Symbole de l’avidité des actionnaires ou juste rémunération des risques pris par les investisseurs ? Le dividende n’en finit pas de faire débat. Mais de quoi s’agit-il au juste ? Comment en toucher ? Quand sont-ils versés ? Comment les déclarer auprès de l’administration fiscale ? À combien sont-ils taxés ? Comment miser sur les sociétés en Bourse qui en versent ? Toutes nos explications. Découvrez aussi notre Top 5 des actions à dividende du CAC 40 en 2021.
Sommaire :
Le dividende correspond à la partie des bénéfices reversée aux actionnaires. Le versement de dividendes n’est ni automatique ni figé. En effet, une société peut choisir de verser ou non des dividendes. Le versement du dividende et son montant sont votés par les actionnaires lors de l’assemblée générale.
Un investissement en Bourse permet de gagner de l’argent de deux façons différentes : en empochant une plus-value à la revente de ses titres (vous revendez l’action plus chère que vous ne l’avez achetée) et/ou en empochant régulièrement des dividendes.
Notez que le rendement du dividende change à chaque variation du cours de Bourse de l’action, il se matérialise lorsque l’investisseur acquiert ses actions en Bourse et patiente ensuite jusqu’aux dates de versements des dividendes (souvent entre mai et juin, sur la base d’un unique versement annuel pour les sociétés françaises).
Afin de calculer avec précision le rendement d’un dividende, l’actionnaire doit diviser le montant du dividende (qui peut être variable dans le temps) par son PRU (Prix de Revient Unitaire, correspondant au prix d’achat de ses actions additionné de ses frais de transactions). Il obtiendra ainsi son taux de rendement brut auquel il devra également intégrer sa fiscalité afin d’obtenir son taux de rendement net.
Ainsi, si une action cote en Bourse 80 € et verse 6 € de dividendes par an, le rendement brut du dividende de l’action est de 7,5 % car (6 / 80) X 100 = 7,5 %.

Le dividende peut être versé aux actionnaires sous plusieurs formes.
Le dividende est le plus souvent versé en cash. L’actionnaire voit alors apparaître sur le compte-espèces de son compte-titres ou de son PEA (Plan Epargne en Actions) ouvert auprès d’une banque ou d’un courtier en Bourse, une somme correspondant au montant du dividende (ou coupon versé par action) multiplié par le nombre d’actions qu’il détient.
Certaines sociétés proposent le paiement du dividende sous la forme d’un versement en nouvelles actions.
En optant pour le programme de réinvestissement des dividendes, l’actionnaire, au lieu de toucher ses dividendes, réinvestira automatiquement le montant sous forme de nouvelles actions. Ainsi, les bénéfices engrangent des bénéfices. C’est sur ce mode d’investissement que repose la magie des intérêts capitalisés.



D’abord, pour espérer pouvoir toucher des dividendes, il faut investir en Bourse et plus précisément acheter des actions. Que ce soit via un PEA, via un compte titres ou bien au nominatif pur, la détention d’actions  est un préalable indispensable.
Mais vous pourrez aussi toucher des dividendes en ayant investi en Bourse via l’acquisition d’un ETF qui distribue des dividendes par exemple.
Le type de détention des actions peut aussi jouer sur les dividendes que vous percevrez. Ainsi, certaines sociétés favoriseront leurs actionnaires détenant leurs titres au nominatif pur en majorant leurs dividendes.
Mais il ne suffit pas de posséder des actions pour percevoir des dividendes. Il faut aussi et surtout posséder des actions d’entreprises qui versent des dividendes. Dans les faits, une société qui verse d’ordinaire des dividendes continuera à le faire dans la durée sous peine d’envoyer un message négatif aux marchés financiers qui pourront mal interpréter le fait qu’elle ne verse pas de dividendes et penser que les bénéfices de la société sont en baisse, voire inexistants, et qu’elle connaît de véritables difficultés économiques et financières.
Notez aussi que les entreprises très endettées peuvent, au lieu de verser un dividende à leurs actionnaires, choisir de se servir du cash-flow dégagé pour rembourser une partie de leur dette.
Les sociétés qui versent régulièrement un dividende sont aussi appelées des sociétés de rendement. Il s’agit le plus souvent de grandes capitalisations, matures, qui dégagent des bénéfices importants. Il existe même des sociétés qui sont spécialisées dans le versement de dividendes. On les appelle les aristocrates du dividendes. Pour pouvoir obtenir ce titre, les sociétés doivent afficher une capitalisation boursière supérieure à 3 milliards d’euros, un volume d’échanges quotidien supérieur à 5 millions d’euros, et verser à leurs actionnaires un dividende croissant depuis au moins 25 ans.
À l’inverse, il existe des sociétés qui ne versent aucun dividende, soit parce qu’elles ne font pas ou très peu de bénéfices, soit parce qu’elles préfèrent les consacrer au développement de la croissance de leur activité, se désendetter, ou renforcer leurs fonds propres par la mise en réserve de leurs bénéfices. Les entreprises de croissance -dites Growth– sont traditionnellement des sociétés qui ne versent pas de dividendes, car elles consacrent tout leur cash au développement et à l’amélioration de leur offre et à l’acquisition de parts de marché.



De la même manière que des sociétés seront contraintes de verser un dividende tous les ans sous peine d’envoyer un message négatif aux marchés financiers, pour rassurer les marchés sur la profitabilité et la solidité de l’entreprise il conviendra le plus souvent de verser à ses actionnaires un dividende identique ou croissant, signe de la bonne santé financière de l’entreprise.
Si les profits sont constants ou croissent de manière très régulière, il est plus facile d’anticiper la rémunération qui pourra être proposée aux actionnaires. C’est par exemple le cas des sociétés du secteur des Utilities ou des Telecoms.
Les entreprises dont les bénéfices fluctuent auront elles davantage de difficulté à mettre en place une politique de distribution stable. C’est par exemple le cas des valeurs cycliques ou des entreprises de la Tech.
Une entreprise qui bénéficie d’un excédent de trésorerie accumulé au fil des années, ou bien résultat d’un événement exceptionnel comme une cession d’actifs par exemple, peut décider d’une hausse du dividende de l’exercice écoulé, ou bien même, mettre en place un dividende exceptionnel.
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En France, le versement du dividende est le plus souvent annuel. Cependant, certaines sociétés versent deux ou quatre dividendes par an (c’est par exemple le cas du groupe Total). Il s’agit de la fréquence la plus répandue aux États-Unis où la norme est le versement trimestriel du dividende. Les foncières cotées américaines ou canadiennes adoptent même souvent un dividende mensuel. Les dividendes sont donc versés de façon régulière, souvent, en France, peu de temps après l’assemblée générale qui en a voté le montant, souvent au printemps et plus particulièrement au mois de mai, selon un calendrier des dividendes qui varie chaque année.



On dénombre 3 étapes majeures pour le versement du dividende.
Le montant du dividende pour une période donnée est d’abord soumis au vote par le conseil d’administration en assemblée générale puis voté. Dans le même temps, sont annoncées les dates de détachement et de paiement du dividende.
Le détachement du dividende correspond au mécanisme par lequel le cours de l’action s’ajuste lors du paiement du dividende.
Le néophyte pourrait vouloir s’enrichir rapidement en achetant une action la veille du versement de son dividende et en la revendant ensuite. Mais c’est sans compter sur la conséquence du versement du dividende sur le prix d’une action en Bourse.
Lorsque le dividende est versé, (on dit que le coupon est détaché) et le montant du dividende est soustrait du cours de l’action en Bourse de la veille. Prenons un exemple : la société ABC verse son dividende le 20 juin, de 2€. Si le 19 juin, son cours a clôturé à 63€, alors, le lendemain, elle ouvrira la séance à 61€.
Il s’agit de la date à laquelle le dividende est reçu par l’actionnaire sur son compte de courtage (cash ou nouvelles actions). La date de paiement du dividende est en général 3 jours ouvrables après la date de détachement du dividende.
Il n’y a pas une réponse unique à cette question. De fait, la fiscalité des dividendes dépend avant tout de l’enveloppe dans laquelle sont détenues les actions qui ont engendré leur versement.
Ainsi, la fiscalité sur les dividendes issus d’actions détenues sur un PEA (ou un PEA-PME) de plus de 5 ans est particulièrement avantageuse. Seuls les prélèvements sociaux de 17,20 % sont dus. Et à condition bien sûr que les sous sortent de l’enveloppe ! Si les sommes dues au versement du dividende sont conservées sur le compte-espèce du PEA ou bien consacrées à l’achat d’autres actions, l’investisseur n’aura rien à payer. La taxation n’a lieu que si l’argent quitte le PEA.
Si les actions qui procurent des dividendes sont détenues sur un compte-titres, alors, dans ce cas, c’est la fiscalité des revenus du capital qui s’applique. Depuis la loi de finances 2018, le contribuable a le choix entre deux options :
Ce choix doit bien sûr reposer sur les revenus du foyer fiscal et la tranche marginale qui y sont associés. Les plus petits revenus auront en effet tout intérêt à privilégier le barème progressif de l’impôt sur le revenu, quand les plus gros revenus auront eux tout intérêt à privilégier la Flat Tax.
Attention : la Flat Tax est le régime d’imposition par défaut. Si vous souhaitez être imposé au barème progressif, veillez à bien le spécifier au moment de déclarer vos revenus issus de dividendes.



Les revenus issus de dividendes figurent sur l’imprimé 2042 de la déclaration de revenus, à la case 2DC correspondant au cadre « Revenus des valeurs et capitaux mobiliers ». Il conviendra de vérifier l’exactitude des montants déjà remplis par l’administration fiscale sur la base des informations fournies par votre courtier Bourse ou votre banque, et de les corriger le cas échéant. Pour cela, vous pouvez vous reporter à l’imprimé fiscal unique (IFU) envoyé par votre intermédiaire financier au début de l’année.
Attention, le montant à indiquer dans ces cases est le montant versé par la société dont vous détenez des actions et non le montant perçu. Ce dernier a en effet déjà fait l’objet de prélèvements sociaux.
Pour le calcul de la CSG déductible des revenus de l’année suivante, vérifiez que le montant inscrit en case 2DC figure bien dans la case 2BH. Le remplissage de cette case permet également d’exclure les dividendes de la base de calcul des prélèvements sociaux, puisque ces derniers ont déjà fait l’objet d’une retenue à la source.
Enfin, les frais engendrés par la détention d’actions (droits de garde) doivent figurer sur la case 2CA pour être déduits automatiquement.
À noter : si vous souhaitez choisir l’option pour l’imposition au barème progressif, cochez la case 2OP qui indique : « Vous optez pour l’imposition au barème de l’ensemble de vos revenus de capitaux mobiliers et de vos gains de cession de valeurs mobilières ».
Ces consignes concernent les dividendes issus d’entreprises payant l’impôt sur les sociétés ou assimilé, et ayant leur siège social dans l’Hexagone, dans l’Union européenne ou dans un pays ayant conclu une convention avec la France pour éviter une double imposition (Afrique du Sud, Algérie, Brésil, Canada, Corée du Sud, États-Unis…). Pour les autres, pour éviter une double imposition, il conviendra également de remplir la ligne 2DC de la déclaration de revenus avec le montant des dividendes versés mais majorés du « crédit d’impôt sur valeurs étrangères » qui doit être inscrit en case 2AB.
Enfin, n’oubliez pas de remplir le formulaire 2047 portant sur les « revenus de source étrangère » et les « revenus encaissés à l’étranger ».
Le rendement d’un titre peut être un critère de stock-picking d’un investisseur. Vous pouvez tout à fait entrer le versement de dividendes comme critère de sélection dans le stock screener dont vous avez l’habitude de vous servir. La presse spécialisée dresse également parfois un listing des sociétés les plus généreuses avec ses actionnaires.
Café de la Bourse vous propose fréquemment les classements des sociétés françaises et US qui versent les dividendes les plus importants à leurs actionnaires. Retrouvez notamment notre Top 15 des sociétés françaises aux plus forts dividendes et notre Top 5 des sociétés américaines aux plus forts dividendes.
Le bilan comptable d’une entreprise fait apparaître les dividendes versés aux actionnaires qui doivent en effet obligatoirement figurer dans les comptes. Les normes comptables françaises en vigueur prévoient que le compte « Associés-dividendes à payer » (compte 457) soit crédité du montant choisi et que le compte « Résultat de l’exercice » (compte 120) soit débité. Lorsqu’intervient le versement des dividendes, le compte « Associés-dividendes à payer » est débité et le compte « Banque » (compte 512) est crédité.



Café de la Bourse a appliqué ces critères de sélection pour la réalisation du palmarès dividende parmi les actions à dividende de l’indice CAC 40 :
Découvrez ci-dessous notre classement action dividende CAC 40 présenté par ordre décroissant des rendements moyens sur 3 ans.
Orange est un opérateur multi services possédant 266 millions de clients à travers le monde et positionné comme 8ème marque mondiale du secteur des télécommunications. Présent dans 26 pays et disposant de 5 169 boutiques dans le monde, Orange compte 147 000 salariés et réalise 41,4 % de son chiffre d’affaires en France. En 2020, il s’élève à 42,20 milliards d’€.
Cours de l’action Orange au 14 mai 2021 : 10,56 €
Capitalisation boursière de l’action Orange au 14 mai 2021 : 28,09 milliards d’€
Dividende Orange versé en 2018 : 0,70 € (0,40 € le 07/06/18 et 0,30 € le 06/12/18)
Dividende Orange versé en 2019 : 0,70 € (0,40 € le 06/06/19 et 0,30 € le 04/12/19)
Dividende Orange versé en 2020 : 0,60 € (0,20 € le 04/06/20 et 0,40 € le 09/12/20)
Rendement annuel moyen sur 3 ans du dividende Orange (2018-2020, dates de paiements retenues) : 6,31 %
Rendement du dividende Orange sur l’année 2020 : 5,68 %
Orange-BPA-dividendes-2018-2020
Le dividende de l’action Orange est relativement stable au cours des 3 dernières années, en légère baisse de 0,10 € en 2020. Le payout ratio (quote-part du bénéfice versé sous forme de dividende) est confortable en 2019 et plus particulièrement en 2020.
Pour rappel, le payout ratio, exprimé en pourcentage, correspond à la quote-part du bénéfice annuel d’une société consacré au versement des dividendes. Ce ratio permet de donner un aperçu de la pérennité du dividende : plus le payout ratio est faible et plus sa capacité à être maintenu ou augmenté est confortable. Son calcul est simple : il s’agit de diviser le montant global des dividendes versés aux actionnaires par le montant du bénéfice net de la société.
Le BPA (Bénéfice Par Action) se calcule en divisant le bénéfice net annuel d’une société par le nombre d’actions au capital. Cet indicateur permet donc d’obtenir le niveau de bénéfice mis à l’échelle d’une seule action.



Avec un chiffre d’affaires 2020 de 34,69 milliards d’€ pour un bénéfice net de 1,18 milliard d’€, le groupe Bouygues compte 129 000 salariés. Son activité principale est la construction (aménagements urbains, BTP, infrastructures de transport, logements résidentiels, etc.). Bouygues est également un opérateur de télécommunications (FAI, fournisseur d’accès à internet, téléphonie fixe et mobile). Le groupe est aussi présent dans les media TV notamment avec une participation clé chez TF1.
Cours de l’action Bouygues au 14 mai 2021 : 34,57 €
Capitalisation boursière de l’action Bouygues au 14 mai 2021 : 13,16 milliards d’€
Dividende Bouygues versé en 2018 : 1,70 € (le 04/05/18)
Dividende Bouygues versé en 2019 : 1,70 € (le 03/05/19)
Dividende Bouygues versé en 2020 : 1,70 € (le 11/09/20)
Rendement annuel moyen sur 3 ans du dividende Bouygues (2018-2020, dates de paiements retenues) : 4,92 %
Rendement du dividende Bouygues sur l’année 2020 : 4,92 %
Bouygues-BPA-dividendes-2018-2020
Le dividende de l’action Bouygues est constant à 1,70 € entre 2018 et 2020. Cependant, le payout ratio se dégrade entre 2018 et 2020 du fait de la tendance baissière de son BPA.
Fort de 6,3 millions de clients français, l’assureur Axa réalise un chiffre d’affaires de 24,5 milliards d’€ en 2020 pour un bénéfice net de 3,16 milliards d’€. Sa présence au sein de 64 pays lui offre une dimension internationale et le segment de l’assurance dommages représente 45 % de son chiffre d’affaires. Le groupe compte plus de 96 000 salariés dans le monde.
Cours de l’action Axa au 14 mai 2021 : 22,88 €
Capitalisation boursière de l’action Axa au 14 mai 2021 : 55,33 milliards d’€
Dividende Axa versé en 2018 : 1,26 € (le 07/05/18)
Dividende Axa versé en 2019 : 1,34 € (le 06/05/19)
Dividende Axa versé en 2020 : 0,73 € (le 09/07/20)
Rendement annuel moyen sur 3 ans du dividende Axa (2018-2020, dates de paiements retenues) : 4,85 %
Rendement du dividende sur l’année 2020 : 3,19 %
Axa-BPA-dividendes-2018-2020
Le dividende de l’action Axa est en croissance entre 2018 et 2019, passant de 1,26 € par action à 1,34 €. Il est en repli à 0,73 € en 2020 (contexte de crise sanitaire). Le payout ratio était négatif en 2018 (le dividende versé était supérieur au bénéfice), puis assez élevé en 2019, et présente une bonne marge en 2020.



Avec des effectifs avoisinant les 100 000 salariés, le groupe Sanofi possède 69 sites de production dans le monde et réalise 37 % de son chiffre d’affaires aux États-Unis (25 % en Europe). Ce géant du médicament réalise 36,04 milliards d’€ de chiffre d’affaires en 2020.
Cours de l’action Sanofi au 14 mai 2021 : 86,72 €
Capitalisation boursière de l’action Sanofi au 14 mai 2021 : 109,33 milliards d’€
Dividende Sanofi versé en 2018 : 3,03 € (le 15/05/18)
Dividende Sanofi versé en 2019 : 3,07 € (le 13/05/19)
Dividende Sanofi versé en 2020 : 3,15 € (le 06/05/20)
Rendement annuel moyen sur 3 ans du dividende Sanofi (2018-2020, dates de paiements retenues) : 3,56 %
Rendement du dividende Sanofi sur l’année 2020 : 3,63 %
Sanofi-BPA-dividendes-2018-2020
Le dividende de l’action Sanofi est en croissance entre 2018 et 2020, passant de 3,30 € à 3,07 €, puis à 3,15 €. L’année 2019 présente un payout ratio négatif mais celui-ci devient très confortable en 2020 grâce à un BPA exceptionnellement élevé, issu d’une vente d’actifs de Sanofi concernant ses participations en actions Regeneron.
Premier groupe du CAC 40 s’étant défini comme société à mission, les critères environnement, social et gouvernance (ESG) sont primordiaux pour ce grand groupe agro-alimentaire. Leader mondial des produits laitiers frais et de la nutrition médicale, Danone se positionne également comme deuxième mondial de la nutrition infantile et des eaux conditionnées. Le groupe est présent dans 120 pays et compte plus de 100 000 salariés. Son chiffre d’affaires 2020 a atteint 23,6 milliards d’€ pour un bénéfice net de 1,96 milliard d’€.
Cours de l’action Danone au 14 mai 2021 : 57,55 €
Capitalisation boursière de l’action Danone au 14 mai 2021 : 39,52 milliards d’€
Dividende Danone versé en 2018 : 1,90 € (le 31/05/18)
Dividende Danone versé en 2019 : 1,94 € (le 09/05/19)
Dividende Danone versé en 2020 : 2,10 € (le 16/07/20)
Rendement annuel moyen sur 3 ans du dividende Danone (2018-2020, dates de paiements retenues) : 3,44 %
Rendement du dividende Danone sur l’année 2020 : 3,65 %
Danone-BPA-dividendes-2018-2020
Le dividende payé de l’action Danone est en croissance entre 2018 et 2020, passant de 1,90 € par action à 2,10 € par action. La marge de payout ratio est bonne car les niveaux de BPA sont systématiquement supérieurs aux dividendes payés par le groupe Danone.
Qu’est-ce qu’un dividende ?
Un dividende est la part des bénéfices de l’entreprise reversé à l’actionnaire. L’assemblée générale décide du versement ou non du dividende et de son montant. Le plus souvent, il est versé en cash mais l’entreprise peut aussi procéder au versement du dividende en attribuant de nouvelles actions.
Comment toucher un dividende ?
Pour toucher un dividende, il faut détenir une action d’une société versant des dividendes. Certaines entreprises ont fait du versement de dividendes une spécialité, à l’instar des aristocrates du dividende, ces actions aux capitalisations boursières supérieures à 3 milliards de dollars et qui versent un dividende en constante augmentation depuis au moins 25 ans.
Quelle est la fiscalité des dividendes ?
Les dividendes, en tant que revenu de valeurs mobilières, sont soumis à la flat tax (30 %). Toutefois, le particulier peut aussi choisir d’opter pour le barème de l’impôt sur le revenu auquel il faudra ajouter 17,2 % de prélèvement sociaux. Cette dernière option n’est pertinente que pour les personnes dans les premières tranches du barème de l’impôt sur le revenu.

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Louis Yang |
Rédacteur en chef – Café de la Bourse
Diplômé de l’ICN et de l’ESCP. Louis Yang a travaillé à la Mission Economique et a été conseiller en gestion de patrimoine indépendant. Il a également été rédacteur et éditeur financiers pour Aol Finance et Yahoo Finance. Il est auteur pour la librairie du Commerce International, chroniqueur sur BFM et sur B Smart TV ainsi que co-fondateur et rédacteur en chef des sites Café de la Bourse, Café du Patrimoine et Café du Trading.
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