et dans de nombreux pays européens.
Les craintes de récession sont à l’origine d’une rotation sectorielle dans de nombreux portefeuilles boursiers. Les valeurs de croissance ou growth ont tendance à être délaissées au profit de la stratégie Value. Cette tendance touche particulièrement le secteur du Private Equity qui peine à réaliser des tours de table permettant de lever des fonds suffisants pour la poursuite et/ou le développement de l’activité de nombreuses start-ups. Ainsi, selon une étude publiée par les Échos sur les start-ups européennes de la tech, 105 nouvelles licornes ont été répertoriées en 2021 contre… 31 nouvelles en 2022.
Notons tout de même que durant l’année 2023, on devrait malgré tout voir se poursuivre le déploiement des plans de relance partout dans le monde. La France a lancé un plan France Relance de 100 milliards d’euros. L’Union Européenne prévoit de consacrer 1 800 milliards d’euros à son plan de relance tandis que le plan de relance américain s’élève lui à 2 300 milliards de dollars. Il pourra être intéressant pour l’investisseur de se positionner, au travers de titres vifs ou d’ETF, sur les secteurs les plus soutenus par les plans de relance comme le numérique, les énergies renouvelables, la santé, etc.
L’année 2023 pourra aussi être l’occasion de s’intéresser aux produits de taux comme les obligations. Effectivement, les politiques monétaires devraient en effet encore dans les mois qui viennent, à en croire la Fed et la BCE, évoluer en faveur d’une augmentation des taux, ce qui aurait un impact direct sur le marché obligataire. Les obligations pourraient alors devenir de plus en plus intéressantes avec l’émission de nouvelles obligations à des taux plus généreux pour les investisseurs. On pourrait alors se pencher sur les OPCVM et les ETF investis en obligations.
Qu’il s’agisse des grandes vacances ou de deux semaine au cœur de l’hiver, il est relativement risqué de partir en congé sans protéger son portefeuille boursier, surtout si l’on part loin et que le décalage horaire ne joue pas en votre faveur (vous dormez pendant les heures d’ouverture de la Bourse de Paris) ou, pire encore, que l’on ne dispose pas de connexion Internet pour surveiller les cours et placer des ordres de Bourse si besoin. Si ce n’est pas votre cas mais que vous voulez tout de même passer des vacances sereines en famille sans rester collé à vos écrans de trading et sans regretter au milieu d’une régate ou d’une randonnée de ne pas pouvoir surveiller le cours de telle ou telle valeur volatile, les mêmes précautions s’imposent.
Découvrez 4 moyens de protéger son portefeuille boursier pendant ses congés. D’abord, vous pouvez vous débarrasser des sociétés les plus risquées. Vous ne pourrez plus les surveiller comme le lait sur le feu donc, mieux vaut revendre les actions des sociétés qui présentent un endettement trop important, mais aussi toutes les valeurs dont la viabilité économique laisse à désirer.
Puis, attachez-vous à bien diversifier votre portefeuille : une diversification numéraire d’abord (au moins 25 lignes idéalement) mais aussi une diversification sectorielle et une diversification géographique rendront votre portefeuille boursier plus robuste.
Il conviendra également, et notamment pour les actions les plus volatiles, de placer des ordres stop ou ordres stop loss pour limiter la casse en cas de baisse des cours (votre position sera soldée automatiquement à un seuil que vous aurez défini), voire des ordres stops suiveurs si votre courtier Bourse en propose. Ils vous permettront de limiter les pertes tout en laissant courir les gains car ils accompagnent l’évolution du cours tout en limitant les pertes lors d’éventuels retournements.
Enfin, vous pourrez aussi avoir recours à des produits dérivés de couverture comme des ETF, des Turbos ou des options par exemple pour couvrir vos positions acheteuses sur le court terme.
Vous passerez ainsi des vacances tranquilles, tout en prenant un peu de recul sur vos activités sur les marchés financiers pour partir sur de bonnes bases à votre retour de congés.
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Qu’est-ce qu’investir en Bourse ?
Investir en Bourse, c’est acheter ou vendre des titres sur les marchés financiers. Le plus souvent, il s’agira d’actions de société, c’est-à-dire des parts d’entreprises cotées. Mais l’investissement en Bourse concerne également d’autres types de produits financiers comme les ETF ou autres produits dérivés.
Pourquoi investir en Bourse ?
Investir en Bourse permet de valoriser son patrimoine et ainsi de financer ses projets. Les actions représentent en effet la classe d’actif la plus rémunératrice sur une période de plus de 30 ans. En outre, investir en Bourse, c’est soutenir l’économie réelle et devenir acteur de l’économie.
Comment débuter en Bourse ?
Pour investir en Bourse, ouvrez un compte auprès d’un courtier en Bourse (ex : Degiro, Bourse Direct, etc.) puis définissez votre profil d’investisseur et vos objectifs d’investissement. Ensuite, déterminez le type de stratégie que vous souhaitez mettre en place, procédez au stock-picking et achetez vos titres après avoir au préalable défini vos supports d’investissement (compte-titres, PEA ou PEA PME).
Comment investir en Bourse en temps de crise ?
Une période de crise peut permettre à l’investisseur d’acheter des actions en Bourse injustement massacrées. Il devra néanmoins s’assurer que ces valeurs présentent de bons fondamentaux à savoir un endettement peu élevé, des bénéfices en croissance sur le long terme et privilégier les actions de sociétés solides, existant depuis de nombreuses années. Attention, ne cherchez pas à tirer parti des fluctuations des cours de Bourse. Seuls les investisseurs les plus avertis pourront se risquer à jouer la volatilité des actions.
Quand acheter une action ?
Avant d’acheter une action, il faudra réaliser une analyse technique et/ou fondamentale et déterminer sa stratégie d’investissement : growth (sociétés qui voient leurs bénéfices augmenter rapidement), value (titres dont le prix est inférieur à la valeur intrinsèque) ou rendement (société versant des dividendes réguliers).
Comment gagner de l’argent en Bourse ?
Il existe deux principaux moyens de gagner de l’argent en Bourse : d’une part, en encaissant les dividendes versés par les sociétés dont vous détenez des titres (si elles en versent) ; d’autre part, en revendant vos titres plus chers que vous ne les avez acquis et donc en réalisant une plus-value.
Investir en Bourse, est-ce risqué ?
Investir en Bourse implique un risque de perte en capital. La valeur de vos titres varie au rythme des fluctuations des marchés. En théorie, vous pouvez donc tout perdre. Dans les faits, plus votre horizon d’investissement est long, plus ce risque est réduit.
Toutes nos informations sont, par nature, génériques. Elles ne tiennent pas compte de votre situation personnelle et ne constituent en aucune façon des recommandations personnalisées en vue de la réalisation de transactions et ne peuvent être assimilées à une prestation de conseil en investissement financier, ni à une incitation quelconque à acheter ou vendre des instruments financiers. Le lecteur est seul responsable de l’utilisation de l’information fournie, sans qu’aucun recours contre la société éditrice de Cafedelabourse.com ne soit possible. La responsabilité de la société éditrice de Cafedelabourse.com ne pourra en aucun cas être engagée en cas d’erreur, d’omission ou d’investissement inopportun.
Clémence Tanguy |
Responsable Editoriale – Café de la Bourse
Après des études littéraires et une double formation en communication à la Sorbonne et au CELSA, Clémence Tanguy a travaillé à la SNCF et au Conseil Général des Hauts-de-Seine avant d’intégrer l’équipe de Café de la Bourse en 2015. Elle est en charge des sujets relatifs à l’actualité macro-économique, aux crypto-monnaies, aux produits financiers, aux finances personnelles et à l’investissement en général, avec une approche pédagogique et pragmatique.
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