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Les fonds en euros classiques offrent aux épargnants la garantie du capital et la liquidité de l'épargne à tout moment. (Crédit photo: 123RF)

Les fonds en euros classiques offrent aux épargnants la garantie du capital et la liquidité de l'épargne à tout moment. (Crédit photo: 123RF)

Les fonds en euros classiques offrent aux épargnants la garantie du capital et la liquidité de l'épargne à tout moment. (Crédit photo: 123RF)
Les fonds en euros classiques offrent aux épargnants la garantie du capital et la liquidité de l’épargne à tout moment. C’est pour cette raison qu’ils sont essentiellement composés d’obligations (environ 80 %), actifs peu risqués et liquides, le reste se répartissant entre actions et immobilier.
Ces dix dernières années, les taux de rendement des obligations n’ont cessé de diminuer : par exemple, le taux d’emprunt de l’État français à 10 ans (OAT 10 ans) est passé de 3 % en 2010 à – 0,15 % en 2020.
Les compagnies ont donc placé les flux d’épargne investis en fonds en euros par les épargnants dans des obligations dont les rendements n’ont cessé de baisser, tirant ainsi la rémunération des fonds en euros vers le bas (1,30 % en moyenne en 2021 selon l’ACPR) et fragilisant la solvabilité des compagnies d’assurance vie (c’est-à-dire leur capacité à garantir le capital).
Or, avec la poussée de l’inflation de ces derniers mois (5,2 % sur les 12 derniers mois selon l’Insee), les taux d’intérêt connaissent eux aussi une remontée brutale : l’OAT 10 ans a atteint 2,22 % le 16/06.
Le taux du livret A, qui est fixé selon une formule de calcul qui dépend du taux d’inflation, devrait prochainement être revu à la hausse. Les épargnants pourraient être tentés d’effectuer des arbitrages du fonds en euros vers les livrets. Si tel était le cas, les assureurs pourraient alors être dans l’obligation de liquider des obligations à faible rendement et enregistrer des moins-values. En effet, avec la remontée des taux, ces obligations valent moins cher. Certaines compagnies pourraient donc se trouver en difficulté si les taux montaient encore rapidement et restaient à ce niveau pendant une longue durée.
En cas de difficulté trop importante, en dernier recours et si la situation l’exige, la loi Sapin 2 autorise de HCSF (Haut Comité de Sécurité Financière) à imposer certaines mesures aux compagnies d’assurance vie en difficulté. Par exemple, le HCSF pourrait décider de limiter la possibilité pour les épargnants de faire des versements sur le fonds en euros de leur contrat, suspendre ou restreindre la possibilité de retirer leur épargne ou encore limiter la distribution de dividendes.
Pour l’instant et bien que la situation puisse évoluer rapidement, il ne semble pas y avoir lieu de s’inquiéter. Tout d’abord, les assureurs ont constitué régulièrement des réserves. Tous les ans ils peuvent mettre en réserve une partie des revenus générés par leur fonds en euros. Cette réserve, appelée PPB (provision pour participation aux bénéfices) ou PPE (provision pour participation aux excédents) appartient aux épargnants et doit leur être redistribuée sous 8 ans maximum. Par ailleurs, certains assureurs ont profité des pics des marchés financiers pour concrétiser les plus-values latentes sur actions et immobilier.
Par ailleurs, d’autres assureurs commencent à proposer des fonds en euros avec une garantie partielle du capital ou encore des fonds euro-croissance.
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Réactivation du rendement fonds € ….ils vont devoir assurer ..lol !
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